Face à cette image et ce qu’elle représente, la question à se poser n’est pas : « Mais que fait-elle avec un appareil photo aux toilettes ? » mais plutôt : « Pourquoi ces espaces intimes sont-ils à ce point ouverts ? ». C’est un des grands étonnements, pas des plus confortables il faut l’admettre, des européens venant rendre visite à leurs voisins nord-américains. Au-delà de ces parois commençant à 30 cm de hauteur, il y a aussi ces portes qui se ferment en laissant un interstice de plusieurs millimètres parfois, suffisamment large pour permettre à chaque partie d’entre-apercevoir ce qui se passe de l’autre côté. Evidemment, personne ne regarde vraiment, mais, pour le (« la » serait plus juste) novice, le doute s’installe rapidement. Et tétanise. Les yeux rivés sur les pieds d’à côté, la voilà qui regrette tout aussi vite les toilettes bien fermées de l’ancien monde, où les cloisons vont du sol au plafond, les portes sont lourdes et se ferment derrière elle en la nous coupant du monde extérieur. Etrangement, cette différence culturelle – motivée par des contraintes de sécurité peut-être ? – me renvoie à la question de la mort et aux cimetières d’ici et d’ailleurs, en particulier nord-américains. Ouverts sur le monde, sans tabou, sans barrière, comme s’il n’y avait rien à cacher car, au final, rien n’est plus naturel que mourir ou … ! Est-ce vraiment comparable ?
Lorsque nous faisons des milliers de kilomètres pour nous rendre dans des lieux prétendument remarquables (et nous savons bien qu’ils le sont puisque, au préalable, nous en avons cherché des images dans des livres, des guides, sur Internet, une curiosité maladive nous gâchant partiellement la surprise…), et par ailleurs situés en plein désert (ce qui nécessite un certain effort de la part des visiteurs), nous espérons secrètement, autant que naïvement, non pas les découvrir seul(s) – pure illusion -, mais au moins en petit comité.
Pouvoir entrer dans ce canyon aux couleurs ocres à l’heure où le soleil est au zénith sans faire la queue ; y errer librement sans que le regard ne se heurte à un autre corps découvreur ; apprécier la chute de température sur nos bras découverts, la chair de poule naissante, en passant de la lumière à l’ombre sans entendre qui que ce soit se fendre d’un « il fait froid tout d’un coup » ; suivre les particules de poussière jouant avec la gravitation révélées par les rais du soleil ayant réussi à se faufiler entre les parois rocheuses rapprochées et lissées par les flots sans sentir la pression montante d’un autre groupe en approche… En somme, inspirer et expirer avec l’espace. Dans la pratique, milliers de kilomètres et désert n’y font rien, et il faut souvent réussir à composer avec les autres. Donc, ralentir le pas, se mettre à l’écart, les laisser avancer jusqu’à ce qu’ils disparaissent définitivement et ainsi, être en mesure de capter cette fenêtre où nous serons enfin seul au cœur de la place. Le répit est de courte durée, mais, heureusement, il existe…
Le passage à la nouvelle année à New York, au même titre que « Voir Venise et mourir » ? Je n’irai pas jusque-là, mais l’être humain, donc, moi, accessoirement, aime se dire qu’il a certaines choses à faire absolument : « c’est à faire au moins une fois dans sa vie ! ». C’est la formule consacrée, quelle que soit ladite chose. Et une fois la fois passée, il se dit ma foi, qu’il peut passer à autre chose, bon consommateur de rêve réalisé qu’il est.
Donc, dans ma liste c’est-à-faire-au-moins-une-fois-dans-ma-vie figure, ou plutôt, figurait : être à Times Square le réveillon du nouvel an, au milieu de la foule, sous les millions de confettis et les feux d’artifice, faire le décompte des dernières secondes de l’année avec des centaines de milliers d’inconnus, crier de joie au passage attendu, se sentir emporté par une vague salutaire de bonne humeur, d’exaltation et de simplicité… Vous savez, toutes ces choses que l’on voit dans les films, des comédies romantiques – je ne citerai que le cultissime Quand Harry rencontre Sally où l’on ne fait d’ailleurs qu’entendre la fête – aux films de science-fiction – un unique exemple aussi avec Strange Days qu’il serait de bon aloi de revoir aujourd’hui. Voilà comment l’on se retrouve à mettre : « Passer un réveillon du 31 à Times Square » sur notre liste CAFAMUFODAVI – un acronyme qui ne passera pas cette histoire…
La proximité aidant, 2010 était l’année indiquée pour rayer cette ligne de cette liste inventée. Envers et contre tout. D’abord, une tempête de neige sans précédent à New York quelques jours avant les festivités, puis différentes mises en garde ou tentatives de découragement : « ça fait 15 ans que je vis ici et je ne l’ai jamais fait, il y a beaucoup trop de monde », « c’est totalement inintéressant ! », « Oh la la, jamais je ne ferai ça, il y a un monde fou ! ». Croyez-vous que cela fasse changer d’avis quelqu’un qui souhaite ardemment réduire la longueur de sa liste CAFAMUFODAVI ? Non ! Bien évidemment. A peine cela ébranle-t-il sa motivation. Soit, il y aura du monde. Renoncer si près du but ne rimerait d’ailleurs à rien et il est toujours préférable de se forger sa propre opinion sur des événements aussi importants !
