Photo-graphies et un peu plus…
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Réveil en sursaut, et de surcroît, en sueur ! Avec une image horrible encore à l’esprit. Un de ces Nutshead que j’avais croisés par hasard il y a quelques mois sur une plage normande et qui avaient disparu de la circulation quasiment aussitôt, avant même que je ne réussisse à savoir de quoi, de qui il s’agissait… Et là, cette nuit, ils étaient dans mon rêve. Je nageais avec des orques comme avec des dauphins, dans des eaux turquoises et chaudes, les deux étant impossibles. Celui que j’ai naïvement appelé « le méchant » en était… Omniprésent, effrayant, à me crier dessus des mots dont je n’arrive pas à me souvenir, envolés avec la brutale reprise de conscience. C’est ça, ce sont ses hurlements qui m’ont sortie de mon fantasme marin ! Et son acolyte, le rieur, mon « gentil », était là aussi. Au fond. Derrière une rangée impressionnante de congénères. A rire toujours. Mais d’un rire moqueur que je ne lui connaissais pas. Pour autant que je puisse affirmer le connaître après l’avoir vu 3 fois seulement. Je l’entends encore susurrer : « tu croyais nous avoir échappé… » A bien y repenser, il ne l’a même pas dit. C’était juste une pensée. Transmise de façon fulgurante comme le venin d’une couleuvre. Dur à avaler…

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La catastrophe a été évitée de justesse cette fois-ci ! Un peu plus, et j’en écrasais bien deux ou trois ! Je ne sais pas ce que cela aurait donné, ceci dit, puisque je ne suis même pas capable d’en attraper une… En fait, j’avais fini par les oublier, après tout ce temps… Je ne sais d’ailleurs toujours pas ce que c’est. Je suis allée montrer mes photos à un chercheur du Muséum d’histoire naturelle. Il n’avait jamais rien vu de tel, mais a gardé une image pour la transmettre à un collègue entomologiste à Bali.

En zoomant sur les images, cette petite tête ressemblerait presque à des noix, même si elles ne s’ouvrent pas comme ça. Bref, ce simple écho avec quelque chose de connu m’a suffi à leur donner un nom : les Nutshead. Cela s’arrête là, n’ayant toujours pas trouvé le moyen de communiquer avec ces minuscules créatures ayant la fâcheuse tendance à apparaître là où on les attend le moins, et toujours de nuit donc. Cet élément éthologique se confirme avec cette troisième rencontre. Je pourrais faire une seconde hypothèse : les Nutshead se déplacent plus facilement en groupe. Bref, je sais désormais que je serai probablement conduite à les voir à nouveau. A moi donc de creuser pour découvrir leur nature d’ici là…

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