Photo-graphies et un peu plus…

“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’écho-munauté… Pour poursuivre la journée, Gilles Rieu.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Pendant longtemps je n’ai pas voulu prendre de photo car je préférais être vraiment là où j’étais sans être préoccupé par ce petit appareil qui me demanderait à chaque fois que je serais devant une scène intéressante de prendre le temps de choisir qu’elle image je voulais ramener… et pendant le cadrage j’avais peur de perdre cet instant magique, pour ne le redécouvrir qu’en partie et déformé à mon retour… A présent de temps à autre j’accepte d’immortaliser des instants au gré des opportunités que j’ai, car je prends rarement un appareil.

Quelle est l’histoire de cette photo (Voyage au bout de Brooklyn, ça a commencé comme ça, G5-2) ? Depuis longtemps je voulais prendre ce mur en photo… et en fait je me suis aperçu que je désirais garder cela pour moi ! Derrière ce mur il y a un Bar qui est resté longtemps clandestin et qui à présent habite un lieu de concert très underground… Il faut vraiment connaître l’endroit pour trouver l’entrée!

Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? Dès que je vois un véhicule du type WW au Cinéma : le voyage sur la base du road movie… et bien sûr cela ne peut aboutir pour moi qu’à New York, ma ville et ma destination de prédilection… et puis à San Francisco, je n’avais pas pris de photos… C’est le moment de relire « les clochards célestes »  : pas besoin de fusée pour aller au ciel !

J’ai réalisé une histoire photographique sur Gilles Rieu, Autour de Gilles, que je vous invite à découvrir en français ou en anglais.

Rémy Chollet sera le prochain à se poser sur la branche…

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour commencer la journée, un petit peu de lecture avec Marc Winkler.

What is the place of photography in your life? In my life, photography is to remember things and events and to make beautiful things.

What is the story of your picture (Yellowknife front yard, G4-11)? We just liked the look of the summer chairs in the winter.

Why association of ideas led you to this picture? The lightpole in our front yard echoes the eiffel tower.

Et tout de suite,

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour finir ou commencer la journée, un peu de lecture avec Frédéric Blin.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? C’est quelque chose que j’aime bien faire, et regarder. Je ne dirais pas que c’est important, mais c’est une des choses qui rend la vie plus agréable.

Quelle est l’histoire de cette photo (Elévation spirituelle, G4-19) ? Elle a été prise en vacances en août 2010 sur l’île de Kiji, en Carélie (Russie), lors d’un voyage dans la famille de ma femme. Il s’agit d’un musée à ciel ouvert, avec des reconstructions de nombreux bâtiments caréliens traditionnels : églises, fermes, moulins… Cette photo représente la principale église, et a la particularité d’être construite sans aucun clou, mais uniquement par assemblage des pièces de bois entre elles. L’île est classée au patrimoine mondial de l’Unesco

Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? La thématique de la hauteur, l’élancement vers le ciel.

Le prochain à s’asseoir sur la branche sera Marc Winkler.

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour bien commencer la journée, un peu de lecture avec Matthieu Fargeas.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Une grande place. Enorme en fait ! En réfléchissant à ta question, je me suis aperçu que je pourrais en parler des pages. Tellement il y a dans ma vie d’évènement, de souvenir, de rencontre, d’amitié où la photographie a sa place.

Je ne sais plus à quel âge j’ai eu mon premier appareil photo. Mon grand-père avait un petit sac qu’il avait aménagé pour tout son matériel photo. Il faisait des albums photos avec légende, numérotait toutes les photos, conservait tout ça soigneusement. Et surtout, nous montrait les photos et racontait les histoires qui entouraient les photos. Je crois qu’il faisait de bonnes photos en dehors des classiques photos de famille. Je pense qu’il m’a beaucoup influencé. Ca a toujours été la personne à qui j’étais le plus fier de montrer mes photos. Je me demande ce qu’il penserait en voyant mes photos numériques classées dans l’iphoto de mon ordi.  Je fais donc des photos tout le temps mais avec des hauts et des bas. Il peut m’arriver de ne pas en faire pendant des mois et puis d’en faire des centaines en une journée. Il faut que je sois dans un certain état d’esprit pour avoir l’envie. J’aime aussi bien prendre une photo « souvenir » qu’une photo « artistique ». L’aspect « mémoriel » est très important aussi. Par exemple quand je quitte une ville sans y avoir fait de photo, j’ai un sentiment de frustration. J’ai l’impression que je n’aurais plus de trace dans ma mémoire de ce lieu.

