Photo-graphies et un peu plus…
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Icares en série

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English below

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Bonjour à tous

Le grand jour est arrivé ! Comme annoncé hier, c’est aujourd’hui que Coralie Vincent et moi lançons la 3e édition d’Objectif3280, par ailleurs dotée d’une toute nouvelle présentation.

Pour ceux qui n’étaient pas là en 2010 et 2011, Objectif3280 est un projet photographique participatif, mondial, en ligne et en temps réel où toutes les photos sont, de génération en génération, liées les unes aux autres par des associations d’idées. Plus de 400 personnes de 36 pays ont participé aux deux premières éditions, composées, chacune, de plus de 1000 photos.

Je viens de poster la première photo (Génération 1), choisie pour sa polysémie, afin que les 3 personnes qui vont pouvoir lui faire écho pour cette 2e génération nous orientent dans des directions différentes. La 3e génération sera ouverte demain avec 9 photos à poster, 3 pour chacune de la génération 2.

C’est parti pour 1 mois d’aventures et d’échanges photographiques…

J’espère que vous y participerez ! A défaut, n’hésitez pas à en parler autour de vous car nous allons avoir besoin de plus en plus d’amateurs au fil de l’avancée d’Objectif3280.

Pour tout savoir ( en français, anglais et nouvellement en espagnol)

Pour participer

Vous pouvez liker la page Facebook d’Objectif3280

 

Merci d’avance et excellent week-end à tous !

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Hi everybody,

It’s the D day ! As formely announced, today, Coralie Vincent and I launch the third edition of Objectif3280 with a brand new layout.

For those where not around in 2010 and 2011… Objectif3280 is a worldwide photographic and participative project, online and in real time based on linking ideas and pictures. More than 400 persons living in 36 countries did participate to the first editions, with more than 1000 pictures each.

I have just posted the first picture (Generation 1). I chose a polysemous one so that the 3 persons who will be able to echo it lead us in 3 different directions. The 3rd generation will be opened tomorrow afternoon with 9 echoes, in response to the 3 of Generation2.

So, let’s go for a month of photographic adventures and exhilarating exchanges !

I hope you will participate and/or share this project around you. As Objectif3280 will go on, we will need more and more participants.

 

For more details (in french, english and spanish)

Participate

You can like the Facebook page of Objectif3280

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L’hiver arrive, le froid s’insinue chez chacun, vous avez déjà mis le chauffage ? Vous ne serez donc pas contre un petit tour sur Big Island, la plus grande île d’Hawaii ? Une île où eau, terre, air et feu se côtoient au quotidien et s’influencent l’un l’autre, créant une île à deux visages, l’un marqué par les volcans, l’autre par une végétation luxuriante. L’un noir et minéral, l’autre vert et végétal, tous deux illustrés par 16 diptyques.

Vous pouvez découvrir l’ebook en cliquant directement sur la couverture ci-dessous.

Cet article ainsi qu’une sélection de photos ont par ailleurs été publiés dans le numéro 6 du U magazine, pour lequel j’ai aussi fait un article sur la Californie (n°5), sur le Mont Kailash (n°4) et sur la Namibie (n°3).

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Si le voyageur peut accepter, sous certaines conditions, d’être taxé de touriste – ce qu’il est quoi qu’il en pense et malgré la connotation négative que peut recouvrir ce terme -, il est nettement moins flexible et compréhensif lorsque d’autres voudraient voir en lui un simple mouton de Panurge suivant le flux sans réfléchir. Ou les conseils de son guide de voyage dont il a indéniablement besoin tout en ressentant une petite gêne d’avoir recours à cet appendice pour appréhender l’inconnu. Dans ce contexte nimbé d’illusions, ce que le voyageur aime par dessus tout est donc cette sensation de ne pas être un touriste comme les autres.

Imaginez donc sa fierté lorsqu’un autochtone avec qui il a sympathisé partage ses plans préférés, ceux-là même qui ne se trouvent pas dans les anti-sèches du migrant temporaire qu’il est et qui sont à peine indiquées sur les cartes. « Là, sur cette route, entre telle ville et telle autre, une piste partira à la perpendiculaire, il ne faudra pas la rater car il n’y a aucune indication, vous bifurquerez là et ensuite vous devrez rouler une bonne dizaine de minutes avant d’atteindre cette petite plage magnifique et isolée que seuls les gens du coin connaissent… » Bien évidemment, le voyageur ne verra la fameuse piste que seulement après l’avoir dépassée, il pestera le temps de son demi-tour à la hussarde tout en souriant légèrement, conscient de n’avoir jamais été aussi près d’un endroit « spécial ». Chaque virage sera une aventure en soi et lorsque, pour la première fois, il apercevra ladite plage au loin, effectivement perdue au milieu de nulle part et peu fréquentée, il garera sa voiture sur le bas-côté pour immortaliser cet instant avant d’achever son trajet et de foncer tête baissée dans une eau qu’il ne pouvait imaginer si translucide et turquoise. Et là, tel un poisson dans l’eau, il pensera que, définitivement, il n’est pas un mouton.

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On dirait une peau de serpent aplanie voire un gros plan de nanotube de carbone… Mais le rectangle bigarré dans le premier tiers de l’image vient bousculer le quiz pictural. C’est beaucoup plus simple que cela ! Une serviette de bain, séchant sur un garde-corps sinueux. Et trois étages au dessus, les seuls rescapés d’une catastrophe sans précédent perdus sur une façade tour à tour captivante, mystérieuse et aussi belle qu’effroyablement monstrueuse. Du fait de sa taille, partiellement montrée, mais aussi de la répétition systématique et abusive d’un motif devant manifestement rappeler le va-et-vient permanent des vagues de l’océan Pacifique sur le sable chaud de Waikiki sur lequel elle est plantée, et enfin du fait de la froideur que cette combinaison dégage. Cette façade fait face au paradis supposé – palmiers, eaux turquoises, sable fin, soleil – , mais plus je la regarde, plus je lui trouve des allures de purgatoire et plus j’en viens même à douter de l’humanité de ces deux-là ?

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