tags: blanc, bord de route, cabane, cabanon, canada, corbeau, fermé, hamburger, hiver, hivernage, île du Prince Edouard, neige, oiseau, peinture, restaurant, rouge, sirène
Demain, alors qu’il n’y aura plus de pétrole et qu’il fera 2°C de plus sur la planète, le principal problème des lingots d’eau résidera dans leur conservation.
Certaines prennent vraiment très au sérieux l’expression : « sortir en bandes » !
Selon le terrain, voyager en groupe s’avère plus ou moins évident… Dans le cas présent, cela requiert un minimum de coordination et un sens certain de l’équilibre. Voire un certain sens de l’équilibre.
Au même titre que les blocs de béton entassés sur la plage d’Ostende, que la page 273 de votre polar, que les oies migratoires au dessus du Pacifique ou que les moutons en barquette, les trains nord-américains ont, à toute heure du jour et de la nuit, un pouvoir soporifique indéniable pour qui les regarde et les écoute passer tant ils paraissent interminables – jusqu’à près de 300 wagons accrochés que, malgré soi, on se met à compter car l’on trouve un peu le temps long, derrière son volant – et tant leur rythme – a fortiori, leur petite musique intérieure – semble aussi imperturbable que le tempo andantino d’un métronome mécanique à ressort que la résistance de l’air ne vient même pas altérer…
Lorsque je pousse la porte vitrée d’un cinéma banalisé – j’entends par là, un cinéma situé dans l’enfilade des immeubles d’une rue et non pas un bloc massif à part déconnecté de tout et se suffisant à lui-même -, donc, lorsque je pousse la porte d’un tel cinéma, que je traverse son hall plus ou moins grand mon billet à la main, que j’emprunte un escalator vers le haut ou vers le bas pour atteindre la salle, petite ou grande, dans laquelle est projeté le film que je suis venue voir, immanquablement, une fois dans mon fauteuil, j’ai l’étrange sensation d’être dans le chapeau haut-de-forme d’un magicien, négligemment posé sur une petite table carrée au milieu de la scène, chapeau dont il a montré le fond à l’assistance au préalable pour lui prouver – mais c’est un leurre, nous le savons même si nous voulons croire le contraire – qu’il était bien vide, et dont il réussit malgré tout, l’instant d’après, à extraire un lapin, une balle de tennis, un foulard, des dés, un jeu de cartes, une colombe, une salade et bien d’autres choses improbables encore sous les yeux forcément ébahis de l’assemblée conquise… Ainsi rempli d’immenses volumes savamment imbriqués les uns aux autres totalement imperceptibles de l’extérieur, qui affiche fenêtres et autres ornementations architecturales classiques, le cinéma s’apparente à un espace à double-fond, de mondes parallèles, où l’illusion des fictions fait écho à celle des lieux, pourtant bien réels.
J’ai d’abord cru à deux tableaux abandonnés dans la rue, leurs propriétaires ne pouvant plus les voir en peinture, avant de réaliser, en les voyant se métamorphoser au fur et à mesure que je m’approchais d’eux, qu’il s’agissait là de bouts de verre…
Dans la vie (oui, c’est un peu pompeux de commencer ainsi, je vous l’accorde, d’autant que cela crée une attente de pensées très profondes pour la suite…)… Donc, dans la vie, il nous arrive d’apprendre des choses qui nous sont utiles au quotidien – je vous laisse dresser votre propre liste – et d’autres qui […]
Share on FacebookJ’ai réalisé cela il y a quelques jours à peine, avec un certaine autosatisfaction je dois l’avouer… Le temps de retrouver, dans ma mémoire, la photo qui corresponde parfaitement à cette petite découverte, et voici ! Roulement de tambour… Pourquoi dit-on d’un « pain frais » qu’il est « tout chaud » ? 8 Share on Facebook
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