Photo-graphies et un peu plus…
category: Actus
tags: , , , , , ,

Savez-vous quelle est la pire heure de la journée ? « Celle de son réveil ? » me lance l’assemblée en délire. A en croire ce brouhaha inattendu, c’est manifestement (un mot que j’ai utilisé quatre fois en septembre et que, vraisemblablablablement, je trouve assez à mon goût donc !) le cas pour beaucoup de personnes. Mais pas le mien ! L’heure du réveil, même matinale, enfin, très matinale j’entends, marque le début d’une nouvelle journée pleine de promesses et c’est toujours formidablablablable ! Non, à mes yeux, la pire heure de la journée, c’est l’heure perdue.

Mais attention, il ne faut pas qu’elle soit perdue n’importe comment. J’exclus donc l’heure à tourner dans son quartier pour trouver une ?!pu,k de place où se garer sa voiture, ou l’heure à regarder une émission que l’on n’aime pas à la télévision, ou l’heure à patienter à une caisse au supermarché un samedi matin, ou l’heure à chercher cette chemise-là-que-je-portais-l’autre-jour-je-m’en-souviens-très-bien, ou l’heure à attendre que le temps passe sur son canapé en fixant la tige de l’orchidée en face de soi, ou l’heure à refaire ce que l’on vient de mettre une heure à accomplir sans réaliser que l’on était parti dans la mauvaise direction dès le départ… Blablabla. Des choses comme ça.

Je parle de ce laps de temps compris entre la fin d’un rendez-vous, que l’on ne pouvait pas vraiment anticiper, et le début d’un autre, fixé en fonction de celui dont on ne pouvait connaître la fin… Trop court pour rentrer chez soi et se poser un peu car à peine arrivé, il faudrait repartir illico pour ne pas être en retard. Mais aussi trop long pour se rendre à l’entrevue suivante sans être trop en avance et donc avoir à se demander comment occuper le temps restant, malgré tout pas assez long pour entreprendre quoi que ce soit de consistant… J’essaye, autant que faire se peut, d’éviter ces heures perdues car elles ont le don de m’exaspérer. Mais, malgré toutes les précautions, il m’arrive régulièrement d’en passer par là. J’erre alors pendant une heure en pestant contre mon manque d’organisation, en maugréant dans ma barbe tout en comptant les chewing-gum désormais intégrés au bitume à force d’avoir été piétinés, et j’arrive énervée à mon rendez-vous suivant, en faisant preuve d’une mauvaise foi totalement assumée qui décontenance mon interlocuteur initialement tout guilleret et virant rapidement à l’interdit : « ça fait une heure que j’attends !! ». Blablabla.

Share on Facebook

Share on Facebook

Share on Facebook

Share on Facebook

Share on Facebook

Share on Facebook

Share on Facebook

category: Actus
tags: , , , , ,

Share on Facebook

Comme je m’approche d’une certaine fin – la semaine prochaine, je ne sais plus quel jour exactement, cela fera trois ans que j’ai initié ces duos quotidiens – je me sens d’humeur à passer un gros coup de balai pré-printanier dans la fourmilière !

Par chance, cet été, j’ai pris des fourmis en gros plan… La vie de ces petits insectes est incroyable à observer. Une activité idéale de vacances au soleil… Mais je ne dois pas me perdre en route, car elle va être longue. Donc, le coup de balai pré-printanier…

Les parisiens en conviendront, nous sommes quand même loin des bourgeons… Le coup de balai vraiment très pré-printanier, hivernal donc, dans le dossier hebdomadaire en cours… Vous le savez, ou pas (je l’avais expliqué dans un vieux duo tout ridé aujourd’hui pour justifier l’opération que je suis en train de dérouler sous vos yeux), j’y stocke « quelques » photos susceptibles, pour une raison ou pour une autre, de se retrouver sur ce site. Il contient actuellement 82 photos et, comme chacun sait, il n’y a que 7 jours dans une semaine. Faites le calcul, ça fait 82/7=11,7 semaines. Ce qui nous amène bien plus loin que la semaine prochaine, date anniversaire. Il fallait donc réagir et vite. J’en conviens, en général, le nettoyage par le vide, on s’y jette avec une indicible satisfaction lorsque l’on a achevé un gros projet, une mission importante, mais pas avant. Ce serait prématuré, presque contre-productif : comment, en effet, se concentrer jusqu’au bout si une partie de soi est déjà en train de faire le tri ? Voilà que l’on déchiquette les papiers, les brouillons, les versions intermédiaires entassés dans les chemises depuis des semaines, des mois pour les jeter méchamment (oui méchamment même s’ils ne sont pas responsables) dans la poubelle verte : on recycle quand même ; que notre bureau change de visage (ce qui permet souvent de retrouver un papier hy-per important que l’on croyait perdu à jamais : il était juste en train d’étouffer entre deux piles de bazar) et que l’on se sent, à l’issue, presque libéré. Presque. Dans ces moments-là, on est même heureux de faire le ménage. C’est dire ! Donc, voilà…

Ah, je me sens mieux…

Share on Facebook

Share on Facebook