Photo-graphies et un peu plus…

Petit à petit...

Vous ai-je déjà dit combien j’aimais les briques ? Et bien, voilà, sachez que je suis fan des briques ! Des briques de toutes formes, de toutes couleurs, de tous pays. Et savez-vous ce qui m’attire tant dans la brique ? Son potentiel ! Tout le bonheur qu’elle porte en elle sans le savoir, encore…

Une brique seule, c’est un bon départ et même un élément primordial, mais ça n’a l’air de rien, une brique. En revanche, une brique + une brique + une brique + une brique + …, c’est un mur puis une chambre puis une maison ou une école ou un dispensaire. Chaque brique est essentielle mais ne vaut rien sans celles qui sont en dessous, au dessus ou sur les côtés, et auxquelles elles sont « soudées ». La brique ne prend vie et sens que grâce aux autres briques.

Je pourrais écrire, un peu comme les hommes. Je me contenterais de dire, un peu comme ces duos photo-textuels que j’ai posés comme on empile les briques, les uns après les autres. Chaque jour. Sans trop réfléchir. Avec la passion de l’artisan. Je les ai laissées sécher à l’air libre, aux yeux de tous. Et voilà que cela fait aujourd’hui 6 ans que je les accumule, les briques. Loin de moi, pourtant, l’envie d’ériger une quelconque forteresse entre nous. Je serais même plutôt branchée ponts, voyez-vous. Ceux qui font passer d’un monde à l’autre, d’une idée à l’autre, d’une personne à l’autre, d’un univers à l’autre, sans se lasser ni s’arrêter.

Et si j’ai encore mille idées dans mes carnets, et encore bien plus de photographies à partager dans mes dossiers, je vais quand même marquer une petite pause dans ces billets quotidiens, sans trop savoir encore sous quelle forme ou quel format ces humeurs photographiques reviendront ni quand. Peut-être à nouveau des photos seules, peut-être des semaines thématiques, des séries (j’ai 4 ans de retard dans le tri raisonné et raisonnable de mes images : il faut que je m’y attèle sérieusement, sinon la question « à quoi bon les faire ? » s’imposera de plus en plus)…

Quoi qu’il en soit, je ne vous laisse pas le ventre vide puisqu’il y a plus de 2 200 articles sur ce site et personne ne les a tous lus/vus… Pour remonter le temps de ces 6 dernières années, c’est , ou , ou ici, ou encore , ou ici ou enfin … Merci encore à tous ceux qui ont régulièrement rendu visite à ces pages, et à moi a fortiori ! A bientôt, d’une manière ou d’une autre !

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Tour du soleil 5

J’ai laissé passer la date ! C’est un peu comme ces anniversaires que nous oublions de souhaiter le jour même alors que nous avons passé les jours précédents à y penser et à nous répéter : « Surtout, ne pas oublier de l’appeler ! Surtout, ne pas oublier de l’appeler ! Surtout, ne pas oublier de l’appeler ! « . Oui, je répète… Et que nous nous retrouvons donc tout penaud, un jour après au mieux, trois parfois, la semaine suivante au pire, à composer le numéro de ladite personne – en fait, même plus, nous allons juste chercher son nom dans notre répertoire : qui apprend les numéros de téléphone par cœur aujourd’hui ? -, à bafouiller un désolée-joyeux-anniversaire-en-r’tard-mais-je-n’ai-pensé-qu’à-ça-pourtant-tu-m’en-veux-tu-m’en-veux-pas? – en fait, même plus, car aujourd’hui, Facebook pense à la paix des ménages amicaux et nous envoie des notifications nous rappelant que « c’est l’anniversaire d’untel ou d’unetelle (c’est vraiment ça, le féminin ?) aujourd’hui » : résultat, je suis sûre que nous n’avons jamais autant souhaité d’anniversaires que ces dernières années ! Heureusement, ceux qui ne sont affiliés à aucun réseau social ont encore la liberté d’oublier les dates d’anniversaires de leurs « ami(e)s ».

