Photo-graphies et un peu plus…

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Au cours de la même minute, j’ai pris deux photos de cette petite fille devant ce bassin surréaliste. En réalisant la première, je ne savais évidemment pas qu’une seconde arriverait – celle-ci en l’occurrence – et surtout pas, qu’en un laps de temps aussi court, elle passerait d’un extrême à l’autre du spectre émotionnel. Car si, ici, elle semble totalement désespérée, a minima très très triste, supportant difficilement – et on la comprend – le poids de l’océan sur ses frêles épaules, 32 secondes auparavant, elle virevoltait sourire au visage tel un étourneau en pleine murmuration…

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L'effet domino

J’aimerais savoir si quelqu’un a pris une photo de moi en train de prendre une photo de cette femme en train de prendre une photo de son ami dans cette position on ne peut plus naturelle qui m’inspire une pensée profonde : ne sommes-nous pas tous devenus des professionnels de la mise en scène de nous-mêmes ?

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Bleu à l'âme

J’ai cherché une idée, j’ai cherché une image et puis je suis tombée sur celle-ci et je me suis dit que ce serait celle-là. L’image de cette petite fille au bras tendu et à la main délicatement posée sur cette immense et épaisse vitre derrière laquelle se déploie un monde habituellement invisible. Et j’ai pensé : je voudrais que cette petite fille – vous, nous, moi -, qui devrait avoir la vie devant elle, puisse tranquillement continuer à observer ces milliers de petites bulles d’air remonter à la surface, à s’en s’émerveiller et, plus tard, à rêver d’ailes.

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Y voir plus clair 1

Les plus attentifs d’entre vous noteront une ressemblance manifeste et symbolique avec la photo publiée hier dans Faites vos jeux ! Une ambiance verte, des marches, un piège et une vague théorie sur la gestion du risque que je pourrais également développer ici, mais de façon plus poétique. C’est totalement fortuit. Du moins, cette juxtaposition. Le sujet l’est sûrement un peu moins puisque, dans les deux cas, je suis l’auteur de la photo. Devrais-je pour autant en déduire que mon inconscient cherche à communiquer avec moi par l’intermédiaire de mon appareil photo ? Laissons ce sujet majeur de côté pour l’instant car j’ai prévu autre chose pour ce soir. Oui, ce soir, c’est le grand déballage ! Photographique, rassurez-vous… Même si, comme nous venons de le voir, une photo n’est jamais simplement une photo…

Pas de déménagement cette fois-ci, ni de stand de bric-à-brac à installer dans un quelconque vide-grenier, mais un grand besoin de faire le vide. Ce qui revient un peu au même. C’est bientôt le printemps, la saison officielle du nettoyage, ça tombe bien ! Naïvement, je me dis que prendre un nouveau départ s’accompagne forcément d’une remise à zéro des compteurs. Idéalement, je me débarrasserais bien des piles de vieux magazines qui traînent à gauche et à droite (mais je ne les ai pas encore triés), ou je rangerais bien mon bureau (mais je n’y retrouverais plus rien), ou j’apporterais bien ce sac de vêtements végétant dans un coin depuis plusieurs mois à l’association du coin (un autre : que de coins, je suis d’accord !). Arrêtons de fantasmer : je vais me contenter de faire le vide dans mes dossiers. Sur mon ordi. C’est une grande satisfaction que de réussir à le faire. Malheureusement,  supprimer 1 ou 1000 fichiers de votre ordinateur ne change absolument rien à l’état de votre appartement ! Ou les désavantages du virtuel…

Ceci n’est pas tout à fait correct. Je ne vais pas les supprimer, je vais vous les montrer. Pour mieux m’en débarrasser et faire d’autres choix donc, puisque j’ai décidé d’écrire à nouveau sous/sur ces images. Ces images que je traîne dans le dossier des photos potentielles de la semaine, dans lequel je pioche parfois, et que je transvase dans un nouveau dossier si je ne l’ai pas diffusée. Je vous les livre d’un coup, d’abord pour la raison évoquée juste au dessus, et aussi parce que, comme pour les piles de vieux magazines, je suis fatiguée de les voir chaque semaine dans ce fameux dossier. Si elles pouvaient prendre la poussière, on ne les verrait déjà plus. Donc, les voilà, dans leur désordre naturel, sans autre lien les unes avec les autres que ceux que vous pourrez imaginer en les découvrant.

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Safari sous marin Safari sous-marin 2

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La mascarade

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Clic clac dans les boites

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Au quotidien, il nous arrive d’utiliser des expressions toutes faites pour résumer des situations dans lesquelles nous nous trouvons… « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées. » Une façon un peu paysanne de dire à quelqu’un de s’occuper de ses oignons, version XXIe polie… « Vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » et « être au pied du mur », « La beauté ne se mange pas en salade » pourtant « ça ne mange pas de pain », « Autant en emporte le vent » dans « Un moulin à paroles », « Un secret de polichinelle » et « Menteur comme un soutien gorge », « Tirer des plans sur la comète » pour « Avoir la tête dans les nuages »… Il en existe à la pelle, inutile d’en faire des tartines ou un fromage d’ailleurs, vous avez compris.

Dans le lot, nous employons parfois des expressions que nous croyons, si ce n’est universelles, tout du moins connues d’autres personnes que notre garde rapprochée, mais c’est un leurre. Vous le comprenez rapidement lorsqu’elles vous échappent en société car vos interlocuteurs vous regardent tous avec des yeux de merlans frits, attendant une explication alors que, comme d’habitude, vous êtes déjà passé du coq à l’âne. « Quoi, vous n’employez pas cette expression ? » « Ah, non ! » Vous voilà alors bien obligé d’admettre que vous l’avez inventée de toutes pièces. Ceci dit, personne n’ira vous tirer les bretelles si vous créez une expression à votre corps défendant.

Par exemple, cela m’arrive assez régulièrement de « faire le poisson rouge ». J’entends par là – l’expression n’existe pas – que j’ai, en une fraction de secondes, oublié ce que je devais faire, voulais dire ou autre. Choix tactique en référence à cette croyance populaire selon laquelle les poissons rouges ont une mémoire de 3 secondes. Pensée fausse donc mais très utile pour ne pas culpabiliser de leur offrir si peu d’espace pour vivre et tourner en rond : un simple bocal (non, ce n’est pas un appartement parisien !)… Comment cela s’illustre-t-il ? Concrètement, je suis à ma table de cuisine, je pense que je dois vérifier si mes clés sont bien dans mon sac près de mon ordinateur, je me déplace vers le lieu-dit (3 mètres à tout casser) et j’emporte le livre posé sur le bureau avant de retourner à la table de cuisine, en ayant malgré tout le sentiment d’avoir oublié quelque chose au moment d’ouvrir le livre à la page 33. Ah oui, les clés ! « Poisson rouge ! » m’exclame-je. Cela peut aussi servir de jolie excuse, quand un tiers vous a demandé, il y a à peine 3 minutes, de le rappeler dans 3 minutes. N’est-ce pas plus poétique de proclamer « J’ai fait le poisson rouge » (tout d’un coup, l’autre vous visualise en faisant des bulles dans un bocal) que de simplement devoir admettre « J’ai complètement zappé ! » ?

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