Photo-graphies et un peu plus…

Le fil rouge

Elle s’était longuement battue contre le courant d’air avant de finalement battre en retraite pour finir recroquevillée sur ce banc-tronc de bois brut dépareillé, et ce faisant, devenir cette frêle silhouette évanescente écrasée par ce mastodonte sublime et controversé au bardage d’oiseaux de métal que d’aucuns ont tôt fait de qualifier de mauvais augure.

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L'homme à l'attaché-case

Je l’ai repéré il y a une minute à peine, avec son pantalon noir, sa chemisette blanche et sa progression hésitante, de celle des découvertes et fascinations. C’est rare de croiser un homme avec un attaché-case dans un musée. Je le suis brièvement du regard, l’observe cadrer, avec son smartphone, les lignes alambiquées dessinées par Frank Gehry. Et je croise les doigts pour que ce moment, parfait à mes yeux, ne soit pas gâché par l’entrée, aussi intempestive que statistiquement fort probable, d’un visiteur parasite dans le champ. Le subtil et fugace équilibre de cette composition hasardeuse et fragile s’écroulerait aussitôt comme un château de cartes.

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Quel cinéma !

A l’heure où les tapis rouges du Festival de Cannes sont remisés au placard – 60 mètres quand même -, où les polémiques post-palmarès fleurissent – ce serait trop simple d’accepter le verdict d’un jury de 9 personnes -, où il va donc bientôt pleuvoir sur le court central prochainement recouvert de Roland Garros – comme chaque année depuis toujours malgré le dérèglement climatique -, j’avais envie, non pas de m’attarder sur ces vies qui défilent sur les toiles, mais plutôt sur les lieux au sein desquels ces toiles se dévoilent. Les cinémas donc. Dans la grande majorité des cas, les salles se ressemblent toutes : des sièges – souvent rouges -, tournés vers un écran – plus ou moins grand -, dans un écrin sombre – et volontiers feutré. Parfois, mais c’est de fait extrêmement rare, elles ne ressemblent à rien d’autre qu’à elles-mêmes. Ainsi en est-il du Tuschinski, à Amsterdam, considéré comme l’un des plus beaux au monde.

Avant d’aller plus loin, répondons déjà à ces deux questions qui vous brûlent les lèvres :

– C’est vrai ça, pourquoi les sièges de cinéma sont-ils toujours rouges ?

– Tout simplement parce qu’à l’origine du cinéma, qui n’est pas si vieux, les films étaient diffusés dans des salles de théâtre réaménagées où les sièges étaient déjà rouges, le bleu étant la couleur royale par excellence, et le vert, au même titre que les lapins sur les bateaux, étant proscrit pour au moins une raison – la toxicité de la teinture verte des costumes aurait eu la peau de plusieurs comédiens, et peut-être même de celle de Molière. (Message personnel : le fait que de nombreux films à effets spéciaux soient tournés aujourd’hui devant des écrans verts en est d’autant plus cocasse.)

– J’avais une autre question !

– J’en étais sûre…

– Où se trouve le plus beau cinéma au monde si ce n’est pas celui-ci ?

– Indépendamment du fait que c’est totalement subjectif, je n’en sais fichtre rien ! Mais les top 10, top 15, top 27 se trouvent en 0,34 s via un classique moteur de recherche, et mélangent allègrement des cinémas à l’architecture pérenne remarquable – dont celui-ci – à des aménagements exceptionnels temporaires – voir L’Odyssée de Pi dans une barque dans une piscine…

