Photo-graphies et un peu plus…

Le FootOL

Avez-vous déjà assisté à un match de footOL ? Je suis tombée par hasard sur une partie l’autre jour mais je ne suis pas restée. D’ailleurs, je n’ai jamais vu de match en entier. Et pour cause, les matchs de footOL sont incroyablement longs, bien plus qu’une partie de base ball qui bat déjà des records – 8h25 échelonné sur 3 jours pour le plus long -. Au footOL, au moment du solstice d’été, dans les pays situés aux hautes latitudes, au-delà des cercles polaires arctique et antarctique (il y en a moins déjà), les matchs peuvent dépasser les 20h d’affilée ! Les joueurs, même s’ils ont le droit de se relayer, mettent des jours à s’en remettre…

Vous l’aurez compris, le footOL – pour Ombre et Lumière – est une variante solaire du foot classique. La saison commence plutôt au printemps et s’achève à la moitié de l’automne. Il se joue près d’un mur relativement haut et c’est son ombre sur le sol, dont la taille et la forme évoluent en fonction de l’heure de la journée, de la latitude du stade et de son orientation, qui délimite le terrain. Et si en début et fin de journée, le terrain est potentiellement très grand, il devient ridiculement petit lorsque le soleil s’approche du zénith. Cela rend les parties de footOL particulièrement intenses – et même drôles admettons-le – à ces heures, car, évidemment, les joueurs ne disposent plus que d’une surface extrêmement réduite pour se démarquer… Tout devient ultra rapide et s’apparente même parfois à un match de rugby tant les joueurs se bousculent pour ne pas être expulsés d’un terrain qui ressemble de plus en plus à un couloir, expulsion qui signerait la fin du match pour eux. De fait, même si c’est souvent le moment le plus chaud de la journée, c’est aussi celui où il y a le plus de spectateurs ! Quant au coup de sifflet final, il survient naturellement quand il n’y a plus d’ombre et donc que le terrain n’existe plus…

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Les égarés

La tâche n’avait pas été facile, mais Damien avait fini par céder aux exhortations répétées de Nora. Après tout, que risquait-il ?  Un soir, elle était rentrée avec ce large sourire qui clamait qu’elle avait une idée derrière la tête. Souvent, c’était de bonnes idées ; aussi son appréhension avait-elle diminué avec le temps. Cette fois-ci, il s’agissait de les inscrire à une journée « mystère » ! C’était plutôt sec comme information, et annoncé ainsi, cela faisait même un peu pub des années 80 ayant mal vieilli. Comme certains films ou albums de musique adorés à l’époque de leur sortie dans lesquels l’on se replonge des années après sans être pourtant capable de les finir tant ils sont trop emprunts d’un passé qui a définitivement disparu et qui, désormais, apparaît ringardisé.

Bref, Virginie, une amie de Nora, venait de lui parler de la journée « mystère » à laquelle elle avait récemment participé et elle en était encore toute abasourdie ! Elle ne rêvait que d’une chose, en refaire une autre ! Sauf que le règlement intérieur l’interdisait. Tout participant devait en effet attendre 8 mois avant de pouvoir s’inscrire à nouveau. Toutefois, cette durée pouvait être réduite s’il parrainait de nouveaux entrants… Ce qu’elle était en train de faire. Nora s’était contentée de lancer des superlatifs et n’avait pas voulu dire de quoi avait été exactement composée cette journée si spéciale, arguant par ailleurs que cela ne servait à rien car chaque journée était différente et élaborée selon les profils de ceux qui allaient en faire partie. L’important était simplement de savoir que c’était ab-so-lu-ment gé-nial. Il n’en avait pas fallu beaucoup plus pour convaincre Nora.

Et ce mardi matin, alors qu’ils étaient réveillés depuis 32 minutes exactement, ils avaient tous deux reçu un texto énigmatique leur annonçant que c’était le grand jour – ils n’avaient qu’une vague idée de la période jusqu’à lors – et leur indiquant un premier lieu de rendez-vous, sachant qu’ils seraient ensuite conduits collectivement à leur destination finale par les organisateurs. Evidemment, tout moyen d’enregistrement était strictement prohibé. Et si Nora avait parfaitement respecté la consigne, Damien, lui, avait glissé un petit téléphone dans sa poche. Malheureusement, il avait été repéré très rapidement et son téléphone lui avait été confisqué… La seule image qu’il avait pu faire et envoyer à Virginie était celle-ci, alors que tous les participants à cette fameuse journée « mystère » – dont on ne voyait ici qu’une partie – avaient été emmenés en forêt et devaient, avant toute chose, se vêtir d’une combinaison d’un blanc immaculé. Elle n’en saurait de fait pas plus… Et ils n’avaient jamais voulu en reparler après.

