C’est un peu comme le jeu « 1, 2, 3 Soleil ». Une personne compte, face contre un mur, tandis que les joueurs, dans son dos, tentent de s’en approcher par petits ou grands pas. Quand ils entendent le mot « soleil », ils s’arrêtent machinalement et deviennent de véritables statues. Enfin, c’est l’objectif. Un mouvement et ils sont éliminés par le compteur qui vient les titiller.
Et bien, là, c’est à peu de choses près les mêmes règles… C’est la fête, tout le monde s’agite, on parle, on boit, on se détend, on profite du soleil, on se relâche… Tout d’un coup, l’orchestre entame un hymne national. Instantanément, les guerriers du pays chanté se mettent au garde à vous. Même au beau milieu de rien. Même avec une bière à la main. Comme un signal qui indiquerait la fin d’un rêve… Ils sont alors seuls au monde, entourés de gens qui continuent à vivre comme si de rien était, comme s’ils n’entendaient pas la même chose.
… où l’on sent que l’on pourrait partir en guerre contre n’importe qui et réagir au quart de tour contre n’importe quoi ! Ces matins-là, on a la gâchette facile… Tout nous énerve avant même que la journée n’ait réellement commencé ! On a un vague souvenir d’avoir eu le sommeil perturbé par des pensées et problématiques de jour, et cette seule incursion du professionnel – autant le dire – dans ce moment à soi agace… C’est comme si on avait fait des heures sup’, non payées évidemment !
On aimerait pourtant parfois que chaque chose soit classée dans une case bien hermétique, pour passer de l’une à l’autre sans qu’il y ait contamination. Malheureusement (ou pas ; cela dépend des jours !), nous sommes des êtres poreux, au sein desquels nos pensées et émotions se baladent et parfois nous baladent. Une question se pose alors avant même de poser le pied gauche au sol : avoir conscience d’être « légèrement » irritable peut-il suffire à nous faire relativiser et à atténuer cette irritabilité, ou celle-ci doit-elle s’exprimer pleinement pour disparaître ? Et sur qui, sur quoi va-t-elle s’abattre ? La réponse dans la journée ! Allez, cheese ! Ce soir, les Bleus jouent !
… est entrée dans le cadre, et tout d’un coup, l’image a pris forme voire même un sens qui dépasse a priori allègrement ma pensée. Comme si l’homme, symbolisé ici par cette ombre travestie façon cubiste par les marches de l’escalier, était une menace pour l’enfant, avançant avec une insouciance certaine et légitime entre de hautes colonnes de pierre immaculée […]
Share on FacebookJe vous souhaite la bienvenue chez Lou Camino, bien qu’il n’y ait, aujourd’hui, aucun contenu sur ce site… Ce vide webiquement intolérable devrait être comblé d’ici quelques jours, une fois achevée l’exposition à l’occasion de laquelle il a été créé… Ce site à l’architecture ambitieuse – balbutiant, expérimental, embryonnaire – aura alors pour vocation de […]
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