Typiquement, une nouvelle illustration de cet insoluble équation de la poule et de l’oeuf, bien qu’ici, il suffirait de compulser le cadastre de la ville pour en avoir le coeur net ! En l’état, ce café porte extrêmement bien son nom – The corner cafe – même s’il n’est pas d’une extravagante originalité – 339 000 occurrences en moins d’une seconde pour le mooteur de recherche quand même, ce qui ne signifie pas qu’il en existe autant mais cela donne une idée, que l’on est d’ailleurs en droit de relativiser dès lors que l’on découvre que « Le cheval blanc » par exemple – patronyme qui s’exporte difficilement hors des frontières de l’hexagone contrairement au Corner Café – dépasse le million de résultats, ramené à 200 000 si l’on ajoute un filtre… café…
Mais revenons à Londres. La position, centrale, quasiment insulaire, de ce bloc interroge – comme tout pitch digne de ce nom – le quidam de passage pour qui n’existe que le présent. Ce presque cube esseulé l’a-t-il toujours été ou est-il le reliquat miraculeux d’une destruction périphérique ? Interrogation parallèle (et en réalité la première), ce café porte-t-il ce nom depuis toujours ou est-ce contextuel ? Dans le premier cas, au-delà de l’étrangeté urbanistique, le café occupe néanmoins deux coins et mérite donc bien son nom. Dans le second cas, on peut imaginer qu’une autre maison ou un autre immeuble était accolé(e) à la façade droite : le café perd un coin mais il lui en reste un. Et Corner Café lui sied toujours. Bref, si la question est légitime – je me promène, je suis là pour m’étonner de ce que je vois, en somme, pour m’interroger, ce qui comprend les détails insignifiants -, finalement, la réponse n’a pas beaucoup d’intérêt… Cela arrive, parfois.
Après avoir consacré sa vie à s’épuiser sur les chantiers navals de la rive nord de l’Ij, la retraite venue, plutôt que de filer en douce à la conquête du monde, Lars, qui n’avait finalement jamais navigué, avait préféré venir s’installer chaque matin à la proue vitrée de ce modeste café pour continuer à suivre le ballet incessant des paquebots et autres navires de commerce qui avait bercé son existence.
Les voyez-vous, vous aussi ? Non ? Si, si, rapprochez-vous. En se concentrant un peu, en allant au-delà de l’évidence, on ne voit que ça. Des petits points. Plus ou moins foncés. Partout dans l’image, sur l’image. En fait, ils font l’image. Ils sont l’image. Ces petits grains. Par millions. En réalité, des amas de grains car les grains d’argent eux-mêmes sont bien trop petits – quelques micromètres – pour être discriminés à l’œil nu. Les voir se révéler ainsi, au détour d’un énième voyage dans le temps, donne une étrange impression. Celle de faire face à quelque chose d’un peu vaporeux, de non délimité franchement. Disons-le carrément, de flou. Et zoomer dans l’image ne fait qu’alimenter le doute. La machine, en l’occurrence un scanner, connaîtrait-elle un dysfonctionnement ? Les réglages seraient-ils mauvais ? Le négatif, altéré ? Rien de tout cela évidemment ! D’ailleurs, il y a 20 ans, cette interrogation n’aurait même pas existé, et ces grains seraient passés totalement inaperçus, tout en étant visibles bien sûr.
