Photo-graphies et un peu plus…

Il faut l’admettre, lorsque nous allons au cinéma, notre premier geste à la fin du film est plutôt de rallumer rapidement notre téléphone portable – sait-on jamais, Lady Gaga nous veut peut-être absolument dans son prochain clip ! – que de lire les génériques… Pourtant, ces derniers, de véritables court-métrages pour certains… Ouverture d’une probable longue parenthèse, qui explique que la phrase précédente n’est pas finie : est-ce que cela existe d’ailleurs, un Festival de génériques où, comme son nom l’indique, ne seraient présentés que des génériques de films, avec des palmes etc. En fait, les prix seraient des Plumes… Le générique, n’est-ce pas ce qui permet à un film de prendre son envol ? Plumes d’or, plumes d’argent… Le meilleur récolterait la Plume d’Oie, car les oies sont sacrément voyageuses. Mais, dans le cas présent, il s’agit de générique de fin. Et, définitivement, leur objectif n’est pas d’être créatif, mais informatif. L’un n’empêche pas l’autre, évidemment, mais là, n’est pas la question.

Fin de la parenthèse et suite de la phrase interrompue. …pour certains, réservent parfois quelques surprises. C’est par exemple le cas de celui de L’arbre de Julie Bertuccelli. Tout se déroule tranquillement, comme un générique en somme. On y est plus ou moins attentif… Et puis, sans prévenir, la juxtaposition de trois mots attire le regard. Le générique étant malgré tout un élément assez court d’un film (puisqu’il n’est regardé que par 1% d’une salle), en général, le temps de remarquer quelque chose correspond aussi à celui où il disparaît de l’écran. On reste donc un peu sur notre fin… En l’occurrence, « casting de l’arbre ». On se doute que dans un film s’intitulant L’arbre, l’arbre en question est un personnage à part entière. Et quel personnage ! Cet arbre géant et tentaculaire est absolument magnifique et toute personne normalement constituée devrait tomber sous son charme, même si ce n’en est pas un (c’est un figuier de la baie de Moreton, endémique à l’Australie. En tout cas, dans ces proportions). Il est donc tout à fait logique que certaines recherches aient été faites pour le dénicher ! De là à être casteur d’arbres ! Une révélation ! Parcourir le monde pour trouver un arbre ! Cela me semble être une quête pleine de sagesse… Qui conduit à une nouvelle surprise : la star du film a ses racines bien ancrées à quelques kilomètres de Brisbane. Ville citée totalement par hasard dans le Et pourtant, elle tourne d’hier…

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