Toujours est-il que j’ai laissé passer la date. Celle du 1er mars 2015. Tout rond ! C’était le 5e anniversaire du « Tour du soleil en duos ». Autrement dit, cela fait 5 ans et une semaine que, chaque jour, je poste « quelque chose » sur ce site. Exclusivement des photos avec titres cette dernière année, mais beaucoup de textes se promènent dans les archives (que je vous invite d’ailleurs à consulter)… Et comme pour les 4 précédentes années, les 365 images de ce 5e tour sont toutes rassemblées sur une page unique : tadam ! Survolez-en une et elle s’agrandira. C’est joli, c’est pratique et c’est aussi l’occasion de porter un regard un peu plus global voire analytique sur un an de photos partagées, peut-être de tirer quelques conclusions hâtives aussi : « Hum, c’est pas très cohérent quand même, ça part dans tous les sens ! », « Hum, c’est très bleu quand même ! », « Hum, c’est bizarre quand même, elle a souvent posté des photos en noir et blanc le 9 » (ce qui me fait penser à une œuvre récemment découverte au Palais de Tokyo, à l’occasion de l’exposition « Le bord des mondes », dont je ne retrouve ni le nom ni l’auteur, réputé autiste asperger, qui mettait en évidence que tous les crashs d’avion entre telle et telle période avaient eu lieu un dimanche et que, de fait, il était préférable de choisir un autre jour pour une virée aérienne). Mais si, il y a un lien ! Quoi qu’il en soit, je vous laisse avec ces images du passé voire dépassées, et me remets en condition pour les accompagner – et réciproquement – de quelques mots…

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Certains détestent les anniversaires car ils rappellent que le temps passe inexorablement et cette cruelle réalité que la fin se rapproche, et avant elle, un certain état certain de vieillesse pour lequel nous n’avons pas toujours de tendres pensées… Paradoxalement, je suis effrayée par cette fuite en avant du temps mais je n’ai aucun problème avec les anniversaires. Celui de ce jour encore moins ! Cela fait en effet 3 ans que chaque soir, je me poste derrière mon écran, où qu’il soit et quel que soit le décalage horaire (ce qui ne change rien effectivement), pour alimenter ce site.

Dans ce gavage raisonné et raisonnable, je ne suis pas certaine de poursuivre un but précis si ce n’est le fil de mes envies ou pensées du moment. Je pensais d’ailleurs m’arrêter au bout de la première année, comme si avoir tenu 365 jours suffisait amplement. Mais finalement, il n’y avait aucune raison pour que cela s’arrête. Et j’ai continué. De l’autre côté de l’océan, avec un peu plus de temps pour écrire et réfléchir, et inversement. L’an passé, à la même période, je me souviens parfaitement, j’hésitais encore, arguant que 730 jours de partage photo-textuels constituaient déjà une base largement exploitable et qu’il fallait que je m’attèle au tri… Et voilà qu’une nouvelle année a passé, un peu comme une lettre à la poste en tarif prioritaire, et qu’ils sont maintenant près de 1 100 duos à se cacher dans les arcanes de ce site (ce qui rend le tri encore plus tendu…).

Forcément, la question du sens se pose : pour quoi ou pourquoi continuer ? Car je ne peux pas faire autrement ; car j’aime passer des heures à chercher une photo précise (mais pourquoi n’ai-je pas mis des mots clés à toutes mes images au moment où elles intégraient ma machine ?) ou à écrire un texte que j’estimerai parfois dénué d’intérêt à la fin ou au contraire dont je serai fière ; car, surtout, j’aime cette possibilité de partager cet amour des images et des mots, et à travers eux, ma vision du monde, avec vous, qui que vous soyez et où que vous soyez. Ce que je sais est que vous êtes de plus en plus nombreux, entre 450 et 500 chaque jour a priori (incluant les moteurs de recherche, les erreurs d’orientation, les chasseurs de spams…), un nombre qui me fait croire que mes outils statistiques se trompent mais qui flatte aussi mon ego (finalement, ce n’est pas grave si ce sont les moteurs de recherche, les erreurs d’orientation, les chasseurs de spams qui sont, peut-être, mes plus fidèles visiteurs !).

Alors, bon anniversaire à vous aussi ! Merci de votre présence, même virtuelle ; de vos retours, parfois réels ; de vos encouragements, toujours chaleureux… Je vous proposerais bien une part de gâteau, mais je ne suis pas sûre que celui-ci soit réellement un cadeau !

++++

Comme il y a 2 ans, et l’an dernier, toutes les images de ce 3e tour du soleil en duos sont rassemblées sur une unique page

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Et voilà, après le 2 en 1, et parfois le 3 en 1, voici le 365 en 1 ! Non, il ne s’agit pas du téléphone portable nouvelle génération. Enfin, 365… Un peu moins en réalité, ayant été victime, dans l’année, de plusieurs coupures Internet parfois indésirables et parfois désirées… Voici donc rassemblés sur une seule et même page les 365 – x duos, les x étant incarnés par un simple carré noir, le vide par excellence sur lequel il n’y a pas lieu de s’attarder.

