Photo-graphies et un peu plus…

Bonjour à tous !

La 7e génération d’Objectif3280 a été lancée mercredi à 00h avec 729 échos, la G6 ayant été entièrement complétée à quelques minutes de sa fin. 115 suites ont déjà été apportées aux photos de la G6 en un jour ! A ce rythme, on réussira à la remplir, ce qui serait la première fois en 3 éditions !

Pour participer, deux modes de visualisation :
– circulaire pour habitués, grand écran, bonne connexion : http://www.loucamino.com/?page_id=3280
– linéaire pour nouveaux, écran normal, connexion raisonnable : http://www.loucamino.com/?page_id=14820

Chacun peut poster jusqu’à 4 photos en réponse à celles de la précédente génération…

C’est simple : passer votre souris sur une des photos de l’avant dernier cercle (en zoomant / circulaire) ou sur les grandes images (linéaire) à laquelle vous voulez apporter une suite (sur la base d’une association d’idée) et cliquez sur une des cases vides associées pour la poster.

A tout de suite sur l’arbre !

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Hello!
The 7th generation of Objectif3280 has been launched on Wednesday evening with 729 echoes. G6 was fulfilled a few minutes before we close it! 115 echoes have already been posted in one day to answer to pictures of G6. If we go on like that, we could complete it on time which would be the first time in 3 editions…

To participate, two possibilities
– circular mode for big screens, high speed connexion:http://www.loucamino.com/?page_id=3280
– linear mode for new comers, normal screens, normal speed connexion: http://www.loucamino.com/?page_id=14820

Each person can post 4 pictures…

It’s easy: overmouse on one of the pictures of the 6th circle (use the zoom/circular mode) or on the big pictures (linear mode) to choose the one you want to answer (there must be a link between the picture and yours, an association of idea) and click on an empty frame to post your own echo.

See you soon on the tree!

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Il y a quelque chose d’étrangement trompeur dans cette photographie. Tout semble être irrésistiblement attiré vers le ciel par une sorte de gravitation inversée s’exerçant sur chacune de ses composantes. Une force si puissante qu’elle déforme, qu’elle étire tout, buildings, tour, sculpture, arbres… Rien n’y résiste. Tout devient élastique et malléable. On s’attendrait presque à les voir s’arracher de terre, déracinés, littéralement aspirés par cette force invisible.

Ce n’est pourtant qu’une illusion, une impression conditionnée par la forme élancée de tout ce qui se retrouve dans notre champ de vision et ce, sans qu’un quelconque élément de l’image vienne apporter de repère habituel et ainsi alerter nos sens. Cette sculpture de dos, une tête en fait, au visage parfait, c’est elle qui, dès le premier regard, jette le trouble. Du fait de ses proportions, anormalement allongées, bien sûr, mais surtout de la sérénité qui s’en dégage, sérénité que le tumulte enivrant de la ville qui ne s’arrête jamais ne parvient pas à altérer…

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Comment ? Y a quelqu’un qui parle comme maman ? Ah oui ! Y a quelqu’un qui parle comme maman… Ohé ! Une seconde après : Ohé ! Une autre seconde plus tard encore : Ohé ! Clap clap clap ! C’est vrai, dis donc ! C’est vrai dis donc... C’est vrai dis donc… C’est l’écho ! C’est l’écho ! C’est l’écho ! C’est quoi ? C’est quoi ? L’écho ! L’écho ! Il est toujours là, celui-là, celui-là, celui-là… Il nous suit, nous suit, nous suit… Dans le métro, métro, métro, la cage d’escalier calier calier ou même à la montagne, montagne, montagne… Eee-cchooo ? Eee-cchooo ! Eee-cchooo ! C’est amusant quand même… C’est amusant quand même… Mais, t’arrête euh ! Mais, t’arrête euh ! Non, franchement, là, ce n’est plus drôle ! Non, franchement, là, ce n’est plus drôle ! J’en ai marrrrrrrreeeeeeeee ! J’en ai marrrrrreeeeeeee ! Il ne se fatigue jamais jamais jamais de faire le perroquet perroquet perroquet comme ça, comme ça, comme ça, de façon totalement inopinée ? Et bien non puisque telle est sa fonction, sa fonction, sa fonction ! Ahahahaha ! Ahahahaha ! Ahahahaha ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Allez, montre toi si t’es un homme ! Allez, montre toi si t’es un homme ? C’est trop facile c’est trop facile de se cacher et de se contenter de se contenter de répéter de répéter ce que je dis de se contenter de répéter ce que je dis ! C’est ce que tu crois ! Comment ? Comment ? Qu’as-tu dis ? Qu’as-tu dis ? Ah non, hein, pas de ce petit jeu avec moi ! Ah non, hein, pas de ce petit jeu avec moi ! Ok, puisque tu le prends comme ça, je me tais, silence, nada, rien, je me tais et on verra bien qui sera le plus fort ! Ok, puisque tu le prends comme ça, je me tais, silence, nada, rien, je me tais, je me tais, je me tais et on verra bien qui sera le plus fort ! (Silence effectif pendant 23 secondes) Aha, j’ai gagné ! Aha, j’ai gagné ! Et zut… Et zut…

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Au départ, en prenant cette photo, il y a une envie : celle d’écrire sur le succès à la fois enthousiasmant et enrageant des manifestations artistiques publiques et en plein air, à l’instar de la Fête de la Musique, des Journées du Patrimoine, ou, comme ici, de la Nuit Blanche à Paris. Ceci est donc la Rue des Francs Bourgeois. Noire de monde. Pas 1 mètre carré de libre. On y joue des coudes, on se faufile, on se hisse, on se laisse porter, pire, on est emporté, on y hallucine, on se marre, on s’y énerve… C’est quand même un comble de se retrouver bloqué, de cette façon, dans ces circonstances, à cette heure tardive de la journée. Face à ce paysage à horizon bouché, l’arrivée de ce landau, vide, tenu à bout de bras, fendant l’air et la foule, ferait presque office de performance artistique improvisée, à défaut de pouvoir accéder à ce qui se passe dans l’antre violacé…

Mais, ça, c’était au départ. L’arrivée, c’était ce matin, à une station de métro. Une jeune femme est devant moi, en haut d’un escalier de 27 marches, avec un landau. Chargé cette fois-ci de ce qu’il y a habituellement au creux. Un bébé, bien arnaché, en prévision d’imminentes secousses. Quelques braves gars bien bâtis autour d’elle. Oh, pas des centaines, mais bien 5 ou 6. Et pourtant, pas un seul ne lui propose son aide pour lui faire passer cet obstacle en cascade. A vrai dire, elle ne l’espère même pas et descend seule les marches qui la séparent du quai. Tout d’un coup, l’image du landau flottant, l’air de rien, au-dessus d’un magma humain imperturbable et embourbé dans son aveuglement, me saute aux yeux, comme un écho malheureux…

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