Mais aujourd’hui, aujourd’hui, malgré le chaos qui le caractérise, le monde n’a jamais été aussi net. Enfin, le monde… Sa représentation plutôt. En numérique, faut-il le préciser. Archi net, ou plutôt « accentué » comme on le dit dans le jargon, mot que le propos du jour m’invite presque à décomposer en « accent tué », l’accent, incarnant ici cette charmante singularité conférée par le « grain », cette imperfection de la forme et du fond. En quelques années, notre œil s’est ainsi habitué à voir des images à la netteté exacerbée, qui donne la sensation d’avoir 14/10 à chaque œil. Où tout semble découpé au couteau. D’où rien ne peut s’échapper car enfermé dans une forme aux contours hermétiques, là où avec les grains, on pouvait imaginer une certaine liberté, une certaine fluidité dans l’image. Comme si elle pouvait devenir autre chose à tout moment… L’ultra-netteté fige tout de façon artificielle. Ceci n’est pas de la nostalgie. Simplement un double constat : non seulement, cette définition n’est ni humaine ni naturelle, mais mécanique et le fruit de savants calculs mathématiques ne laissant rien au hasard, mais surtout, nous l’avons adoptée au point de l’ériger en norme et, par conséquent, de nous interroger sur la qualité – et donc la valeur – d’une image argentique pourtant plus proche de la réalité. Ce glissement d’appréciation, symptomatique d’un autre rapport au monde, distancié et en partie bercé d’illusion, me chatouille l’esprit et me bouscule…
… les rues ne sont plus indiquées donc demandez votre chemin ! Une évidence bien entendu ! En pratique, tout dépend de l’endroit où vous êtes. Où que vous soyez dans le monde, vous avez en effet deux façons de découvrir une ville que vous ne connaissez pas. Bien entendu, il y en a bien plus que deux, mais c’est parfois reposant d’aborder la vie avec une âme binaire ! La première : partir à l’aventure sans plan ni objectif précis en tête quitte à passer juste à côté de l’incontournable. La seconde : définir un plan d’attaque avec étapes prédéfinies.
Dans le premier cas, seule votre envie et votre curiosité vous guident. Peu importe, au final, que vous ne sachiez pas précisément où vous êtes. Cela fait partie du voyage. Dans le second cas, une carte peut être utile. En écrivant cela, je réalise à quel point cette phrase est potentiellement une espèce en voie de disparition. Car aujourd’hui, pour se repérer et se rendre quelque part sans effort, nombreux sont ceux qui s’appuient sur leur extension connectée : leur smartphone géolocalisé doté d’un GPS. Que c’est triste !
Pour les besoins de ce billet (et faire perdurer la magie de nos errances citadines), faisons donc cette hypothèse pré-nostalgique que vous préférez toujours lire des cartes. Le plus souvent, associées à un certain sens de l’orientation, elles suffisent amplement ! Mais il peut arriver également que ce ne soit pas le cas. « A partir de là, les noms de rue ne sont plus indiquées sur le plan, demandez votre chemin. » Retour à la phrase départ. C’est bien beau mais vous ne parlez pas javanais, ni japonais d’ailleurs, ou si peu. Même si vous êtes incapable de vous repérer finement, vous savez toutefois que vous n’êtes pas si loin du but. Alors, vous vous lancez vers l’inconnu. En l’occurrence, un épicier à qui vous essayez de faire comprendre que vous cherchez un ancien sento reconverti en café tout près d’un très vieux onsen. Fastoche !
Malheureusement, vous n’avez pas imaginé, en posant la question dans l’idiome local que votre interlocuteur allait logiquement en déduire que vous le maîtrisiez et donc vous répondre tout naturellement – c’est-à-dire très rapidement – dans sa langue natale. Interloqué mais poli, vous l’écouterez patiemment en hochant la tête comme vous l’avez vu mille fois fait depuis votre arrivée, ce qu’il interprétera comme un acquiescement et un signe de compréhension de votre part, alors que vous n’y entendez absolument rien et n’attendez qu’une chose : la fin de son interminable explication, qui vous incite à vous poser une nouvelle question. Est-elle aussi longue car fourmillant de détails sur tout ce que vous allez rencontrer sur votre chemin ou car le lieu recherché est finalement bien plus loin que vous ne le croyiez ? Evidemment, vous ne le saurez jamais.
