Photo-graphies et un peu plus…

En deux temps

D’abord, s’étonner que, par ce temps hivernal assurément frigorifique, quelqu’un se soit tout de même installé dehors pour lire comme si de rien n’était. Ensuite, remarquer que le buste d’André Le Nôtre a manifestement fait l’objet d’un concours de boules de neige et que l’une d’elles l’a d’ailleurs atteint en pleine tempe…

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Dès les premiers éclats et éclairs de couleurs lointains, ils ont commencé à arriver de tous les côtés, seuls, à deux ou par petites grappes recueillies. Ils se sont postés ici et surtout là où le spectacle du ciel était le plus observable, même partiellement, et n’ont plus osé en bouger jusqu’à l’extinction des boules de feux. Les agoraphobes aiment aussi les feux d’artifice. Mais pas à n’importe quel prix…

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Comme je m’approche d’une certaine fin – la semaine prochaine, je ne sais plus quel jour exactement, cela fera trois ans que j’ai initié ces duos quotidiens – je me sens d’humeur à passer un gros coup de balai pré-printanier dans la fourmilière !

Par chance, cet été, j’ai pris des fourmis en gros plan… La vie de ces petits insectes est incroyable à observer. Une activité idéale de vacances au soleil… Mais je ne dois pas me perdre en route, car elle va être longue. Donc, le coup de balai pré-printanier…

Les parisiens en conviendront, nous sommes quand même loin des bourgeons… Le coup de balai vraiment très pré-printanier, hivernal donc, dans le dossier hebdomadaire en cours… Vous le savez, ou pas (je l’avais expliqué dans un vieux duo tout ridé aujourd’hui pour justifier l’opération que je suis en train de dérouler sous vos yeux), j’y stocke « quelques » photos susceptibles, pour une raison ou pour une autre, de se retrouver sur ce site. Il contient actuellement 82 photos et, comme chacun sait, il n’y a que 7 jours dans une semaine. Faites le calcul, ça fait 82/7=11,7 semaines. Ce qui nous amène bien plus loin que la semaine prochaine, date anniversaire. Il fallait donc réagir et vite. J’en conviens, en général, le nettoyage par le vide, on s’y jette avec une indicible satisfaction lorsque l’on a achevé un gros projet, une mission importante, mais pas avant. Ce serait prématuré, presque contre-productif : comment, en effet, se concentrer jusqu’au bout si une partie de soi est déjà en train de faire le tri ? Voilà que l’on déchiquette les papiers, les brouillons, les versions intermédiaires entassés dans les chemises depuis des semaines, des mois pour les jeter méchamment (oui méchamment même s’ils ne sont pas responsables) dans la poubelle verte : on recycle quand même ; que notre bureau change de visage (ce qui permet souvent de retrouver un papier hy-per important que l’on croyait perdu à jamais : il était juste en train d’étouffer entre deux piles de bazar) et que l’on se sent, à l’issue, presque libéré. Presque. Dans ces moments-là, on est même heureux de faire le ménage. C’est dire ! Donc, voilà…

Ah, je me sens mieux…

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Chacun a dans un coin, rond, de sa tête les fameux dessins alambiqués d’Escher. Maurits Cornelis pour les intimes. Vous savez, ces images très graphiques et d’une grande maîtrise mathématique, de constructions architecturales impossibles et obsédantes car de vrais labyrinthes pour l’esprit. L’analogie paraîtra sûrement un poil tiré par les cheveux à certains, mais, parfois, les distributeurs de papier toilette dans les WC publics me semblent être du même acabit : difficile de savoir où commence et où se termine le rouleau !

Osons… Vous avez bu trois thés coup sur coup, vous ne tenez plus, vous devez « faire vos besoins » comme l’on dit étrangement ou vous rendre dans « un endroit propice » comme le sifflait une ancienne prof de français. Direction le cabinet d’aisance public le plus proche. Le soulagement est total jusqu’à ce que vous n’approchiez la main du distributeur pour lui soutirer quelques feuilles. Malheureusement mais un classique du genre, rien ne pend. Vous faites faire un tour au rouleau, puis deux en quête de la petite feuille libre… Celle sur laquelle vous allez pouvoir tirer, souvent de façon trop énergique, pour récupérer plus de feuilles que nécessaire… mais ce n’est pas grave, vous n’êtes pas chez vous ! Ceci dit, en réalité, vous n’en êtes pas encore là : vous cherchez toujours le début du rouleau à qui vous avez déjà fait faire quatre tours, non sans une pointe d’énervement et un début de crampe dans les cuisses, la position tenue étant proprement inconfortable. Voilà que vous pestez contre les petites économies : si au moins, le papier était plus épais, vous arriveriez sans problème à l’attraper ! N’ayant cependant pas envie de rester plus longtemps dans cet espace communautaire et fatigué de jouer au hamster avec le rouleau de PQ, vous cédez à la facilité : vous agrippez un bout de papier sur le côté et le déchirez, créant ainsi un début de rouleau artificiel. Ce dernier ne ressemble plus à rien, mais vous êtes sauvé ! Quelle aventure !

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