Photo-graphies et un peu plus…
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Le summum du samedi après-midi pour certains : se poser en terrasse pour déguster un petit noir dans un vrai café parisien, regarder les gens passer sans vraiment les voir, parcourir un journal qui laissera de l’encre sur l’index, griffonner quelques lignes sur un carnet à carreaux, et puis, partir, simplement, comme si de rien était, avec le sentiment du devoir accompli.

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… réservent parfois d’étonnantes surprises. De bonnes surprises ! Je ne parle pas ici d’hygiène ou de propreté, mais de décoration (volontaire ou pas), de mise en scène, d’attention particulière pour ce lieu « propice », comme le qualifiait l’une de mes anciennes professeurs de français au lycée. Je suis d’ailleurs étonnée qu’il n’existe encore aucun guide des plus originaux « restrooms » parisiens. Un petit Lonely Planet serait même idéal pour cet endroit ! Des hordes de visiteurs ne fouleraient le seuil de cafés, bars, restaurants que pour le plaisir de pousser la porte du fond ou de descendre quelques marches, et ainsi, pouvoir s’extasier devant la joliesse de ce que, souvent, on néglige. Pourtant, chacun y passerait 6 heures par mois soit 3 jours par an. Certes, c’est une bagatelle comparé au temps passé à dormir (1/3 de notre vie), mais quand même !

Bref… Revenons à l’image du jour : elle fait partie de la section « décoration involontaire ». Ce superbe carrelage tapissant la descente et les murs du sous-sol où se trouvent le lieu-dit appartient à un petit bar sans prétention du Boulevard des Italiens, ce qui est déjà en soi un exploit (le sans prétention)… A l’étage, à siroter une menthe à l’eau, on ne s’y attend absolument pas. A posteriori (ah ah), ce n’est pas étonnant, la place ayant conservé son ambiance originelle… La banale transition aux toilettes se transforme alors en vraie expédition… Je disparais quelques minutes avec mon appareil et prends les escaliers sous tous les angles. Heureusement, dans cet intervalle de temps, personne ne s’y rend. La rencontre aurait eu quelque chose de saugrenu. En remontant, j’arbore un sourire relâché n’ayant rien à voir avec la fonction primaire de ce lieu d’aisance.

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