L’arrivée du numérique a été perturbante, je voulais rester à l’argentique. Je continuais de faire tirer mes photos en labo puis est arrivé le moment où j’étais toujours mécontent des tirages. J’ai failli arrêter.

Il y a bientôt dix ans, dans mon boulot, j’ai eu à utiliser les premiers numériques de ma vie tout en découvrant l’univers Mac. J’ai vite été converti. Quand j’ai dû partir au Congo, pays humide, poussiéreux et où les photos ne sont pas toujours les bienvenues, un petit numérique étanche et discret était une évidence et j’ai sauté dans cet univers pratique, rapide, communicatif. Tout en continuant de faire de l’argentique. Depuis plus d’un an, j’ai toujours un appareil sur moi. Je ne fais pas plus de photos qu’avant ! Mais mes photos finissent sur disques plus ou moins durs et, ça, je n’aime toujours pas. Merci à toi de leur donner une occasion de promenade !

En dehors de cette pratique, j’ai toujours lu de la presse photo. Je profite d’ailleurs de cette discussion sur la branche pour conseiller à tous ceux qui s’intéressent à l’actualité et à la photographie de lire Polka magazine (qui se trouve aussi partiellement sur le net pour ceux qui ne sont pas en France). Ma période parisienne a été envahie de visite d’expositions (comme Paris peut l’offrir à l’envi) ce n’est pas toi qui va me contredire. En revanche j’ai peu de bouquins sur la photo et malgré la chance que j’ai de travailler depuis un certain temps en contact plus ou moins fréquent avec des photographes connus (ou non !) je n’en ai pas profité pour collectionner les dédicaces ou les cartes de visite. En revanche il y a un an, je suis devenu, à ma grande surprise, collectionneur de tirages. Si cinq photos, du même photographe, peuvent être considérées comme une collection…

Quelle est l’histoire de cette photo (Porte fermée, intrigante, G4-2) ? J’étais allé à Essaouira en solitaire. Meilleur moyen de faire des photos. Je me promenais donc dans la vieille ville, une après-midi, et beaucoup de magasins étaient fermés. Je me suis aventuré dans un derb pour faire des photos d’une porte murée et surmontée d’une arche en pierre. En arrivant au fond de l’impasse, j’ai découvert un passage couvert où se trouve cette taverne. Je n’avais pas beaucoup de recul pour prendre la porte en entier. La lumière était faible. Mais la porte me plaisait, l’inscription aussi. Alors j’ai essayé de faire au mieux. Je n’étais pas trop content  de moi, mais quand j’ai réalisé qu’il y avait une faute d’orthographe je me suis dis que ça valait quand même le coup de la garder. A l’heure actuelle je ne sais toujours pas ce qu’est cette taverne. Une excellente raison de retourner là-bas!

Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? A chaque fois que j’accroche une photo dans l’arbre, je fouille dans ma mémoire la photo qui peut faire écho à l’une de celle ayant retenue mon attention. Et j’essaye de publier une photo que je trouve bonne. Je ne suis pas spécialement satisfait de celle là d’ailleurs comme je l’ai dis, mais elle s’est imposée. Le détail du cadenas sur la porte de la photo de la génération précédente a retenu mon attention. Je ne me souvenais pas si j’avais une photo d’un détail qui pourrait faire échos mais je savais que j’avais des photos de porte. Et quand j’ai vu celle de la « taverne des pêcheures » je me suis dis que c’était la bonne. Les couleurs, les multiples ferrailles fermant la porte. De plus, je me dis que les autres détails de la photo ouvrent de multiples portes pour la génération suivante.

