Photo-graphies et un peu plus…

Le FootOL

Avez-vous déjà assisté à un match de footOL ? Je suis tombée par hasard sur une partie l’autre jour mais je ne suis pas restée. D’ailleurs, je n’ai jamais vu de match en entier. Et pour cause, les matchs de footOL sont incroyablement longs, bien plus qu’une partie de base ball qui bat déjà des records – 8h25 échelonné sur 3 jours pour le plus long -. Au footOL, au moment du solstice d’été, dans les pays situés aux hautes latitudes, au-delà des cercles polaires arctique et antarctique (il y en a moins déjà), les matchs peuvent dépasser les 20h d’affilée ! Les joueurs, même s’ils ont le droit de se relayer, mettent des jours à s’en remettre…

Vous l’aurez compris, le footOL – pour Ombre et Lumière – est une variante solaire du foot classique. La saison commence plutôt au printemps et s’achève à la moitié de l’automne. Il se joue près d’un mur relativement haut et c’est son ombre sur le sol, dont la taille et la forme évoluent en fonction de l’heure de la journée, de la latitude du stade et de son orientation, qui délimite le terrain. Et si en début et fin de journée, le terrain est potentiellement très grand, il devient ridiculement petit lorsque le soleil s’approche du zénith. Cela rend les parties de footOL particulièrement intenses – et même drôles admettons-le – à ces heures, car, évidemment, les joueurs ne disposent plus que d’une surface extrêmement réduite pour se démarquer… Tout devient ultra rapide et s’apparente même parfois à un match de rugby tant les joueurs se bousculent pour ne pas être expulsés d’un terrain qui ressemble de plus en plus à un couloir, expulsion qui signerait la fin du match pour eux. De fait, même si c’est souvent le moment le plus chaud de la journée, c’est aussi celui où il y a le plus de spectateurs ! Quant au coup de sifflet final, il survient naturellement quand il n’y a plus d’ombre et donc que le terrain n’existe plus…

Share on Facebook

Le rêve postmonitoire

Oui, je sais, généralement, nous faisons plutôt des rêves prémonitoires : un phénomène toutefois très inhabituel, souvent dérangeant pour ceux qui les font car rarement positif, encore difficilement compréhensible scientifiquement et suggérant presque que le voyage dans le temps existe… Mais il ne s’agit pas de cela. Aujourd’hui, j’ai bien fait un rêve postmonitoire. Qui plus est, en plein jour. Là, je marchais tranquillement en pleine campagne quand, tout d’un coup, flash ! Je vous vois cogiter…

Si un rêve prémonitoire consiste à rêver de quelque chose qui va réellement se produire dans le futur sans que cela puisse être le fruit d’une quelconque anticipation, un rêve postmonitoire porte, en toute logique, sur un événement du passé – comme la grande majorité des rêves me lancerez-vous, et à raison – dont nous n’avions, jusqu’à lors, absolument aucune connaissance.

Bref, j’ai donc rêvé que la femme avait déjà posé le pied sur Mars il y a 39 ans, seulement une poignée d’années après les premiers pas de l’homme sur la Lune (petits joueurs…), et que cela ne s’était jamais ébruité pour plusieurs raisons, dont la concomitance semble tout bonnement invraisemblable : compte tenu du coût de l’opération et des énormes risques encourus – que d’aucuns auraient jugé inutiles -, tout avait été organisé dans le plus grand secret ; l’entièreté de l’équipe impliquée avait ensuite été victime d’un étrange virus, un microbe de charbon probablement, avant même de pouvoir annoncer au monde, forcément entier, l’exploit intragalactique fraîchement accompli ; enfin, un incendie – combustion spontanée manifestement – avait mystérieusement ravagé leurs locaux ne laissant aucune trace de cette aventure, assurément la plus extraordinaire de l’humanité depuis la nuit des temps ! Il ne me reste plus qu’à le prouver maintenant !

Share on Facebook