Je ne résiste pas à cette nouvelle confrontation, certes un peu grossière, des mœurs entre ces deux terres qui bornent les parties nord de l’Océan Atlantique. A l’heure où l’on parle à l’envi de manipulation des foules par la peur (une stratégie plutôt ancienne en réalité), la juxtaposition totalement anachronique de ces trois images peut laisser songeur. Direction Boston. Ville bourgeoise et calme, dont la réputation est en partie assurée par ses universités prestigieuses, Harvard et le MIT en tête. C’est à cette paisible cité qu’appartient l’abribus. « Ready for a disaster ? » Curieuse approche pour une publicité ? Une assurance peut-être ? Trois pictos assez explicites, des légendes courtes aux allures d’injonction et une adresse de site internet, très simple mais surtout gouvernementale. Il ne s’agit pas d’une publicité comme une autre, mais d’une sorte d’appel à la population générale pour l’encourager à se préparer au désastre… Dans une ville paisible donc. Toutefois, c’est souvent là où il ne se passe rien que l’on aimerait faire croire qu’il pourrait se passer des choses.
L’affaire resterait sans suite si cette annonce ne bénéficiait pas d’un plan de communication digne d’une boisson gazeuse à quatre syllabes. L’affiche, des plus sobres donc efficace, est partout, faisant presque croire à l’imminence du désastre annoncé. Pourtant, un petit tour sur le dit site nous apprendra que cette campagne existe depuis 2003, comme c’est étrange. On y apprendra aussi à se constituer un kit de réserves d’urgence, à préparer un plan familial d’urgence et à se tenir informé sur ce qu’est une urgence… Les plus angoissés pourront répondre à un quiz pour connaître leur Quotient de préparation. Mais de préparation à quoi ? Une liste des désastres potentiels – une petite vingtaine – figure évidemment sur le site, parmi lesquels les menaces biologiques, chimiques, les pannes d’électricité, les ouragans, les pandémies de grippe, les menaces nucléaires, les ouragans… Je ne trouve pas le mot « terrorisme » mais il est caméléon et vit sous d’autres noms. Car, c’est évidemment de cela dont il s’agit. Bon, il y a aussi les tremblements de terre.
Ce qui pourrait expliquer l’existence de l’affiche rose. Direction la côte Ouest et la non moins intellectuelle ville de Berkeley. On est en Californie, il fait beau mais on a la tête bien pleine. Zone pavillonnaire, et cette affiche rose donc. Bien plus petite que les affiches du gouvernement, mais du rose, ça attire l’œil à 10 mètres. L’idée ? Des réunions de quartiers pour se préparer collectivement à des séismes effectivement, mais pas uniquement. A des désastres, aussi. Un appel au bénévolat pour faire partie de la super équipe de réponse d’urgence… Face à ces deux discours, le réflexe un peu trivial a été de penser : « oh my god, it is so american !« . Cette façon de se préparer méticuleusement à la guerre même quand il n’y a pas d’ennemi. Evidemment, un peu de prévention ne fait pas de mal, et même plutôt le contraire. Et ce n’est pas avec nos sirènes de pompier qui sonnent tous les mercredis du mois que nous pouvons affirmer que nous sommes préparés au désastre. Mais, de toute manière, en France, on a réglé la question autrement : avec des affiches qui nous exhortent à ne pas avoir peur. Et s’il n’y a aucune raison d’avoir peur, il devient inutile de se préparer à ce qui pourrait faire peur… Et, là, il faut l’avouer, ce « N’ayez pas peur » fait finalement plus peur que le « Ayez peur » subliminal des Américains !