De fait, après l’avoir remercié dix fois minimum, vous vous éloignerez lentement mais sûrement vers la première direction indiquée (et que vous aviez miraculeusement comprise), disparaitrez à un angle avant de vous arrêter net pour vous replonger dans votre carte pleine de défauts mais ayant cet avantage indéniable à ce moment de parler la même langue que vous. Là , faute d’alternative, vous combinerez les deux façons de découvrir une ville : « ça doit être par là ! » (accompagné d’un geste vague vers là bas donc). Quelques minutes après, chance ou pas, vous tomberez sur ledit sento tant convoité. Vous pousserez la porte sans y croire vraiment et vous vous poserez dans un coin avec cette sensation d’avoir traversé la terre entière pour y arriver, aussitôt remplacée par celle, délicieuse, d’être dans un monde à part.
Je ne sais pas si cela se passe comme ça aussi dans votre vie, professionnelle ou privée, mais peut-être plus professionnelle malgré tout, et, en réalité, il n’y a aucune raison pour que je sois privilégiée en la matière, mais j’ai la désagréable impression que la rapidité avec laquelle nous accédons aujourd’hui à n’importe quelle information ou n’importe quel contenu a une très mauvaise influence sur la perception que certains – appelons les, des donneurs d’ordres – peuvent avoir du travail et en particulier, du temps raisonnablement nécessaire pour réaliser un travail de qualité. Sous ce prétexte relativement récent qu’il suffit de quelques clics pour absorber tout le savoir du monde, d’aucuns croient que le monde est devenu un instantané géant, comme les soupes chinoises ou le café lyophilisé. Qu’en gros, il suffit d’un peu d’eau chaude pour que tout prenne forme, soit digeste, absorbable voire bon.
C’est un raisonnement très pernicieux qui nous place dans une position totalement absurde consistant à enfoncer des portes ouvertes comme, par exemple, rappeler que la Terre ne s’est pas faite en 7 jours, que les azulejos ne sont pas apparus comme ça, du jour au lendemain, sur les murs de l’Alcazar de Séville ou que, même pour le café soluble, il a fallu que la météo soit favorable à la croissance des caféiers, qu’ils donnent de belles graines, qu’elles soient récoltées, séchées, torréfiées, conditionnées, dispatchées, vendues, absorbées… En gros, l’eau chaude versée sur les petits grains marrons formant une montagne odorante au fond de notre gobelet biodégradable n’est que l’ultime étape d’une chaîne initiée des mois auparavant et que nous avons complètement gommée de notre conscience.
Avec le travail bien fait – qui est un noble objectif -, c’est un peu pareil : certains ont déjà oublié, bousculés par cette illusion d’immédiateté promise par la modernité et l’impatience qu’elle fait naître en chacun de nous, qu’il requérait réflexion – donc du temps -, prise de recul – donc du temps -, discussions croisées – donc du temps à nouveau, et d’autres choses encore du même acabit… Et contribuent ainsi, dans le même temps, à nier ce qu’est le travail lui-même, tout en s’étonnant que le résultat ne soit pas à la hauteur de leurs espérances. Preuve qu’ils n’ont même pas intégré leur propre mutation d’homme pressé. Ce qui est peut-être encore plus problématique car ce n’est pas leur propre fonctionnement qu’ils mettent en cause mais bien celui de ceux qu’ils sollicitent.
