Grande nouvelle : le premier cœur artificiel totalement implantable pourrait être disponible dès 2013, c’est-à-dire demain dans l’espace-temps de la médecine ! Un espoir, sûrement, pour les 17 millions de personnes qui meurent chaque année d’insuffisance cardiaque. Et l’aboutissement d’une carrière dédiée à notre pompe interne pour Alain Carpentier, qui, pour ce projet, s’est allié à l’avionneur EADS. Le cœur, moteur de la vie. Jusque là, tout est logique ! Cet artefact en matériaux bio-synthétiques a été conçu sur le modèle de l’original de chair et de sang. Pour fonctionner, et donc pour que son porteur vive, il doit être connecté à un système de raccordement électrique par batterie externe… Cette dernière a une autonomie de 4 à 5 heures ! Comme si on vivait par tranches de 4 à 5 heures, sans pouvoir faire de pause pour autant… D’ici 2 ans donc, l’expression « recharger ses batteries » prendra un tout autre sens !
C’est là que l’exploit – réel – se meut légèrement en ironie… Cette batterie est rechargeable sur le réseau électrique, mais aussi sur l’allume-cigare de la voiture… Or, le tabagisme est un facteur de risque important d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et d’athérosclérose, autrement dit, de maladies cardiovasculaires… celles-là même qui justifient en partie la nécessité de développer cette alternative cardiaque ! Autant dire que le cœur n’est pas rancunier ! Mais ce n’est que passager… A terme, le cœur artificiel fonctionnera grâce à une pile à combustible, multipliant par 2, 3 l’autonomie. Les DVD d’Iron Man seront alors livrés avec le mode d’emploi… Trêve de plaisanterie : il ne reste plus que 2 ans pour faire comprendre que le cœur n’est pas le siège des sentiments, comme c’est communément admis en occident ! Ensuite, nous pourrons réfléchir à une nouvelle définition de l’humanité : un être humain devant sa survie seconde après seconde à une machine est-il toujours un être humain comme nous l’entendons aujourd’hui ?
Pourquoi vouloir à ce point gratter le ciel ? Modernité contre tradition… L’une ouverte sur le monde, les fenêtres tournées vers la lumière, gigantesque, protectrice, parfois pesante. Une symétrie, n’empêchant pas une certaine originalité de forme, des finitions esthétiques… L’autre, un enchevêtrement d’étages se faisant mutuellement de l’ombre, tronquant ainsi le champ visuel de leurs […]
Share on FacebookJ’adorerais, chaque matin, pouvoir attendre mon bus en me posant, comme ce monsieur en chemisette jaune, sous les branches sculpturales de cet arbre gigantesque qui continue à se déployer malgré les troncatures régulières que lui infligent les hommes qui sont pourtant arrivés après lui… Ceci dit, si je pouvais effectivement patienter sous cet arbre, je […]
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