Retour au Tuschinski, du nom de son créateur, Abraham Tuschinski. Ce Juif Polonais arrivé à Rotterdam au début du 20e siècle, tailleur autodidacte en partance pour les Amériques stoppé net sur le Vieux Continent, était si féru de cinéma qu’il en a ouvert quatre à Rotterdam avant de se lancer dans le projet pharaonique Amsteldamois. Fin tragique pour ce rêveur et sa famille déportés puis assassinés au camp de concentration d’Auschwitz en 1942. Dans l’intervalle, son cinéma avait été rebaptisé Tivoli et servait à diffuser des films de propagande nazie… Mais cela, je l’apprends en même temps que vous. Car c’est évidemment la singularité architecturale du lieu à la façade remarquable qui m’a fait pousser ses portes et rendue béate d’admiration dès que mon corps s’est retrouvé dans le hall d’accueil. Le Tuschinski, qui fêtera son siècle d’existence dans 6 ans, est en effet une merveille architecturale mêlant subtilement Art Nouveau, Art Déco et Ecole d’Amsterdam. Balcons, dorures, vitraux, lustres, peintures, marqueteries, éclairages tamisés, tapis tissés à la main, marbres… tout, absolument tout, accroche le regard, fascine, subjugue ! Et qu’importe s’il a fallu aller voir un film adapté d’un roman français justement sur cette funeste période tourné en anglais et allemand, sous-titré en néerlandais avec des comédiens anglais, américains, français et belges (Je suis, je suis ??) pour pouvoir l’approcher de près, fût-ce dans le noir. Qu’importe également s’il a fallu passer une partie du film les jambes en l’air suite à un cri strident de ma voisine de gauche persuadée d’avoir été effleurée par un rat ou une souris ou je ne sais quoi d’autre de totalement inoffensif puisqu’elle parlait en néerlandais… Rien de tout cela ne m’a empêchée d’être totalement retournée et sidérée par l’incroyable beauté de ce monde à part et sublimement hors du temps…

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De loin

La balade qui m’a conduite ici, sur les quais de la nouvelle Meuse, a un goût d’inachevé, et, subséquemment, d’assez exceptionnel. Je suis en transit à Rotterdam pour une poignée d’heures avec un dense programme architectural et il pleut. Pas cette petite pluie fine indécise dont les gouttes semblent défier la gravité tant elles tombent lentement. Non, pas cette bruine aussi inutile qu’inoffensive, qui fait semblant de mouiller, ce qui ne l’empêche pas de m’agacer au plus haut point mais qui n’empêche pas d’avancer pour autant. Une vraie pluie désagréable, insistante, pénétrante, glaciale qui, malgré tout, bouscule un peu les plans initiaux, et donne plus envie de se lover dans un fauteuil devant une cheminée avec un bon livre et un café fumant que d’errer une heure dans une ville pourtant pleine de promesses.

Et puis, ayant déjà passé beaucoup de temps à tourner autour et surtout, sous les maisons-cubes de Piet Blom, arrivée au bord du fleuve, je n’en ai plus assez pour marcher jusqu’au Pont Erasme, le traverser, a fortiori atteindre la presqu’île Kop van Zuid et me mettre aux pieds de De Rotterdam, cette oeuvre monumentale de Rem Koolhaas. Alors, je me contente de l’observer, de là, de loin, un peu perdue dans cette brume mystérieuse gommant tout détail, un peu comme un rêve inaccessible, et je pense au monolithe noir des premières minutes de 2001, l’odyssée de l’espace. Puis je m’en vais, traînant avec moi la douce sensation d’une rencontre prometteuse mais prématurée. La prochaine fois, car il y en aura une, j’irai la toucher. Et qui sait ce qui se passera alors ?

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Le trésor

Comme le répétait si souvent Mme Gump à son fils, Forrest, qui l’a lui-même transmis à une vieille dame sur un banc public : « La vie, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Cette citation hautement philosophique pourrait également convenir au photographe, en remplaçant simplement « vie » par « photo ». Ce qui donne : « La photo, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Prenons celle-ci par exemple. Cela m’avait déjà heurtée par le passé. Je m’étais alors envoyé un post-it à moi-même, disant en substance : « la prochaine fois que tu passes dans le quartier, va voir de quoi il en retourne exactement ». A nouveau sur l’esplanade, je suis donc allée voir du côté d’Ariane et de Majunga, que je trouvais anormalement collées l’une à l’autre. La distance est certainement réglementaire mais leur hauteur biaise l’appréciation de la perspective, donnant cette impression d’extrême proximité… Je parle ici de deux tours de La Défense.

