tags: chemin, fushimi inari, Kyoto, perspective, porte, rouge, sanctuaire, torii, vermillon
Voilà une chose que je ne fais jamais : couper des coins d’immeubles alors que je suis si près du but, c’est-à-dire, que le cadrage a été suffisamment réfléchi pour que les éléments qui doivent y figurer soient, si ce n’est entiers, au moins coupés intelligemment – à supposer que cela ait un sens -, et en tous les cas, disposés avec une harmonie totalement subjective. Bref, dans mon viseur – argentique, je le précise, même si finalement, cela n’a pas réellement d’importance pour la suite, quoique si, mais ce serait aller trop loin que de l’expliquer -, cette impressionnante tour venait innocemment flirter avec le bord gauche du cadre, sans jamais le toucher… Une tour à fleur de peau donc, sur le fil du rasoir, prête à passer de l’autre côté, mais pas sérieusement. Pourtant, la machine à tirages de lecture, dans sa cadence industrielle la rendant insensible aux subtilités humaines et la transformant en guillotine photographique, en a décidé autrement, tronquant ce petit bout d’image ridicule, cette tête, qui, à mes yeux, fait toute la différence, conférant à cette image une impression d’instabilité alors qu’elle se voulait équilibriste maîtrisée.
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Share on FacebookCela a beau être le surnom des Iles Kerguelen, je ne les ai jamais perçues sous cet angle un peu triste. Le seul moyen d’y parvenir ? Onze jours à fendre l’océan Indien à bord du Marion-Dufresne depuis l’île de La Réunion, la terre habitée la plus proche. A 3250 km. Le navire ravitailleur y dépose […]
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