Dans quelques heures, Frédéric Blin montera sur la branche…

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour poursuivre la journée, Caroline Rossignol.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Je photographiais en voyage avec un appareil argentique. Maintenant, je me suis faite au numérique et photographie tous les jours mon enfant !!!

Quelle est l’histoire de cette photo (Toujours plus fort ce Kapoor, G4-20) ? En visite  autour du Léviathan d’Anish Kapoor, j’ai essayé de capter la monstruosité de l’œuvre, son côté » je vais vous écraser ». Cette photo met en scène le contraste entre le plein, le lisse, le noir et l’impression de  lourdeur  de l’œuvre d’Anish Kapoor avec la dentelle et la luminosité du toit du Grand Palais.

Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? Tout simplement le titre de la photo de la génération précédente: « Toujours plus haut »…ça m’a fait penser au défi qu’Anish Kapoor et les autres artistes invités relèvent tous les ans, depuis 4 ans ,  à Monumenta au Grand Palais: « Toujours plus fort… »

Demain, Matthieu Fargeas sera l’invité de la branche…

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour débuter la journée, Caroline Rousseau-Coste.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Je dirais une place familiale et sentimentale ! C’est surtout pour moi une envie de souvenirs et de partages… J’ai gardé mon premier appareil, un petit Kodak blanc qui m’a été offert par mes grands-parents quand j’étais enfant… Et pendant des années, beaucoup de photos de ma famille et de mes amis… J’ai hérité du reflex de mon père, un vieux Zénith, qui a donc une valeur inestimable, et que j’utilise encore un peu! il m’a aussi donné deux livres sur la pratique de la photo, qu’il utilisait pour comprendre la magnifique technique de l’entrée de la lumière dans cette chambre noire… Enfin, je partage aujourd’hui la photo avec mon homme; notre premier achat en commun a été un appareil photo, et mon principal sujet ces deux dernières années a été ma fille !  C’est dire si c’est une histoire de famille…

Quelle est l’histoire de cette photo (Un message sur ton mur, G4-13) ? Notre premier nid avec mon homme, un petit deux pièces qu’on a voulu remettre à notre goût… Un message que je lui ai écrit, destiné à être effacé, et qui fatalement allait tomber dans l’oubli ! C’était trop dur pour moi, il fallait que j’en garde le témoignage, la trace… Et puis faire partager ce message intime à la terre entière grâce à la photo, c’est le top non ?!

Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? Les messages ou dessins ou peintures faits sur les murs des villes sont fatalement destinés à disparaître… J’aime l’idée qu’une scène, un dessin, un message, soit « sauvé » de l’oubli grâce à la photo ou la vidéo…

Dans quelques heures, Caroline Rossignol grimpera sur la branche…

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour compléter la journée, Ludo Coste.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? J’ai eu plusieurs vies… Dont une avant la Photographie, et une après… Elle est pour moi l’instrument parfait au service de la réalisation du fantasme, quel qu’il soit. Celui de la lumière, de l’instant, du regard, du sourire, de l’indiscrétion, du temps … (Liste non exhaustive !)

Quelle est l’histoire de cette photo (Aurore glaciale, G4-5) ? Quelques jours après Noël, un matin, tôt, par moins 15°C… C’est le contraste entre la chaleur éternelle d’un lever de Soleil, et le givre de la campagne figée par le froid qui m’a plu.

Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? Elle est simple ! Chez moi, je veux dire dans mon imaginaire, un lever de soleil en appelle un autre, comme un perpétuel recommencement !

Prochaine à se poser sur la branche, Caroline Rousseau-Coste. Et oui, on participe en famille !

