Photo-graphies et un peu plus…

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J’ai appris une funeste nouvelle en début de semaine : un jour, il n’y aura plus d’éclipses totales du Soleil. Un jour, ce splendide et prodigieux pas de deux entre notre satellite et l’âme de notre système solaire baissera définitivement le rideau. Un jour, il faudra se contenter d’éclipses partielles, et encore. Certes, cette disparition définitive ne surviendra pas avant 600 millions d’années, mais tout de même… Il est des phénomènes, dont celui-ci ou celui des marées par exemple, dont on n’imagine pas qu’ils puissent avoir un début et une fin. Allégation totalement ridicule et naïve puisque tout bouge dans notre univers, au sens propre.

En l’occurrence, la Lune s’éloigne de notre chère planète bleue un peu plus chaque année… De telle sorte que le formidable miracle – ou, la formidable coïncidence – qui a fait que le Soleil est « aujourd’hui » 400 fois plus grand que la Lune et que la distance qui les sépare est, grosso modo, 400 fois celle qu’il y a entre la Terre et la Lune, faisant donc que lors de ces fameux rendez-vous diurnes, la Lune cache entièrement le Soleil, ne pourra plus avoir lieu. Cette manifestation naturelle des plus magique et poétique sera balayée par les impitoyables lois de la physique. Je savoure donc d’autant plus la chance inouïe d’être née à cette époque, chance dont je n’avais absolument pas conscience lorsque, comme des millions de personnes en Europe, j’ai pu entre-apercevoir – cumulonimbus calamitus oblige – l’éclipse totale du soleil de 1999 (j’y reviendrai d’ailleurs)… Ceci dit, qui sait à quoi ressemblera la Terre dans 600 millions d’années et si nous, homo sapiens sapiens, la peuplerons toujours ?

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category: Actus
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Et voilà, après un petit mois fort en émotions, la 2e édition d’Objectif_3280 est arrivée à son terme… 538 échos ont été postés pour cette 8e et ultime génération, ce qui porte à 1 310 le nombre de photos recueillies depuis le 1er juin et toutes liées les unes aux autres par des associations d’idées parfois limpides parfois obscures… Malheureusement, quelques branches se sont arrêtées plus tôt. On aurait aimé donner une suite à toutes les images proposées, mais ainsi va la vie… Il me semble néanmoins que les racines et les branches tentaculaires de ce 2e arbre écho-photographique sont désormais bien ancrées dans la terre, prêtes à pousser d’une manière ou d’une autre. Les chaînes et histoires créées par les 252 participants de 18 pays sont de petites merveilles (si, si) ! Merci chaleureusement à tous ceux qui y ont participé (on se parle bientôt) ainsi qu’à ceux qui l’ont suivi à distance (je ne peux que vous deviner)…  Merci à ceux qui se sont prêtés au jeu de « Perchée, sur une branche avec… » (j’en ai encore deux à poster et la boîte aux lettres reste ouverte) et qui ont bien voulu partager leurs souvenirs, leurs histoires, leurs idées, leur vie… Maintenant, il va falloir penser à l’exposition ! Tout cela est vraiment très loin d’être fini !

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Je ne le sais pas encore, mais dans quelques minutes, au détour d’un virage à 90 degrés, je serai moi-même sur cette portion de route semblant jaillir de cette terre ocre pour mieux y retourner un peu plus loin, effrayée qu’elle est sûrement par ce ciel menaçant l’Atlas proche, et qu’actuellement je m’évertue à saisir. Je ne le sais pas encore mais il y aura de la neige sur les cols que je passerai à l’horizon montagneux. A ce moment, je ne sais pas encore non plus que, amusée par le contraste, je prendrai une photo d’une borne kilométrique indiquant la distance jusqu’à Marrakech recouverte d’une fine couche de cette neige inattendue après dix jours de marche dans un désert chaud, sec et aride. Comme s’il me fallait ramener une preuve. Et sans les images, prises il y a une bonne dizaine d’années, aujourd’hui, je ne saurais probablement plus rien de tout cela. Souveir du Maroc. Pardon, souvenir.

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La terre a chaud, elle sue, elle craque. L’océan a froid, il saisit, il plombe. L’atmosphère. Ces deux-là n’arrivent pas à s’entendre. Elle montre les crocs, il lui répond en grondant. Terre et océan se repoussent l’un l’autre avec tant de force qu’émerge de cette joute naturelle un étonnant blanc nuage de colère. Qui, progressivement, ne fait qu’épaissir le mystère de cette contiguïté. Dispute thermique. C’est chaud !

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