Insondable satisfaction du photographe autant que micro-victoire personnelle : ce moment où l’image qu’il s’est imaginé composer en découvrant un élément de décor particulier prend vie devant lui. Ici, cette bouche béante réclamant sa dîme et attendant le passage d’une innocente proie prête à se faire gober.
Ce que le photographe ne maîtrise absolument pas en revanche : le temps à attendre pour que ce que son esprit a déjà créé et ancré dans sa mémoire rencontre en effet le monde réel, étant entendu que lorsque tous les signaux convergeront vers l’image fantasmée – une fille marche d’un pas décidé le long du mur sur lequel a été peinte la bouche affamée -, il lui faudra être aussi rapide et vif que l’éclair pour capter un instant forcément fugace qui, peut-être, ne se reproduira pas.
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Share on FacebookDans un groupe, il faut toujours qu’il y en ait un qui se distingue, qui ne fasse rien comme les autres et a fortiori, qui se fasse remarquer. De près ou de loin. Tout avait pourtant bien commencé pour P4 – comprenez, le Palmier n°4, que l’on commence à compter par la gauche ou par la […]
Share on FacebookUne amie m’a récemment offert un livre en forme de colle. Cela aurait pu faire l’objet d’un duo amusant sur la difficulté de compulser un ouvrage aux feuilles soudées les unes aux autres, mais ce sera pour une autre fois. C’est « colle » au sens de question à laquelle on ne trouve pas spontanément de réponse, […]
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