Tous les matins, à 9h42, assez tôt pour avoir la journée devant elle mais suffisamment tard pour éviter les bouchons matinaux, elle entre dans une des quatre grandes gares parisiennes et choisit une destination au hasard. Seule condition : qu’elle soit à 34 minutes maximum de la capitale. Ce qui offre un certain choix malgré tout. Au sud, au nord, à l’est, à l’ouest, aucune censure dans l’orientation. Dans le train, elle se met près d’une fenêtre et regarde défiler la ville… Dans ce périmètre, la nature n’est pas particulièrement reine… Arrivée à sa station du jour, elle balaye les environs et entre dans le troquet qui lui semble répondre le mieux à ce qu’elle cherche. Elle pousse la porte, répond au bonjour du serveur derrière son comptoir ou le devance dans la politesse, puis va s’installer au milieu de la salle. Commande un premier café crème, sort son sachet de fraises Tagada, puis son carnet et un stylo pour écrire. Écrire au cœur de la vie des autres qui se succèdent au fil de la journée, dans le bruit des tasses posées sur les tables après chaque lampée, des collégiens qui se retrouvent, des pieds de chaises raclant le carrelage, des bises qui claquent quand les gens se retrouvent, plats du jour récités comme la poésie culinaire, puis des couverts qui s’entrechoquent, du brouhaha qui monte progressivement midi approchant, des sonneries de téléphone portable suivies du remplaçant d’allo, des commandes scandées à la cuisine par les serveurs, de la machine à café qui crache sa caféine puis des gens qui commencent à partir, du calme qui revient, du silence qui cherche à se faire une place sans jamais y arriver véritablement… Il y a toujours une porte qui s’ouvre, une caisse qui se ferme, des « au revoir », « bon appétit ! » lancés à la volée, il y a toujours quelque chose. Cela ne s’arrête jamais. La vie d’un café fait penser à un électrocardiogramme sur lequel un médecin détecterait les symptômes d’une arythmie néanmoins régulière, avec une crise de tachycardie par là – à l’heure du déjeuner, épuisante, saoulante, lessivante -, et une de bradycardie par ci – juste après cette heure où on ne distingue plus les mots car tout se fond dans un magma verbal, porcelaine et métallique. Chaque jour, c’est le même scénario, où qu’elle aille. C’est ce rythme-là, cette chronicité qu’elle vient chercher, cette certitude que, même si les clients sont pour la plupart différents – chaque troquet a ses piliers -, rien ne viendra altérer cette succession d’actions, d’allers et venues, de bruits, d’échanges, et parfois, il est bien reposant de savoir exactement de quoi demain sera fait…
Je sais, je sais, ça commence mal ! Mais rassurez-vous, j’ai beau être une fille de la ville, je sais faire la différence entre un faisan et une poule ! Je n’en avais simplement pas sous la main. De poule. Enfin, d’image. C’est un peu comme un vendredi soir à la maison – raté donc -, à l’heure où votre estomac vous réclame son dû. Vous vous laissez porter vers le frigo en vous disant que vous ferez avec ce que vous avez sous la main… Parfois, et justement le vendredi soir, le frigo est vide ou quasi. C’est probablement pour cela que l’homme a inventé les immanquables « pleins du samedi » où tout le monde se presse, malgré les bonnes résolutions de fin de vacances, entre 10h32 et 11h43 dans les rayons de sa grande surface préférée, où tout a été changé de place pendant l’été pour que vous fassiez évoluer votre parcours habituel et découvriez de nouveaux produits, occultés jusqu’à présent puisqu’ils n’étaient pas sur le chemin enregistré dans votre GPS-interne-au-prochain-virage-tournez-à-gauche-faites-demi-tour-faites-demi-tour-faites-demi-tour… :
Samedi matin 11h02. Votre chariot, bien doté de 4 roues – je précise parce que plusieurs fois, vous vous êtes retrouvé au milieu du magasin en vous disant qu’il était bancal : forcément, il manquait une roue -, et en pilotage automatique vous traîne dans vos rayons habituels. Un bras articulé vous soulève le vôtre à l’étage du café nespression. Vous daignez à peine ouvrir l’œil quand votre main empoigne un paquet étonnamment mou :
– Tiens, le café a bougé ! Ils l’ont mis où le café maintenant ! Chaque année, ils nous font le coup ! Bon, trouver quelqu’un… Pppsttt, monsieur, excusez-moi, dites, le café, il est où maintenant ? Parce que là, je ne le trouve plus ! Vous devez bien vous amuser pendant les vacances, hein !
– Il est juste derrière vous, monsieur.
