Un même homme – l’un affichant un sourire naïf de période pré-électorale, l’autre le sérieux de la mission acceptée -, deux opinions diamétralement opposées rendues publiques à des milliers de kilomètres l’une de l’autre et quelques mois d’intervalle. A l’espoir bombé en noir sur la porte condamnée d’un immeuble d’un Brooklyn en pleine réhabilitation répond un portrait désormais devenu icône assorti d’une légende lapidaire, War criminal, collé sur un distributeur de The stranger, journal culturel de Seattle. Cette juxtaposition, violente, avec l’étranger, ne peut être fortuite.
Curieusement, cette critique ouverte de Barack Obama me surprend presque. C’est en fait la première fois que je croise le chemin d’un témoignage négatif à son égard sur le territoire états-unien. Comme si, après avoir été porté aux nues et présenté comme le leader d’un monde nouveau, son messie, l’homme, un temps Intouchable, était redevenu un homme, politique, comme un autre, donc ouvertement critiquable. Nul doute que la mort du « pire ennemi de l’Amérique » ou du « terroriste le plus recherché du monde », une décennie après l’inoubliable nine eleven, jouera massivement en sa faveur… Quel graffiti, quel autocollant, quel message naîtront alors de ce que tout le monde presque entier qualifie déjà de « bonne nouvelle » ?
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Share on FacebookA marée basse, une population affairée en maillot de bain saillant / bottes voyantes, équipée de crochets et de seaux colonise les îlots découverts en quête des crabes cachés qui viendront agrémenter leur assiette au souper. Point de pitié dans leur regard ou leurs actes : les rochers sont renversés, les pinces sont débusquées, les […]
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