Photo-graphies et un peu plus…
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Bleu à l'âme

J’ai cherché une idée, j’ai cherché une image et puis je suis tombée sur celle-ci et je me suis dit que ce serait celle-là. L’image de cette petite fille au bras tendu et à la main délicatement posée sur cette immense et épaisse vitre derrière laquelle se déploie un monde habituellement invisible. Et j’ai pensé : je voudrais que cette petite fille – vous, nous, moi -, qui devrait avoir la vie devant elle, puisse tranquillement continuer à observer ces milliers de petites bulles d’air remonter à la surface, à s’en s’émerveiller et, plus tard, à rêver d’ailes.

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Les goûts changent avec les modes, mais aussi avec l’âge. Il paraît. C’est logique en même temps – nous ne sommes pas, à 60 ans, la personne que nous étions à 40, encore moins à 20, et pouvons donc, à ce titre, être attiré par des choses différentes selon ces périodes de notre vie – mais c’est aussi inquiétant – en fonction de quels critères ces goûts évoluent-ils et vers quoi ?

En fait, je me pose une question très précise et très sérieuse : suis-je condamnée à aimer les motifs à fleurs voire les tableaux avec des « petits chats » appelés encore chatons ? Non que cela soit un mal… Pour tout dire, je n’éprouve aucun ressentiment négatif envers les fleurs ni les « petits chats » (encore que…) mais j’ai parfois l’impression, en voyant mes congénères plus âgées s’enthousiasmer devant ce type d’incarnations, que c’est un passage obligé dans la vie, indépendant de notre volonté, un peu comme la mort. Et surtout, je ne vois absolument pas comment je vais passer de « Ce sont juste des fleurs ! » et d’une indifférence totale à l’égard des chats à « Regarde comme il est mignon ce petit chat tout tigré ! » ou « Pas mal, cette nappe à pâquerettes ! ».

Pourtant l’évolution est bel et bien en marche, sans que je n’en ai réellement conscience… sauf lorsque je décide d’écrire un temps sur les goûts et les couleurs. Par exemple, il y a quelques années, je n’aurais jamais pris cette photo de parterre floral. Qu’il se trouve à Osaka – « oh, regardez les fleurs qu’ils ont au Japon ! » – ne joue qu’un rôle mineur dans cette réalité. Je serais passée à côté, en le regardant néanmoins, mais pas plus. Heureusement, je ne suis pas encore capable d’énumérer les fleurs qui le compose. Je me contente d’en apprécier la composition, la variété des espèces et des couleurs. Une partie de moi essaye de se rassurer en se disant qu’un tel feu d’artifice de couleurs relève presque de l’art. L’autre me lance sadiquement : « Tu vieillis ma fille… La prochaine fois, ce sont les petits chats que tu prendras en photo ! »

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Ce matin, comme beaucoup de transportés, j’attrape un gratuit au vol et plonge dans la lecture en diagonale des nouvelles du week-end que je connais déjà. S’y trouve un petit billet hommage à Daniel Balavoine, décédé un 14 janvier dans un stupide-accident-d’hélicoptère-mais-ça-arrive au Mali. Je m’en souviens et contrairement aux apparences, je tiens à préciser que je ne cherche pas à faire remonter tous les souvenirs de mon enfance à la surface… Je m’en souviens à cause de ma prof d’histoire géo de l’époque. Moi, Balavoine, je l’écoutais. Elle, elle le connaissait. Très bien même. Et quand nous étions entrés dans la classe, encore ignorants, ce sont ses yeux rougis et gonflés par les larmes et la tristesse de la perte d’un être cher qui nous avaient accueillis.

Dans ce billet, ils ont soigneusement évité une formulation que j’estime totalement absurde et que l’on trouve pourtant régulièrement dans la presse, qu’elle soit de papier ou de 0 et de 1, sérieuse ou légère. Vous allez vite comprendre… « Maria Callas aurait 88 ans aujourd’hui » (2010)… si elle n’avait été assassinée ou victime d’une embolie pulmonaire (ils ne sont pas certains). « Marguerite Yourcenar aurait eu 100 ans en 2003″… si elle n’était morte de vieillesse. « André Malraux aurait eu 100 ans » (2001)… s’il ne s’était éteint de mort naturelle. « Marlene Dietrich aurait 111 ans aujourd’hui » (2013)… si elle ne s’était pas suicidée. « Marie Curie aurait eu 144 ans aujourd’hui » (2011)… si elle n’était pas morte d’une leucémie. « Claude Debussy, Arthur Rimbaud, Sigmund Freud auraient 150 ans aujourd’hui » (2012, 2009, 2008)… si un cancer ne les avait pas emportés. « Charles Dickens aurait eu 200 ans aujourd’hui » (2012)… s’il n’était mort d’épuisement. « Charles Darwin aurait eu 200 ans aujourd’hui » (2009)… s’il n’avait cédé à une maladie du cœur. « Frédéric Chopin aurait 202 ans aujourd’hui »… s’il n’avait a priori pas succombé à une mucoviscidose (une hypothèse assez récente). « Robespierre aurait 250 ans aujourd’hui » (2008)… s’il n’avait été guillotiné ! « Marie-Antoinette aurait 257 ans aujourd’hui » (2012)… si elle n’avait été décapitée. « Jean-Jacques Rousseau aurait eu 300 ans aujourd’hui » (2012)… s’il n’avait vraisemblablement pas été victime d’un AVC (qui ne s’appelait pas comme ça à l’époque). « Corneille aurait 400 ans aujourd’hui » (2006)… s’il ne s’était pas éteint des suites d’une longue maladie. « Jeanne d’Arc aurait 600 ans » (2012)… si elle n’avait péri sur le bûcher…

