tags: architecture, businessman, escalator, gare, Hiroshi Hara, homme, Japon, Kyoto, métal, sculpture, silhouette
Il arrive parfois que l’on vive des instants inédits sans s’en rendre compte… J’ai ainsi mis un étage et demi à réaliser que cet escalator, ensemble de métal et de verre banal en apparence, épousait la forme de la lumineuse rotonde qui l’accueillait et était donc circulaire ! C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. Une grande première est toujours un événement dans une petite vie ! Certains font des vœux, comme au premier abricot de l’année…
Passé l’étonnement mêlé de joie, l’escalator circulaire a surtout fait émerger un flot d’interrogations, essentiellement techniques je dois l’avouer. La marche, quand elle entame sa descente comme le fait toute marche d’escalator rectiligne, n’a forcément pas la même forme que lorsqu’elle est à mi-parcours, au beau milieu de la courbe, où logiquement, son bord intérieur est plus petit que son bord extérieur au risque de casser. Bien conscient d’avoir les pieds sur quelque chose d’extra-ordinaire, on se met alors à scruter ces marches espérant assister à leur métamorphose en direct. Que nenni ! Elles restent impassibles. Ce qui est impossible ! Et comment se passe la remontée des marches ? Dans un escalator droit, c’est facile, elles se replient, comme des chaises de jardin, et font le chemin inverse par en dessous, avant de refaire un tour de manège. Mais là ? Il y a vraiment de quoi tourner en rond !
Baie de Port Ligat. Minuscule port de pêche paisible où règne un clément microclimat. Accroupie sur la plage, je me demande si l’esprit d’un génie – c’est en tout cas ainsi qu’il se présentait et qu’il était/est perçu – pouvait continuer à rayonner même des années après la mort, bassement terrestre, de son propriétaire. Peut-être […]
Share on Facebook9 Share on Facebook
Share on FacebookPour créer cette photo (avais-je vraiment besoin d’aller jusque là pour constater que ce grillage était infranchissable et qu’il n’y avait rien de l’autre côté ?), je me suis forcée à faire ce que, souvent, je m’interdis, à savoir demi-tour. Ou remarcher dans mes pas, qu’ils soient motorisés ou pas. La question n’est pas tant […]
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