Photo-graphies et un peu plus…

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Litanie… Je suis arrivée sur cette feuille avec ce mot à l’esprit. Aucune association d’idée envisageable… « énumération monotone, souvent de griefs, de plaintes. » Tout à l’heure, il y avait primesautier. Qui signifie : « qui agit de son premier mouvement, sans réflexion préalable ». Synonyme : spontané. Et puis, tout de suite, il y a « pantomime ». Soit « un mime » ou « un art d’exprimer des sentiments, des idées par des attitudes, des gestes sans parole ». En fait, je cherchais « palinodie », employé dans le sens d’une rétractation, d’un changement d’opinion. Que de mots inusités ! Jouer avec les mots, leurs sens, leur consonance, leur histoire ou celle à laquelle ils font penser… Maîtriser le maniement des lettres comme d’autres les épées…

Fascination réelle pour ces assemblages de lettres alors que j’ai parfois l’impression de tourner en rond avec un vocabulaire inscrit dans le marbre… Quelle serait-elle, cette fascination, si les pages du dictionnaire n’avaient plus de secret pour moi ? Une condition demeure. Rien ne sert de connaître les mots, encore faut-il les utiliser. Et donc avoir l’occasion de ne pas les oublier. Mais le temps est-il le seul moteur de l’oubli ? Un moteur tourne, ce qui signifie que ce qui est oublié finit toujours par revenir à l’esprit. Tout est une question d’exercice. Des stimuli ! Circulation sanguine. J’ai pensé « apoxie ». Pourquoi ? Ce mot n’existe pas. En revanche, il y a « apoplexie ». Curieusement – ou pas – c’est « une perte brutale de la connaissance et de la mobilité volontaire, due le plus souvent à une hémorragie cérébrale. » Etrange. Je terminerai sur ces mots « être ange », pour mieux partir aux royaumes des rêves. Sphère tout aussi mystérieuse…

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mais pour le moins troublante… Une demie tête de clown, la langue tirée comme l’expression saisie d’une dernière forfanterie avant quelque chose de vraiment terrible… Nous avons tous, un jour au moins une fois, rêvé d’être un passe-muraille. A une nuance près, celle d’accéder à l’autre côté et non pas d’être coupé dans son élan au beau milieu du mur… Comme ce clown visiblement, dont le reste du corps, invisible, se débat dans la pierre depuis des lustres… Reste cette face, aux traits et à l’expressivité si réalistes que l’on ne s’étonnerait presque pas de la voir ciller des yeux, pour des faces à faces, qui, il faut l’avouer, n’ont pas souvent lieu. Car, trop souvent, le badaud passe, emmuré dans son silence et mu par une force obscure l’empêchant de regarder autour de lui.

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