Photo-graphies et un peu plus…

Avoir la tête ailleurs

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Non, non, je ne suis pas prise d’une soudaine fascination aviaire ! Tout cela n’est que conjoncturel (cf la cigogne malheureuse d’hier). D’ailleurs, je me souviens parfaitement m’être dit, en mettant cet oiseau dans ma cage photographique, que je ne prenais que très rarement ce genre d’images… J’entends, des piafs sur des branches. Mais, là, je ne sais pas, la tige sans vie brûlée par le froid, les herbes floues en arrière plan et dans un état similaire, la neige pas encore foulée, cette boule de poils… Je me suis laissée emportée par le lyrisme hivernal. Et les prouesses physiques de ce petit, de ce petit… j’aimerais pouvoir le qualifier, lui donner son vrai nom, mais je suis une fille de la ville plus familière des pigeons boiteux et des corneilles tempétueuses… Si un ornithologue passe par là, je veux bien m’instruire ! Bref, regardez-le, cet oiseau… On l’imagine frêle et fragile. C’est une erreur, une vue de l’esprit. En réalité, c’est une force de la nature : comment expliquer, sinon, qu’il puisse tenir sur cette tige chétive sans basculer en avant ou en arrière comme s’il faisait du trapèze et même qu’un si gros corps puisse être, toutes proportions gardées, porté par de si insignifiantes pattes ?

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Et voilà, après un petit mois fort en émotions, la 2e édition d’Objectif_3280 est arrivée à son terme… 538 échos ont été postés pour cette 8e et ultime génération, ce qui porte à 1 310 le nombre de photos recueillies depuis le 1er juin et toutes liées les unes aux autres par des associations d’idées parfois limpides parfois obscures… Malheureusement, quelques branches se sont arrêtées plus tôt. On aurait aimé donner une suite à toutes les images proposées, mais ainsi va la vie… Il me semble néanmoins que les racines et les branches tentaculaires de ce 2e arbre écho-photographique sont désormais bien ancrées dans la terre, prêtes à pousser d’une manière ou d’une autre. Les chaînes et histoires créées par les 252 participants de 18 pays sont de petites merveilles (si, si) ! Merci chaleureusement à tous ceux qui y ont participé (on se parle bientôt) ainsi qu’à ceux qui l’ont suivi à distance (je ne peux que vous deviner)…  Merci à ceux qui se sont prêtés au jeu de « Perchée, sur une branche avec… » (j’en ai encore deux à poster et la boîte aux lettres reste ouverte) et qui ont bien voulu partager leurs souvenirs, leurs histoires, leurs idées, leur vie… Maintenant, il va falloir penser à l’exposition ! Tout cela est vraiment très loin d’être fini !

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C’est bien beau d’utiliser les capots lustrés des voitures pour éviter de se contorsionner lorsque l’on veut photographier les sommets de la ville, mais ce détournement peut engendrer quelques sursauts… Parfois, en cherchant son cadrage idéal, on se sent étrangement épié. Non par les badauds qui s’interrogeraient sur la raison de cet intérêt pour un banal capot (en se demandant, pour certains, s’il n’est pas un prélude à un menu larcin), mais plutôt par quelque chose venant de l’intérieur, de derrière le pare-brise. Au volant ou même à la place passager. Une silhouette se dessine progressivement entre les reflets des branches. Un visage penché vers la vitre, légèrement incliné pour mieux vous voir… Lorsque vos regards se croisent, légèrement décontenancé, vous n’êtes alors capables que d’un seul geste : montrer alternativement le capot et l’immeuble à plusieurs reprises, en espérant que l’observateur saisira votre objectif !

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Neige, azur et sérénité. Un calme de luxe, une froide volupté… Comment autant de froid peut-il créer une telle chaleur à l’intérieur ?

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