Oui, une femme aurait le réflexe de se retourner avant de lancer un SOS : « Le petit Damien cherche le café. Il est attendu au rayon miro par le vendeur qui a autre chose à faire ! »
Bref. Vendredi soir raté, miam miam. Vous ouvrez le frigo. Effroi… Les étagères sont vides. Sauf là, dans la porte, il reste des œufs. De poules. Je mets un « s » à poules car ce n’est pas parce que les œufs sont dans le même carton qu’ils sont issus de la même poule ! Réfléchissez une seconde, au rythme d’un œuf pondu par jour, ce ne serait effectivement pas rentable. Or, ce qui n’est pas rentable ne se trouve pas dans une grande surface. Vous sortez donc précautionneusement la boîte – ce n’est pas le moment d’être maladroit – et en extrayez les trois ovoïdes rescapés. Et voilà que vos yeux s’égarent sur le packaging… « Datés sur la coquille », les poules pensent vraiment à tout ! A l’intérieur, c’est carrément le roman. Petit 1 : on vous apprend que les poules ont accès à un parcours extérieur en journée. Qu’elles prennent l’air donc ! On ne sait pas combien de temps cependant ni si, elles aussi, ont des gugusses qui leur changent le paysage une fois par an pour perdre leurs habitudes – ce qui pose une autre question : quelle est la durée de vie d’une poule pondeuse ?. Petit 2 (mon préféré) : il y a un espace d’1 hectare au minimum pour 2 000 poules. Soit 5 m² par poule en moyenne. Si on rapporte cette surface à un pas de poule – 5 cm, non, et encore, quand un coq leur court après ! -, on frôle le 2 pièces-cuisine ! Ceci dit, 5 m², cela peut être un couloir d’un mètre de large sur 5 de long pour des poules taciturnes, un carré de 2,23 m de côté pour les mathématiciennes ou un cercle de 1,27 m de rayon pour les réincarnations de poney ? Les combinaisons sont nombreuses mais je doute qu’elles respectent les limitations. Les poules, je les imagine plutôt en meute, assez proches les unes des autres, à picorer des grains qui ne leur appartiennent pas, de telle sorte que, si elles ont légalement droit à 5 m², elles n’en occupent en réalité qu’un dixième… Mais bon, ne chipotons pas. Ces poules anonymes qui, indirectement, vont vous sauver de la famine ce soir ont la belle vie. Courte, mais belle !
C’est sûrement à cause des vaches françaises, assurément bien plus valeureuses que les autres, ou alors de la densité de leur lait, qui oblige les garçons de café à faire des efforts musculaires supplémentaires, ou mieux encore, de sa qualité incomparable, qui mérite salaire comme tout travail… Peut-être une taxation spéciale sur ce pourvoyeur de calcium dans la capitale ou une propension partagée par les cafetiers à prendre leurs clients pour des pigeons (j’ai pourtant cherché, sur l’encyclopédie libre universelle, mais le columba parisianis n’existe pas)… Je ne vois en effet que cela – surtout la dernière – pour expliquer que le café au lait, le café crème, le cafe con leche, le coffee with milk or cream, ou encore le latté, cette combinaison simple mais néanmoins délicate de café et de lait donc, coûte deux fois plus cher qu’un petit noir à Paris alors qu’il l’est à peine plus partout ailleurs, surtout à l’étranger. Si l’on rapporte la quantité de liquide blanchâtre versée dans chaque tasse à son prix, le lait devrait avoir le goût du safran, le vrai ! Je sais, il y a des choses bien plus préoccupantes dans la vie, mais cette cruelle injustice m’exaspère… Peut-être moins, ceci dit, que le fait de devoir payer l’eau chaude pour un café allongé. « Bah oui, le dérèglement climatique, ma bonne dame, il faut bien compenser les émissions de carbone qui s’échappent en chauffant votre eau, payer l’électricité de plus en plus chère et puis l’eau surtout… On dirait que vous ne vous rendez pas bien compte : la Terre va bientôt en manquer ! » Ah la la, elle a bon dos la planète !
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Un tour du Soleil en duos : 6e année en cours
Pour (re)découvrir en un clin d’œil et sur une seule page les micro-histoires photographiques publiées en ces lieux virtuels :
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