En ouvrant la boîte de chocolats et en matant cette petite boule marron claire au centre, je pensais donc avoir à faire à une douceur pralinée. En dépassant la Tour Ariane pour aller vérifier par moi-même l’intervalle entre les deux mastodontes de verre, je pensais arriver sur une coursive en plein courant d’air au milieu de laquelle j’aurais pu m’installer et me contorsionner pour faire une image à la verticale pleine de lignes de fuite. En fait, il s’agissait d’une ganache avec une inattendue petite touche de passion au cœur. En fait, il n’y avait pas de coursive, ni de courant d’air, mais une baie vitrée derrière laquelle vivait tranquillement un gouffre béant tapissé de motifs inattendus zébrant le macadam. Dites-vous bien que j’ai eu la sensation de tomber sur le trésor de Rackham le Rouge… Oui, je l’admets, ce soir, je donne dans la référence régressive. Evidemment, l’heure – soleil bien trop bas pour cette canopée moderne – n’était pas la bonne (ce qui nous renvoie au duo d’hier, Des supers positions). Alors, comme j’étais malgré tout au bon endroit, j’ai attendu, en position armée, en espérant que quelque chose se passe, ou plus modestement, passe. Et voilà qu’elle est arrivée, jaune poussin, pour se faire croquer par un passage piétons à dents ! Cela me suffisait pour cette fois. Je me suis alors envoyé un post-it à moi-même : « La prochaine fois que tu passes dans le quartier, viens plus tôt pour voir les rayons du soleil faire du ricochet sur les façades d’Ariane et de Majunga avant d’atteindre ce sol raturé ».

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Les faits miroirs

Petite, je rêvais d’être architecte. Et comme je suis restée petite, le rêve a lui-même perduré. Mais que faire d’un rêve qui insiste et qui n’est pourtant pas destiné à être réalisé ? Le contourner, ou le détourner, pour le vivre différemment.

Simplement, dans un premier temps. Avec les yeux donc. En arpentant les villes à l’affût de formes singulières, d’enchevêtrements détonants, de contractions temporelles, d’une ligne, d’une lumière, d’une couleur, d’une identité propre à chacune… Rapidement, j’ai voulu emporter avec moi des morceaux de ces cités glanés de ci de là : je les ai donc mis dans mes boîtes à images. La Nature s’est logiquement invitée dans la danse. Chez elle aussi, s’exprime une certaine forme d’architecture d’autant plus fascinante qu’elle est innée et ne doit rien à l’Homme. Et puis, plus récemment, j’ai eu envie de jouer à l’architecte, pour de faux, pour de vrai, en tout cas, sans être freinée par les contraintes fortes de la réalité ni de la réalisation. Ainsi, ai-je créé ces métastructures. De façon totalement compulsive, j’en ai généré plus de 150. En voici 65.

Elles sont déjà d’une grande diversité. Et pourtant, assez trivialement, c’est le même geste, indéfiniment et systématiquement réitéré, qui est à leur origine. Là où la symétrie simule une forme de perfection illusoire et inatteignable, la répétition d’un motif renvoie à une histoire qui se redit inlassablement… Je n’en suis pas moins envoûtée et captivée par la pureté, le mystère et la finesse décuplées de cette Nature autant que par la variété, l’étrangeté et l’élégance de ces constructions humaines ainsi assemblées.

Certaines de ces métastructures reflètent ainsi un besoin de maîtrise, d’ordre ou d’ordonnancement, dans un univers qui pourrait sembler chaotique. Directement ou indirectement, elles font écho à mes interrogations sur le temps qui passe irrémédiablement, sur le futur, sur l’évolution de notre société – tour à tour ouverte au monde, recroquevillée sur elle-même et quasi impénétrable, accueillante ou répulsive… –, et donc, à ma petite échelle, sur la place de l’Homme sur Terre… D’autres semblent anecdotiques et n’exister que pour flatter et célébrer ma quête d’esthétique. Je la revendique et ne veux pas en être gênée. J’aime être en mesure de me promener sur cette planète en n’ayant d’autre but que d’être sensible au Beau (à mes yeux bien sûr).