Comme avec le premier Tour (22/02/2010 à 22/02/2011), il suffit donc de se rendre sur la bonne page, ou en cliquant directement sur la photo ci-dessus, pour tout (re)découvrir d’un bloc ! Survolez une image et elle s’agrandira, laissant apparaître le début du texte s’il existe ; cliquez dessus, le duo s’ouvrira dans un nouvel onglet et vous pourrez lire son histoire liée dans son intégralité…

Et si vous aimez, n’hésitez pas à vous manifester en cliquant sur le cœur présent sous chaque image ! Cela me fait toujours plaisir de voir ce compteur grimper… Et jusqu’à présent, le record atteint, par deux fois, est de 15. C’était le 1er janvier 2012 pour le passage à la nouvelle année et, le 24 novembre 2010 pour un duo qui, comble de l’ironie, ne comportait pas de photo mais un rectangle blanc, désespérément vide… pour la simple et bonne raison qu’il portait sur ces photos que l’on ne réussit pas à faire pour une raison ou pour une autre : la fameuse PPF ou photo pa(s/r)faite. D’ailleurs, j’en ai malheureusement une nouvelle à ajouter à la liste. Dans un grand magasin, rayon parfums. Sur la droite, une marque chic a son propre boxe. Deux ambassadeurs (de la marque seulement) discutent dans un coin. Et sur le côté, sont posées deux grandes colonnes cylindriques transparentes de 2m de hauteur et 90 cm de diamètre. Dotées d’une porte, elles sont vides, mais je vois instantanément ce qu’elles pourraient être : deux machines de téléportation ! Je me prends alors à rêver à un double cliché humoristique : sur la première photo, une personne serait dans le premier tube ; et sur la seconde, elle serait bien évidemment dans l’autre tube, l’air un peu affolé. Rien d’autre autour n’aurait bougé… Et bien, je l’ai imaginée, mais je ne l’ai pas faite. Je n’ai pas osé. PPF. Bref, vous pouvez profiter de la rediffusion maintenant avec Un tour du Soleil en duos : le retour !

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Typiquement, une photo de route. Non, de train. Non, de route. Je ne sais plus. Je ne me souviens plus que de cette sensation éprouvée d’un équilibre naturel formé par ce trio : l’arbre, fragile mais résistant, sur la crête d’une colline désertée sauf par la broussaille ; un nuage tentaculaire et temporairement protecteur ; un astre solaire irradiant, à la fois menaçant et salutaire, autour duquel nous tournons en pensant que c’est lui qui tourne en rond… Le dialogue entre ces trois éléments me saute aux yeux. Comme une évidence.

Et c’est sur cette évidence que j’achève ce deuxième Tour du soleil en duos. Deux ans donc que je poste quotidiennement quelque chose. Ce qui commence à faire un paquet de choses. Et comme avec tout paquet de choses, deux options se présentent : soit on les oublie en les mettant dans un coin (et un coin virtuel ne prend pas beaucoup de place contrairement aux cartons), soit on essaye d’en faire quelque chose… La première est plus facile, mais invite à se poser une question : à quoi bon cette discipline quotidienne si ce n’est pour aboutir à « quelque chose » ? C’est une vraie question : ce que l’on fait doit-il avoir un but autre que celui de le faire, sur le moment, sans se projeter plus loin ? Par exemple, si je n’essayais pas de sélectionner quelques duos sur les 730 présents sur ce site et d’en faire un livre, par exemple, serait-ce ne pas aller au bout de la démarche initiée il y a deux ans ? Je ne sais pas. Mais j’ai envie d’essayer. J’entends souvent : « Qui ne tente rien n’a rien ! » ou « Tu (un « tu » général) n’as rien à perdre ». C’est totalement vrai, et pourtant, ça n’aide pas toujours.

Ce qui m’aide à rêver ? Le fait qu’il y ait vraisemblablement (c’est les stats qui le disent) une moyenne de 300-350 visites par jour sur ces pages, avec des pics rarement compréhensibles et des bas tout aussi obscurs… Cela a donc peut-être un sens de rêver et j’en profite pour vivement remercier cet auditoire en grande partie invisible. Alors, voilà, c’est décidé, je vais faire un tri. Et le tri prend du temps. Et ces duos prennent du temps. Et en même temps, je n’arrive pas à me résoudre à arrêter. Donc, je ne sais pas ce qui va se passer dans les prochains jours. Peut-être des photos et une légende bien sentie. Quelque chose de non systématique. J’ai plein de choses en rayon : un carnet de bord phototextuel réalisé sur un mois de préavis, une série de photos sur l’engagement social et politique des citoyens de Berkeley par l’intermédiaire de leurs fenêtres, des traversées continentales où tout finit par se mélanger… Ce sont rarement les projets qui manquent. Mais le temps. Or pour avoir du temps, il faut donc savoir s’arrêter, pour pouvoir le remplir avec autre chose. C’est très subtil le temps. Il faut sûrement une vie entière pour commencer à comprendre comment il fonctionne. Avant la fin, on ne fait que tâtonner, se laisser balloter… Et après, et bien, c’est trop tard !

