Photo-graphies et un peu plus…

Quand on lui montre la Lune...

… l’enfant mate l’acrobate…

… qui lui-même s’agrippe aux dattes…

… bien solidaires en grosses grappes…

… ce qui ne les empêchera pas de gâter généreusement…

… nos prochaines agapes !

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Le parfum des parfums

Il y a mille et une façons de savourer un ananas comosus… Ma préférée jusqu’à présent ? S’approcher des abords du Mékong vietnamien, s’installer dans une barque, se faufiler entre les bateaux débordant de fruits et légumes du marché flottant de Cai Rang, en repérer un plein d’ananas, s’en approcher, échanger quelques politesses avec la maîtresse des lieux, se hisser sur le toit de la barge pendant qu’elle en taille un en tranches, se délecter de sa saveur acidulée et de son jus sucré, se lécher les doigts autant que raisonnable, puis redescendre, quasi shootée, sur la frêle embarcation, deux mètres plus bas, pour éventuellement aller voir du côté des ramboutans…

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Le paradoxe de la clémentine

Nous sommes d’accord, il s’agit bien là de sapins, qui plus est lâchement abandonnés après parfois deux mois de bons et loyaux services, et non pas de clémentines. Je vous demanderai donc de faire un petit effort d’imagination et de remplacer, mentalement simplement, ces sapins de Nordmann verts par de belles clémentines de Corse oranges. Simplement, gardez le sachet, il est important.

Je me suis donc aperçue, à la dernière saison des clémentines, que j’avais un comportement étrange face à l’étal. J’ai fini par lui donner un nom : le paradoxe de la clémentine. De quoi s’agit-il exactement ? Sachez que je ne suis pas du genre à plonger la main dans la montagne d’agrumes pour déverser le tout dans un sachet plastique que j’aurais mis 2 minutes à ouvrir tout en pestant. Non, mes clémentines, je les choisis l’une après l’autre, comme si j’étais déjà en train de les manger. J’écarte bien évidemment les abîmées, les écrasées, les attaquées, les gâtées et en repère quelques unes du regard en veillant à ne sélectionner que celles dont la peau colle à la peau. Les meilleures, dit-on. Ce premier balayage m’a généralement permis d’ouvrir le sachet sans m’énerver et je peux alors y déposer tranquillement les clémentines à fort potentiel après une ultime vérification consistant la plupart du temps à les retourner dans un sens puis dans l’autre. Pourtant, alors que cette sélection raisonnée ne laisse absolument aucune place au hasard, je glisse systématiquement dans ce sac une clémentine emmitouflée dans un bout de papier publicitaire à propos de laquelle j’accepte de ne rien savoir quant à son état de santé. N’est-ce pas un brin paradoxal ?

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