Toutes contribuent à imaginer un autre monde à partir de celui que nous connaissons, créant parfois un sentiment d’inquiétante étrangeté ou, au contraire, une atmosphère rassurante et réconfortante. Bref, ces images se contredisent. Comme moi entre un jour et le suivant, comme chacun de nous à un moment. Avec elles, je ne cherche pas la cohérence, simplement à illustrer un bouillonnement intérieur qui n’a d’autre modèle que celui de ce monde vertigineux et parfois insaisissable dans lequel nous vivons…

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Pour découvrir les 65 métastructures, c’est aussi ici.

Si vous êtes sur mobile ou tablette, ou si vous aimez les ebooks, vous pouvez aller là :

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La vie de travers

Garanti sans trucage ni montage malgré l’improbabilité mathématique de ce qui, de loin, ressemble malgré tout à des habitations… Je me suis simplement postée au milieu de la cour, puis j’ai visé au zénith – pluvieux par ailleurs – et tout ça est entré naturellement dans le cadre, me donnant la sensation d’être le ballon ovale convoité par des colosses aux épaules larges au cœur d’une mêlée ou, bien plus agréable, de scruter la cime des arbres en plein automne. Telle était d’ailleurs l’intention de l’architecte Piet Blom en créant cette forêt de quarante maisons-cubes inclinées à 45° au mitan des années 1980… 45°, vous avez bien lu… Assurément un exercice d’équilibriste à la conception, une expérience gravitationnelle en soi pour leurs habitants, même si les planchers sont bien parallèles au sol, et bien sûr, un spot de rêve pour le photographe…

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Memory géographique

Retourner volontairement dans un quartier d’une ville étrangère – Amsterdam en l’occurrence – pour retrouver un ensemble architectural découvert par hasard et de nuit deux ans auparavant. M’appuyer sur mes seuls souvenirs nocturnes et ceux des photographies prises à l’époque mais toujours à l’esprit – dont celle-ci – pour tenter de reconstituer le cheminement qui m’a conduite au pied de ce lotissement encore anonyme. Reconnaître des pièces du puzzle ici et là. Errer pourtant trois quart d’heures durant, sous la pluie, dans un quartier similaire et contemporain, en repassant parfois deux fois par les mêmes rues, au cas où, tout en étant intimement persuadée que le site convoité, même s’il n’est pas là, n’en reste pas moins « dans le coin ». Profiter du passage de la seule personne croisée en 30 minutes pour tenter de lui faire comprendre ce que je cherche, déceler une lueur d’espoir dans son regard et recueillir ses indications comme de précieux sésames : gauche, droite, droite, gauche, par là-bas (en néerlandais)… Appliquer à la lettre la recette et me retrouver au coeur de De Dageraad, fleuron de l’école d’architecture d’Amsterdam où la brique était reine, cité construite dans les années 1920 pour des populations ouvrières. Savourer. Reprendre quelques clichés de jour pluvieux et repartir. Soulagée et heureuse.

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L'extrapolation

Encore aujourd’hui (c’est-à-dire, plus de 3 ans après sa naissance), cette photo m’intrigue. J’en suis pourtant l’auteur. D’ailleurs, les deux ne sont a priori pas incompatibles. Pourquoi le photographe serait-il tenu de comprendre ce qu’il fait au moment où il le fait, les raisons qui le poussent à cadrer comme ceci plutôt que comme cela, à préférer tel couple vitesse/ouverture plutôt que tel autre etc ? Déclencher n’a jamais fait disparaître le mystère. Au mieux, il le fige.