En attendant, j’ai donc fait un double nœud. Mes chaussures sont bien attachées. Je peux avancer sereinement. Notamment vers un projet que je co-mène avec Kristophe Noël depuis novembre : Médyn. Le premier numéro de ce magazine de créations contemporaines devrait bientôt être diffusé sur la toile et trouver un écho écho sur ce site.

Bon allez, à demain ! Ou après-demain après tout !

PS : le premier Tour du soleil en duos est toujours visible ! Le deuxième arrive bientôt sous la même forme.

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Un jour de février 2010, le 22 précisément, près d’un an après la création de ce site où il ne se passait pas grand chose à vrai dire, j’ai pris une décision : celle de m’imposer un rendez-vous quotidien avec deux de mes passions, les mots et les images, et de me servir tour à tour de l’une ou de l’autre, pour servir l’autre ou l’une à travers ce que j’ai appelé, quelques mois plus tard, des duos. Des micro-histoires photographiques. Une photo, un texte, rarement en rapport avec l’instant présent, même si toujours dictés par l’humeur du moment. Des duos jetés en pâture dans la jungle du Web, totalement invisibles donc. Au fil du temps, je me suis laissée prendre à mon propre jeu, celui d’avoir, chaque jour, quelque chose à dire ou du moins à présenter. Et de révolution en révolution, notre planète a fait le tour du Soleil. Quand le 22 février 2011 est arrivé, j’en étais donc à mon 365e duo. Je bouclais la boucle, comme on dit, assez fière d’avoir tenu le rythme sur la durée. Que s’est-il passé le 23 février ? Rien. J’ai laissé passer un jour sans, histoire de. Et puis, je me suis remise à l’ouvrage, chaque jour, sauf quelques uns (la petite liberté que je me suis donnée à l’issue de la première année…). Mais c’est une autre histoire.

Il y a quelques mois, j’ai lié ces 365 premiers duos entre eux, par leurs mots, faisant subjectivement écho à un autre duo, de telle sorte qu’il suffit, en théorie, de piocher un duo dans cette période pour que, de lien en lien, on en fasse le tour. Une porte d’entrée pour découvrir ou redécouvrir ces histoires. Qui s’accompagne aujourd’hui d’une deuxième approche, visuelle cette fois-ci, rendue réelle grâce, à nouveau, à Coralie Vincent (la webmestre de ce site). Il est toujours plus facile d’avoir des idées que de les réaliser… Et quand je dis : « ça pourrait être beau d’avoir toutes les images des duos sur une seule page, de passer dessus pour qu’elles s’agrandissent et que l’on ait le début du texte, et que l’on puisse cliquer sur l’image pour accéder au duo dans un autre onglet… », suivi d’un « c’est possible ? » qui ne laisse pas vraiment d’autre choix qu’un « oui », elle répond « oui ! Je ne sais pas trop comment pour le moment, mais je vais trouver. » Et évidemment, elle trouve. Je la remercie donc infiniment car, sans son aide plus que précieuse, mes petites idées resteraient virtuelles… C’est, à mon sens, la pire chose qui soit dans la vie d’une idée. Sauf pour les mauvaises.

Arrivée à ce point de l’histoire, je me hâte donc de vous inviter à un petit voyage dans le temps et l’espace avec Un tour du Soleil en duos. Là, sous vos yeux ébahis (si, si…), vous pourrez donc papillonner de jour en jour, ne faire que survoler les images pour les voir en grand ou aller plus loin, en cliquant sur elles et découvrant les textes entiers dans un autre onglet… Bonne visite !

PS 1 : La page peut mettre un certain temps à se charger, proportionnel à l’efficacité de votre connexion Internet… D’avance, merci pour voter patience…

PS 2 : N’hésitez d’ailleurs pas à cliquer sur les « + » à côté du cœur sous chaque duo… C’est une sorte de baromètre qui me permet de savoir, d’une part, que vous existez, et d’autre part, que vous avez apprécié.

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