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Les mondes parallèles

Parfois, il suffit de peu pour se dire que le monde n’est pas aussi sombre qu’il n’y parait et que sa poésie se niche parfois là où on ne l’attend pas. En l’occurrence, dans des ballons de baudruche. Direction Hué, au Vietnam, sur cette esplanade stratégiquement située entre la Rivière des Parfums et la Cité Impériale. La nuit venue, familles et amis s’y retrouvent pour pique-niquer, jouer aux cartes, écouter de la musique, faire du vélo, du roller ou du tricycle. D’autres leur préfèrent donc les ballons de baudruche… Il m’a fallu un certain temps pour comprendre que ces jeunes en file indienne et agrégés par binôme  n’étaient pas fous mais apprenaient en fait à danser. Ainsi coincé entre deux fronts d’apprentis danseurs, le ballon n’était qu’un outil, simple, efficace et à potentiel drolatique non négligeable pour s’obliger à maintenir une posture droite mais également à respecter une distance certaine avec un partenaire étrangement coloré et déformé. Il n’était en effet pas interdit de se regarder à travers la fine pellicule de latex. Etait-ce une métaphore ? Quoi qu’il en soit, à l’heure où les slows disparaissent inexorablement des pistes de danse, j’avais soudainement eu envie d’aller dispenser quelques coups d’aiguille, au risque de générer quelques bosses et pourquoi pas, quelques étincelles… Met you by surprise, I didn’t realize, that my life would change forever, Saw you standing there, I didn’t know I care, there was something special in the air ; Dreams are my reality, the only kind of real fantasy ; Illusions are a common thing ; I try to live in dreams It seems as if it’s meant to be…

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Vous savez ce qui me plaît le plus ici ? Ce n’est pas tant que ces adultes oublient qu’ils le sont, ainsi que toutes les conventions connexes associées à cet état parfois trop sérieux, et décident, de fait, de dévaler cette dune haute d’une cinquantaine de mètres en courant, accueillant ainsi grains de sable et chutes éventuelles à bras ouverts. Non, c’est qu’ils s’y attèlent aussi joyeusement sachant qu’arrivés en bas, au niveau de la mer du Japon, ils devront la remonter. Et ce retour sera autrement plus long et difficile que cet aller…

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La petite sirène

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Terrain de jeu volcanique

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Jeux d'enfants

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Les bains douches

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Bain de minuit

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Coup de génie – un peu limite quand même – de l’inventeur de cette attraction étonnante puisqu’il a trouvé comment faire pour que les enfants s’arrêtent de jouer sans avoir à le répéter 36 fois… Il les fait entrer dans une bulle – jusque là, tout va bien même si c’est un peu étrange -, il gonfle la bulle à l’aide d’une machine bruyante qui pulse l’air à la vitesse de la lumière – les petits sont tout ébouriffés mais ce n’est rien comparé à ce qui les attend – puis il les envoie valdinguer dans un bassin de 60 cm de profondeur (rempli d’eau bien sûr, sinon ce serait vraiment cruel). Les voilà donc à tournebouler dans leur bulle, à tenter de se redresser – en vain souvent – pour avancer, à faire des bonds sur l’eau sans se mouiller, à rire aux éclats, à s’essouffler à force de pédaler dans le vide comme des hamsters dans leur roue… Cela pourrait durer des heures ! Et c’est là que l’inventeur est brillant donc : la dose d’air qu’il envoie dans la bulle au début correspond plus ou moins – cela dépend de l’ardeur des enfants – à 15 minutes. Au-delà, après s’être ainsi dépensés, ils commencent à suffoquer, à manquer d’air, à paniquer et donc à se diriger naturellement vers la sortie ! Certes, c’est un peu radical mais c’est très efficace !

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