En fait, à chaque fois que je regarde cette image, quelque chose d’indéfinissable me perturbe. Les formes, les couleurs, l’objet lui-même, la combinaison de tout cela… C’est d’autant plus étonnant que cette photographie n’a rien de particulier. Mis à part qu’il s’agit d’un détail. D’un bout d’ouvrage. Une extraction un peu flottante – alors que nous l’imaginons aisément lourde – et finalement assez abstraite – car sans ancrage ni à la terre, ni vers le ciel. Donc un peu surréaliste. Et c’est très certainement là, dans cette décontextualisation quasi totale et la pseudo liberté qu’elle confère à ce monolithe à rivets au pouvoir illuminateur, que réside mon trouble (et, au passage, mon attirance pour cette image).

Car, finalement, difficile de deviner la fonction de cette « brique » simplement en la regardant ou d’imaginer de quoi elle est la constituante. Ce qui laisse grand ouvert le champ des possibles. Alors que, lorsque nous voyons une image d’une épaule par exemple, nous n’avons aucun mal à nous représenter ce qui n’est pas montré, le hors-champs, à savoir le bras d’un côté et le cou de l’autre. Puis la tête et le torse. Et finalement le corps entier. En associant instantanément, spontanément et mécaniquement la partie au tout, le mystère de la partie se dissipe…

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Y voir plus clair 1

Les plus attentifs d’entre vous noteront une ressemblance manifeste et symbolique avec la photo publiée hier dans Faites vos jeux ! Une ambiance verte, des marches, un piège et une vague théorie sur la gestion du risque que je pourrais également développer ici, mais de façon plus poétique. C’est totalement fortuit. Du moins, cette juxtaposition. Le sujet l’est sûrement un peu moins puisque, dans les deux cas, je suis l’auteur de la photo. Devrais-je pour autant en déduire que mon inconscient cherche à communiquer avec moi par l’intermédiaire de mon appareil photo ? Laissons ce sujet majeur de côté pour l’instant car j’ai prévu autre chose pour ce soir. Oui, ce soir, c’est le grand déballage ! Photographique, rassurez-vous… Même si, comme nous venons de le voir, une photo n’est jamais simplement une photo…

Pas de déménagement cette fois-ci, ni de stand de bric-à-brac à installer dans un quelconque vide-grenier, mais un grand besoin de faire le vide. Ce qui revient un peu au même. C’est bientôt le printemps, la saison officielle du nettoyage, ça tombe bien ! Naïvement, je me dis que prendre un nouveau départ s’accompagne forcément d’une remise à zéro des compteurs. Idéalement, je me débarrasserais bien des piles de vieux magazines qui traînent à gauche et à droite (mais je ne les ai pas encore triés), ou je rangerais bien mon bureau (mais je n’y retrouverais plus rien), ou j’apporterais bien ce sac de vêtements végétant dans un coin depuis plusieurs mois à l’association du coin (un autre : que de coins, je suis d’accord !). Arrêtons de fantasmer : je vais me contenter de faire le vide dans mes dossiers. Sur mon ordi. C’est une grande satisfaction que de réussir à le faire. Malheureusement,  supprimer 1 ou 1000 fichiers de votre ordinateur ne change absolument rien à l’état de votre appartement ! Ou les désavantages du virtuel…

Ceci n’est pas tout à fait correct. Je ne vais pas les supprimer, je vais vous les montrer. Pour mieux m’en débarrasser et faire d’autres choix donc, puisque j’ai décidé d’écrire à nouveau sous/sur ces images. Ces images que je traîne dans le dossier des photos potentielles de la semaine, dans lequel je pioche parfois, et que je transvase dans un nouveau dossier si je ne l’ai pas diffusée. Je vous les livre d’un coup, d’abord pour la raison évoquée juste au dessus, et aussi parce que, comme pour les piles de vieux magazines, je suis fatiguée de les voir chaque semaine dans ce fameux dossier. Si elles pouvaient prendre la poussière, on ne les verrait déjà plus. Donc, les voilà, dans leur désordre naturel, sans autre lien les unes avec les autres que ceux que vous pourrez imaginer en les découvrant.

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