L’info est arrivée hier matin, comme une fleur, sur ma boite mail (merci !)… Envoyé de mon iPhone, dit le message. Une image inédite, un coup de pub de génie : des canapés suédois posés le long d’un quai de métro, devant une bibliothèque fictive. Alternative moelleuse aux sièges plastiques rigides. Il paraît que certaines personnes passaient à côté sans se rendre compte de leur présence… Le métro-boulot-dodo n’a jamais été aussi condensé !
Un quai, qui affiche parfois le visage le plus triste au monde, déguisé en salon, ça ne se loupe pas. Une petite boucle par le sous-sol parisien et hop, me voilà, en fin de journée, sur le quai d’en face. Le plus drôle, c’est la réaction des gens… Certains regardent les canapés comme s’ils n’en avaient jamais vu de leur vie, passant au large comme s’ils pouvaient mordre… D’autres s’y jettent nonchalamment, comme s’ils étaient déjà chez eux. Quelques personnes s’en approchent discrètement, déchiffrant les étiquettes accrochées aux accoudoirs, comme si c’était déjà samedi après midi dans la boutique de Franconville… Et puis, il y a celles qui s’y lovent tendrement, qui ne peuvent s’empêcher de sourire, car, quelque part, elles ont la sensation de vivre quelque chose d’original… et qui, portées par cette allégresse inopinée, se mettent à discuter cordialement entre elles ! Ce qui, ceux qui prennent le métro le confirmeront, est chose rare… Il faut au moins marcher sur le pied de son voisin pour que quelques sons, voire des mots, soient émis… Mettez un canapé, et ça change tout. Vive le canapé, le nouveau créateur de lien social !
Si le cahier à spirales sur lequel Pascal (comparaison rapide des écritures) a rédigé son commentaire était posé sur une table intentionnellement placée juste avant la sortie d’un salon de la maquette ou de la pêche, j’en comprendrais à la fois la nature et l’intérêt, même si j’ai du mal à saisir en quoi l’obtention […]
Share on FacebookDe quoi a-t-on réellement besoin pour vivre ? D’un toit au-dessus de la tête qui saura nous rassurer dans les moments de doute, d’une fenêtre sur l’océan qui ouvrira à l’infini le champ des possibles ? Faut-il vraiment choisir entre l’un ou l’autre ? 10 Share on Facebook
Share on FacebookA l’école, j’avais un professeur de mathématiques qui ressemblait beaucoup à Philippe Léotard et qui préférait vivre de certitudes que de doutes. Surtout en matière d’orthographe. Ainsi, lorsqu’il n’était pas sûr de celle d’un mot, sur un doublage de lettres en particulier, il préférait la tripler et être certain d’être dans le faux plutôt que […]
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