Photo-graphies et un peu plus…

Tour du soleil 5

J’ai laissé passer la date ! C’est un peu comme ces anniversaires que nous oublions de souhaiter le jour même alors que nous avons passé les jours précédents à y penser et à nous répéter : « Surtout, ne pas oublier de l’appeler ! Surtout, ne pas oublier de l’appeler ! Surtout, ne pas oublier de l’appeler ! « . Oui, je répète… Et que nous nous retrouvons donc tout penaud, un jour après au mieux, trois parfois, la semaine suivante au pire, à composer le numéro de ladite personne – en fait, même plus, nous allons juste chercher son nom dans notre répertoire : qui apprend les numéros de téléphone par cœur aujourd’hui ? -, à bafouiller un désolée-joyeux-anniversaire-en-r’tard-mais-je-n’ai-pensé-qu’à-ça-pourtant-tu-m’en-veux-tu-m’en-veux-pas? – en fait, même plus, car aujourd’hui, Facebook pense à la paix des ménages amicaux et nous envoie des notifications nous rappelant que « c’est l’anniversaire d’untel ou d’unetelle (c’est vraiment ça, le féminin ?) aujourd’hui » : résultat, je suis sûre que nous n’avons jamais autant souhaité d’anniversaires que ces dernières années ! Heureusement, ceux qui ne sont affiliés à aucun réseau social ont encore la liberté d’oublier les dates d’anniversaires de leurs « ami(e)s ».

Toujours est-il que j’ai laissé passer la date. Celle du 1er mars 2015. Tout rond ! C’était le 5e anniversaire du « Tour du soleil en duos ». Autrement dit, cela fait 5 ans et une semaine que, chaque jour, je poste « quelque chose » sur ce site. Exclusivement des photos avec titres cette dernière année, mais beaucoup de textes se promènent dans les archives (que je vous invite d’ailleurs à consulter)… Et comme pour les 4 précédentes années, les 365 images de ce 5e tour sont toutes rassemblées sur une page unique : tadam ! Survolez-en une et elle s’agrandira. C’est joli, c’est pratique et c’est aussi l’occasion de porter un regard un peu plus global voire analytique sur un an de photos partagées, peut-être de tirer quelques conclusions hâtives aussi : « Hum, c’est pas très cohérent quand même, ça part dans tous les sens ! », « Hum, c’est très bleu quand même ! », « Hum, c’est bizarre quand même, elle a souvent posté des photos en noir et blanc le 9 » (ce qui me fait penser à une œuvre récemment découverte au Palais de Tokyo, à l’occasion de l’exposition « Le bord des mondes », dont je ne retrouve ni le nom ni l’auteur, réputé autiste asperger, qui mettait en évidence que tous les crashs d’avion entre telle et telle période avaient eu lieu un dimanche et que, de fait, il était préférable de choisir un autre jour pour une virée aérienne). Mais si, il y a un lien ! Quoi qu’il en soit, je vous laisse avec ces images du passé voire dépassées, et me remets en condition pour les accompagner – et réciproquement – de quelques mots…

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Aujourd’hui, c’est donc Anne Bleuzen.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Ce n’est qu’une manière de voler quelques moments appéciables ou remarquables au flot du temps qui passe. Je ne me déplace guère avec mon appareil photo, même si je le regrette régulièrement car ces moments appréciables ou remarquables ne sont (heureusement) pas toujours prévisibles !

Quelle est l’histoire de cette photo (Groix après la grisaille, G2-1) ? Cette photo a été prise en juillet 2009 lors d’un séjour à l’île de Groix, qui est un peu mon éternel retour : enfant, j’ai passé de nombreux étés en famille sur cette île située en face de Lorient. J’y retourne de temps à autre depuis une dizaine d’années et certaines images du temps jadis sont alors toujours réactivées d’une manière qui me surprend. Cette photo est un détail de la plage des Grands Sables : après une matinée de grisaille – comme souvent – le ciel est soudain devenu très clair, donnant à cette plage quasi déserte une allure d’Eden. En quelques minutes, le soleil a fait éclater les couleurs : le bleu du ciel, blanc du sable, les couleurs vives de ce modeste poste de secours en bois, le vert des arbres en surplomb de la plage.

Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? La composition de la photo de Vancouver, toute en couches horizontales, m’a immédiatement fait penser à cette photo de Groix. Son titre aussi, « après la pluie ». Sans oublier le clin d’oeil océanique.

Demain, Ludovic Ligot se posera sur la branche.

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