De ce point de vue, on dirait un circuit imprimé. Une de ces petites plaques magiques dont regorgent nos équipements électroniques toujours plus nombreux, et que l’on retrouve parfois abandonnées sur les trottoirs, victime de la rapidité des progrès technologiques. Cette régularité des lignes, ces nœuds symboliques où se rencontrent certaines d’entre elles, ce découpage millimétré, cette absence apparente d’espace laissé au hasard, c’est bien cela… Evidemment, cela pourrait être autre chose. Nous sommes au bord de la fosse des Caïmans, à quelques centaines de mètres de profondeur. Nous sommes les yeux de Virgile et Lindsey découvrant le monde perdu mais incroyablement beau, lumineux et organique des abysses. Une colonne vertébrale luminescente où circule la sève d’une vie différente sans frontières. La vérité est ailleurs, comme le répétait le californicateur dans une vie antérieure, et aucun scaphandre n’est nécessaire pour assister à ce spectacle céleste à la fois fascinant et effrayant. Tout au plus un peu de hauteur. Beaucoup de hauteur même pour pouvoir admirer cette portion de ville qui semble se déplier à l’infini tel une figure fractale et dont l’organisation méthodique quadrillée fait ressortir des perspectives auxquelles les européens ne sont pas familiers. A l’école, on nous apprend que les parallèles ne se croisent jamais… Je rajouterai : c’est pour cette raison que les perpendiculaires existent !
C’est fou à quel point nous sommes marqués par les paysages fictionnels… Ainsi en est-il du fameux Motel, miteux ou pas, l’ensemble venant assez facilement à la bouche même s’il n’est pas forcément justifié, bien amarré en bordure de route américaine et s’annonçant aux gens de passage par des néons clignotants parfois un peu trop kitchs. On les a vus mille fois, nos héros récurrents, s’y arrêter en plein roadtrip ou s’y réfugier en pleine cavale. Comme si ces endroits si impersonnels, montés sur un ou deux niveaux, enfilades de chambres clonées devant lesquelles on peut garer sa voiture, les transformaient en John Doe. Effaçaient leurs délits et les rendaient invisibles. Jusqu’à ce qu’ils soient finalement rattrapés et que la similitude des chambres serve justement à faire monter la tension chez le spectateur. Perdu dans un décor qui se répète.
De prime abord donc, ces motels ne font pas envie. Pas de charme. Glauque parfois. Alors, pourquoi désire-t-on à ce point s’y poser lorsque l’on foule soi-même ce territoire où la fiction se mêle inextricablement à la réalité, à un moment où un autre ? Car justement, on veut aller à la rencontre de ce mythe. On veut pouvoir garer sa voiture devant sa chambre et pouvoir la voir à tout moment, juste en écartant un peu le rideau ; on veut s’asseoir sur cette chaise plastique à côté de la porte pour voir arriver les voisins d’un soir ; on veut pouvoir admirer le couvre-lit à grosses fleurs et s’affaisser sur le matelas de 40 cm ; on veut pouvoir se faire du jus de chaussette le matin et croquer dans deux crackers sous plastique… Ces lieux n’ont absolument rien de ce qui fait un classique « bon souvenir », et pourtant, ils en sont malgré tout. Est-ce cela aussi, la magie du cinéma ?
Les gens habillent leurs rebords de fenêtres avec toutes sortes de choses. Généralement, il s’agit plutôt de fleurs, de plantes, de sculptures, de cadres, voire, de rideaux, artifice leur permettant d’être protégés du regard intrusif des badauds. Ces agencements de babioles sont souvent faits pour eux, donc tournés vers l’intérieur. Leur intérieur. Ils n’ont, en effet, que faire de ce qui se trame de l’autre côté. Dehors.
Cette fenêtre californienne fait donc office d’excellent contre-exemple. Ces deux mains, n’appartenant pas à la même personne et n’appartenant d’ailleurs à personne ; ces petites figurines de bois, échappées d’un cours de dessin et d’une vieille malle en carton, ont été sciemment coincées entre la vitre et le double rideau. Elles ne sont pas offertes aux yeux des maîtres des lieux mais bien à ceux des autres, qui traînent à l’extérieur. Un bonjour à l’arrivée, un au-revoir au départ, à cet instant précis où l’on se retourne, espérant un dernier signe de la main de notre hôte. Un clin d’œil amical assurément, qui arrache un sourire au passant, touché par l’attention, quand bien même les habitants de cette demeure sont de parfaits inconnus.
La lecture des magazines distribués dans les cinémas, pourtant très consensuels, fait parfois faire des bonds. Le dernier en date est provoqué par une banale brève sur une colonne de droite. On y comprend, à la deuxième lecture car ce n’est pas très clair, ou plutôt, on a du mal à y croire, qu’une banque de sperme américain(e) propose à ses clients (femmes célibataires et couples stériles) de la matière première issue de sosie de stars… Garantie sans trucage. Et que, dans le casting de sosie de sperme proposé, c’est celui de Ben Affleck qui est le plus demandé. Lui ou un autre, en réalité, peu importe. C’est l’absence de maturité des futurs parents qui me fait d’abord sursauter. Jusqu’où peut aller la bêtise humaine ?
