J’aime cette heure tardive et sans nuage de la journée où la vie devient bidimensionnelle et où même notre ombre semble si fatiguée qu’elle s’étale de tout son long sur un macadam transformé en immense divan collectif.
J’aime cette heure tardive et sans nuage de la journée où la vie devient bidimensionnelle et où même notre ombre semble si fatiguée qu’elle s’étale de tout son long sur un macadam transformé en immense divan collectif.
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Share on FacebookPrenons une famille à forme lambda : une femme, un homme, deux enfants. Plongeons-là dans un environnement citadin, qui ne doit pas être une trop grande ville car cela change la donne. Arrive souvent un moment où les aînés de cette famille, appelés « parents », prennent la lourde responsabilité d’acheter une seconde voiture. Pour madame. C’est […]
Share on FacebookLa ville est un corps. Aussi, lorsque, lassée des clignotements artificiellement séducteurs des néons des façades impeccables exhibant fièrement leur bien portance, j’ai bifurqué dans cette venelle sombre, peu reluisante, exposant à l’air moite sa machinerie alambiquée et d’ordinaire invisible, j’ai eu l’étrange sensation d’avoir trouvé le chemin vers les entrailles de cette fascinante Hong Kong et de […]
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