Photo-graphies et un peu plus…

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Il n’est pas tous les jours facile d’être une lilliputienne au pays de Gulliver… Regardez-là, même si on ne la remarque pas tout de suite et si elle réussit à se donner bonne allure dans son uniforme de marin, elle n’en apparaît pas moins totalement noyée entre ces deux double troncs-amarres ! Si encore d’immenses paquebots venaient s’y accrocher ou s’il y avait des marées, on pourrait comprendre cette disproportion. Mais non, les navires qui viennent déverser cycliquement leur lot de touristes en quête d’une authenticité inversement proportionnelle à leur nombre, ont des tailles tout à fait honnêtes et raisonnables, et qui plus est, il s’agit d’un lac !  Alors, pourquoi cette folie des grandeurs ? Peut-être simplement parce que nous nous apprêtons à poser les pieds sur l’Ile Supérieure…

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Depuis l’autre côté du lac, cette masse montagneuse, rocailleuse, abrupte, tourmentée, voilée par une timide brume de lumière et obstruant totalement l’horizon semble ne pas vraiment exister. Elle est pourtant bien là, à la fois menaçante et fascinante. Impossible de détourner le regard tant la perspective m’est inédite. On me dirait que cette succession de parois infranchissables sort tout droit d’une colère antédiluvienne de la Terre, je le croirais sur le champ ! Le contraste n’en est alors que plus saisissant avec cette colline verdoyante posée sur l’eau, à la pente parfaite, idéalement boisée et parsemée de belles demeures où l’on imagine sans mal la vie douce et empreinte d’une inspirante sérénité.

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