Photo-graphies et un peu plus…

Après la cartographie photographique et avant l’exposition OUAT qui aura lieu du 25 novembre au 8 décembre au Centre des Amandiers dans le 20e arrondissement de Paris, voici un nouvel aperçu du travail réalisé par la compagnie Le Bouc sur le Toit : Henry V – On pourrait commencer comme ça…

Les textes (des extraits seulement) ont été écrits par Caroline Dumas de Rauly, Laura Tirandaz, Jean-Marie Clairambault. Ah oui, et par Shakespeare aussi !

Deux solutions pour découvrir ce portfolio : cliquer sur la photo ci-dessus ou bien sur le « Expand » ci-dessous…

[issuu width=420 height=148 printButtonEnabled=false backgroundColor=%23222222 documentId=121019165005-6f9ec3fa4dfe4fe8b00c4c5788999bcb name=portfolio_bouc_final_72 username=lou_camino tag=photo unit=px v=2]

Share on Facebook

Voilà ce qui arrive lorsque l’on cherche une image en particulier et que l’on ne la retrouve pas… J’ai à l’esprit, depuis plusieurs jours, une photo que je pourrais décrire dans ses moindres détails et qui, a priori, serait idéale pour illustrer un propos que je m’empêche de développer depuis, n’ayant pas mis la main virtuelle sur cette photographie. Je pourrais en chercher une autre qui cadre tout aussi bien avec le dit sujet, mais cela ne règlerait pas le problème : cette image, si présente dans ma mémoire, resterait cachée parmi ses nombreuses semblables… Ce n’est évidemment pas la première fois que cela survient, et deux fois sur trois, la photo pensée initialement se présente, comme une fleur, sous mes yeux, à l’issue d’une recherche totalement différente, deux ou trois jours après avoir déclaré forfait ! Comme si c’était un jeu ! L’image a-t-elle une conscience d’elle-même et du pouvoir qu’elle exerce sur nous ?

Il est certain que chercher une photo précise dans un portfolio en contenant plus de 20 000, même en rationalisant au maximum (lieu, période approximative…), c’est un peu comme tenter de retrouver quelqu’un dans une foule en mouvement (il y a une heure, il était là) ! On fait des tours et des tours, dans un sens puis dans l’autre, rapidement puis lentement, on retourne tout, en vain. La photo échappe à notre vigilance pourtant à son paroxysme. Car le portfolio est mouvant… Les images sont parfois déplacées et réorganisées dans un souci d’optimisation. Certaines sont parfois même supprimées, plusieurs mois ou années après avoir été prises. D’où un problème potentiel de mise à jour de notre mémoire interne : peut-être ai-je tout simplement oublié que j’avais effacé cette image ? Auquel cas, ma quête n’aboutira jamais. Je me souviens en effet que cette photo prise dans une salle de cinéma en attendant les bandes annonces était floue. Un état qui est loin de me déranger, mais, parfois, certains jours de grand ménage photographique (on parle de « Printemps de la photographie » dans les chaumières), on se prend à éliminer des images chéries la veille. Comme ça, sans prévenir. Mais avec de bons arguments. Et pas de négatif pour rattraper l’affaire si le lendemain, on change d’avis. Dans ce cas, mieux vaut savoir oublier les images que l’on a en tête, et qui, d’une certaine manière, se rapprochent de La photo pa(s/r)faite. Cela permet de voir plus loin…

Share on Facebook