Car, en regardant leur enfant grandir, ce n’est pas vraiment lui qu’ils regardent. Mais le petit, qui n’a rien demandé évidemment, sensé de plus en plus ressembler à Ben Affleck, ou n’importe quel autre acteur. C’est cela qu’ils vont scruter chaque jour. Et si jamais le petit ne ressemble pas à Ben Affleck, ou n’importe quel autre acteur, qu’adviendra-t-il ? Les parents auront-ils l’impression d’avoir été trompés ? Seront-ils déçus ? Iront-ils rendre leur fils à la banque de sperme ? Et lui, comment vivra-t-il le fait d’être aimé pour ce à quoi il ressemble et pas pour ce qu’il est. Evidemment, l’un n’empêche pas l’autre. Mais lorsque l’on fait ce choix de sperme, il faut s’attendre à tout… Les relations parents-enfants ne sont sûrement pas suffisamment complexes. Un coup marketing qui en dit surtout long sur l’aura de ces étoiles filantes.
Il y a quelques années, ce n’est pas une belle gueule que les parents ne pouvant avoir d’enfants naturellement cherchaient, c’était une tête bien pleine. L’exemple le plus significatif étant la banque de sperme de prix Nobel, d’artistes et d’hommes d’affaires créée par Robert Graham dans les années 1980 (et qui a inspiré le film Jumeaux d’Ivan Reitman, posant d’intéressantes questions sur l’eugénisme. Si, si…). Dans les faits, seuls trois (vieux) prix Nobel y ont participé, mais leur semence n’était pas suffisamment alerte pour aller plus loin que l’éprouvette. Intelligence versus beauté… L’éternel (et stupide) dilemme. Sinon, la société californienne rechercherait le sosie de George Clooney. Donc, si vous aimez le café, n’hésitez pas à les contacter ! What else ?
Lorsque j’ai pris cette photo, alors bringuebalée à l’arrière d’une jeep en direction d’Antelope Canyon, ce que j’ai voulu voir, c’est le reflet du conducteur dans le rétroviseur ainsi que celui du paysage sur le dos du phare supplémentaire greffé à l’avant de la carlingue. Evidemment, je savais qu’il était Indien, l’ayant vu monter dans le véhicule. Ce canyon magnifique, situé sur une réserve Navajo, est, de fait, géré par la communauté. Que le guide, dont on ne voit pas le visage, porte un T-shirt sur lequel figure un Indien était donc le détail motivant la prise de vue. Je n’étais pas allée plus loin que : « Oh, c’est amusant, il est Indien et il a un T-Shirt avec un Indien ! »
Aujourd’hui, je ne trouve plus cela très amusant en fait, mais questionnant. Quel message veut en effet faire passer un Indien portant un vêtement montrant un membre de son groupe en habit traditionnel, peut-être tel qu’on se le représente dans notre imaginaire biaisé par les westerns manichéens ? Est-ce une sorte de mise en abyme ? « Je suis cet Indien sur ce T-Shirt, mais, en même temps, je ne suis plus cet Indien sur ce T-Shirt avec son arc et ses flèches. Je conduis une voiture, j’ai une montre, je fais visiter mon canyon à des visages pâles. » Est-ce de l’auto-dérision ? Ou au contraire, une façon de montrer sa fierté d’appartenir aux premières Nations ? Une façon de dire : « je suis une icône ! » ? La question est transposée sur d’autres terres. Un Kenyan porterait-il un T-Shirt avec des Masaïs en train de faire des bonds ? Et un Français, un avec un petit vieux doté de baguette et béret ? Revendiquer de tels clichés peut-il relever d’autre chose que de l’auto-dérision ? Et pourtant, ce sont probablement ces pièces de coton que les touristes ramènent le plus de leurs périples exotiques. Car ce sont souvent ces clichés, ces images d’Epinal qu’ils viennent chercher.
Quoi qu’il en soit, cette simple photo montre que l’interprétation que l’on peut faire d’une image, même si l’on en est l’auteur, change avec le temps. Rien de plus naturel en fait, étant soi-même quelque chose en devenir. Ainsi la photographie n’est pas cette image figée à laquelle on pense parfois. C’est une image animée d’une vie, d’une histoire évoluant au gré des yeux qui la regardent…
En pratique, toutes les photos figurant sur ce site sont en vente. N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements !
Un tour du Soleil en duos : 6e année en cours
Pour (re)découvrir en un clin d’œil et sur une seule page les micro-histoires photographiques publiées en ces lieux virtuels :
- entre le 22/02/2010 et le 22/02/2011, voici Un tour du Soleil en duos…
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C’est le nom de l’agence de voyage temporel qui a le vent en poupe en ce moment. Peut-être parce que, contrairement à d’autres, plus anciennes et plus généralistes, celle-ci a osé la spécialisation et choisi un créneau bien particulier : les années 20. Avec le recul, les voyagistes du temps, tout aussi touchés par les […]