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(English version below : please, scroll down)

La 5e génération d’Objectif_3280 est lancée ! Les choses sérieuses commencent : 81 photographies sont à recueillir en écho aux 27 de la 4e génération. L’écho-munauté s’ouvre avec des images venant pour la première fois d’Allemagne, du Nicaragua, du Japon, d’Espagne, du Maroc et du Canada. Il en reste encore beaucoup ! Continuez à laisser aller votre imagination et à diffuser l’information ! Pour les prochaines générations, on passe aux centaines avec 243, 789 puis 2 187 échos à collecter ! Pour ceux qui connaissent déjà les règles, rendez-vous directement sur l’arbre écho-photographique pour poster votre écho ! Pour les nouveaux arrivants, nombreux je l’espère, vous pouvez passer par la page Objectif_3280 même si une synthèse est faite sur la page de l’arbre… Vous verrez, c’est très facile ! Pour info, pour faciliter la visualisation des images et la proposition des échos, vous pouvez  utiliser l’entrée par planche contact générationnelle (icône rouge sur la gauche de l’arbre). Ce sera plus simple et plus attractif à ce stade, notamment pour les personnes découvrant l’arbre maintenant.

Merci encore pour votre participation !

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The fifth generation of Objectif_3280 is now open! It is getting more complicated now: 81 pictures have to be gathered in reply to the 27 of the fourth’s generation. The echo-munity opens itself  with echoes coming from Germany, Nicaragua, Spain, Japan, Germany and Canada. A good start! Let you imagination go and continue to share the information. For the three last generations, we need 243, 789 and finally 2 187 echos! For those who already know the rules, you can go directly to the tree: echo-photographic tree to post your echo. For the new ones, many I hope, everything is explained on the project’s page : Objectif_3280. It is very easy! To facilitate the visualization and the suggestion of an echo, you can already use the generational contact sheet (in red, on the left of the tree). That will be simpler, above all, for people who discover the tree now.

Thank you again for your participation!

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Aujourd’hui, c’est donc Anne Bleuzen.

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Ce n’est qu’une manière de voler quelques moments appéciables ou remarquables au flot du temps qui passe. Je ne me déplace guère avec mon appareil photo, même si je le regrette régulièrement car ces moments appréciables ou remarquables ne sont (heureusement) pas toujours prévisibles !

Quelle est l’histoire de cette photo (Groix après la grisaille, G2-1) ? Cette photo a été prise en juillet 2009 lors d’un séjour à l’île de Groix, qui est un peu mon éternel retour : enfant, j’ai passé de nombreux étés en famille sur cette île située en face de Lorient. J’y retourne de temps à autre depuis une dizaine d’années et certaines images du temps jadis sont alors toujours réactivées d’une manière qui me surprend. Cette photo est un détail de la plage des Grands Sables : après une matinée de grisaille – comme souvent – le ciel est soudain devenu très clair, donnant à cette plage quasi déserte une allure d’Eden. En quelques minutes, le soleil a fait éclater les couleurs : le bleu du ciel, blanc du sable, les couleurs vives de ce modeste poste de secours en bois, le vert des arbres en surplomb de la plage.

Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? La composition de la photo de Vancouver, toute en couches horizontales, m’a immédiatement fait penser à cette photo de Groix. Son titre aussi, « après la pluie ». Sans oublier le clin d’oeil océanique.

Demain, Ludovic Ligot se posera sur la branche.

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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Aujourd’hui, c’est Sébastien Gonnet !

Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Depuis fort longtemps, je suis accro aux odeurs fortes de la chimie argentique, j’adore l’ambiance et la magie de la pièce rouge, j’aime les beaux objets, enfin voilà, j’aime, j’aime, j’aime… J’aime essayer de raconter des histoires, de capter des instants furtifs, et la photographie m’aide à me souvenir… Bref, la photographie est omniprésente dans ma vie.

Quelle est l’histoire de cette photo (Ville en voiture, G3-9) ? J’ai photographié ce conducteur alors que j’étais également au volant. L’homme avait l’air intrigué et surpris de me voir en train de conduire avec un appareil photo prêt à shooter ! Un chassé-croisé entre deux conducteurs dans la ville, où souvent nous sommes tous des anonymes, une « rencontre » et un échange de regard furtifs…

Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? Cette photo de mégapole, où l’on ne voit pas une seule silhouette mais des centaines de voitures, m’a fait penser à cette photographie pour exprimer le fait que des échanges sont possibles entre conducteurs noyés dans ce flux automobile urbain.

Demain, ce sera au tour d’Anne Bleuzen de se poser sur la branche…

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