Avec l’hiver, les buissons ardents séparant le chemin du fleuve se sont mus en de frêles brindilles. Des petites tiges caduques et figées s’extrayant tant bien que mal d’une neige légère mais envahissante, et signalant, par leur présence, tel un acte de bienveillante résistance, une frontière désormais invisible et impalpable entre la terre et l’eau claire.
Ne trouvez-vous pas que le désert porte bien mal son nom ? Car le désert, celui-là – avec ses reliefs amovibles, ses ondulations charmeuses, ses dunes enchantées, ses crêtes volatiles, sa houle sèche, ses empreintes chargées, sa végétation héroïque – est tout sauf désert. Il est simplement plein d’une vie différente. 5 Share on Facebook
Share on FacebookVolcan, peau de reptile, intérieur de corps humain, coquillage, grotte, grillage, fond marin ? Les propositions ont fusé quand ces images, et d’autres du même acabit, sont venues se coller sur les murs libres du Lien. Le Lien ? Un petit café bistro resto qui passerait presque inaperçu au 237 rue de Bercy, dans le […]
Share on FacebookCeci est un homme fumant une pipe. Et même mieux, c’est un agent de nettoyage de la Ville de Paris s’offrant une petite pause pour tirer sur sa pipe. Dans le Marais. Même des années après l’avoir prise, cette photo me fait sourire. D’abord du fait de la concordance des couleurs entre sa tenue (et […]
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