Bref, je comprends de ces hommages que toutes ces illustres personnes seraient donc encore vivantes si elles n’étaient pas mortes (il faudra alors que quelqu’un se dévoue pour me dire si nous avons vraiment le choix) et/ou si l’homme avait une espérance de vie dépassant tout ce que nous avons connu jusqu’à présent (jusqu’à 600 ans donc). Quel sens alors donner à toutes ces phrases liminaires, quel sens donner à ces soustractions que ces calculateurs font pour quantifier ce qui n’aura jamais lieu, quel sens à mettre Paris en bouteille ? Car, comme le rappelle indirectement, mais ironiquement quand même, le panneau de ce superbe cimetière posté sur une colline de Big Island et faisant ainsi face aux vagues de l’océan pacifique, la vie ne va que dans un sens… Ce qui ne lui empêche pas d’en avoir plusieurs !

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Et bien, ne faites pas cette tête ! Quoique, pendant 2 microsecondes, je me suis profondément interrogée sur le statut de ce vieux monsieur inanimé, ton sur ton, affalé dans un de ces fauteuils en cuir sombre qui parsèment les six étages du MoMa où défilent, dans un ballet incessant, touristes en quête des Demoiselles d’Avignon et locaux aspirant à un peu plus de retenue… Courte ou longue sieste ? Personne en panique autour de lui, il doit encore respirer. D’ailleurs, un livre, probablement trop lourd pour être porté à bout de bras, est posé sur ses genoux hiboux joujoux poux. Ceci dit, il y a pire que mourir sous le coup de la beauté d’une œuvre en compulsant un livre d’art !

Question de point de vue évidemment et d’interprétation, l’idéal étant quand même de finir le livre, de le refermer, et de se relever, même difficilement, pour s’extraire de cet antre où de vraies natures mortes sont placardées sur les murs blancs. Vous savez, les fruits directement sur la table ou savamment agencés dans des coupes, les lapins morts, les bouquets de fleurs colorées, les pichets de vin, parfois un crâne ou deux pour mieux justifier le style… Mais, lorsque l’on se penche sur le cartel pour découvrir l’auteur de la pièce en question, à côté du nom, ce n’est pas « nature morte » qui est inscrit mais « still-life ». Une traduction, pourtant tri-centenaire, qui transpire ce point de vue culturel sur le trépas et, qui, à la mort, mot tabou, trop sec, trop brutal, trop vrai outre atlantique, préfère l’espoir de la vie, encore là même si silencieuse, immobile… Comme ce vieux monsieur, là, avachi mais toujours en vie… Enfin, il faudrait peut-être aller vérifier quand même.

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Comme il est parfois difficile de savoir si certaines découvertes scientifiques sont réellement des progrès pour l’homme ou pas. L’information circule, il serait « bientôt » possible, via une technique bien particulière, de détecter un cancer grâce à la simple analyse d’une goutte de sang ou d’urine qui renfermerait de l’ADN tumoral… Evidemment, c’est une excellente nouvelle car cela permettrait, notamment, d’initier des traitements de façon plus précoce, d’augmenter les chances de succès des thérapies et donc de sauver de nombreuses vies.

Mais une partie de moi ne peut s’empêcher de penser aux dérives que pourrait engendrer cette petite révolution. Une partie de moi est immédiatement propulsée dans une salle obscure, bercée par une lancinante et répétitive composition de Michael Nyman, et totalement absorbée par des peaux mortes, des cheveux, des cils venant s’échouer avec fracas sur le sol carrelé de la maison du « dégénéré » Vincent Freeman. Bienvenue à Gattaca ou bienvenue dans un monde eugénique, où l’analyse d’une simple goutte de sang donc détermine votre avenir… Fiction, fiction… Pas si sûre quand on sait, par exemple, que plusieurs sociétés proposent déjà des tests ADN, bien sûr controversés et mis en doute, « prédisant » l’espérance de vie de ceux qui s’y prêtent. Et si, dans un futur proche, avant toute embauche ou toute souscription à une assurance, on nous demandait de passer par l’infirmerie pour faire une anodine petite prise de sang ? Question indépendante d’une autre, qui touche à la définition même de l’homme : comment vivre en sachant quand on va mourir ?

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Face à cette image et ce qu’elle représente, la question à se poser n’est pas : « Mais que fait-elle avec un appareil photo aux toilettes ? » mais plutôt : « Pourquoi ces espaces intimes sont-ils à ce point ouverts ? ». C’est un des grands étonnements, pas des plus confortables il faut l’admettre, des européens venant rendre visite à leurs voisins nord-américains. Au-delà de ces parois commençant à 30 cm de hauteur, il y a aussi ces portes qui se ferment en laissant un interstice de plusieurs millimètres parfois, suffisamment large pour permettre à chaque partie d’entre-apercevoir ce qui se passe de l’autre côté. Evidemment, personne ne regarde vraiment, mais, pour le (« la » serait plus juste) novice, le doute s’installe rapidement. Et tétanise. Les yeux rivés sur les pieds d’à côté, la voilà qui regrette tout aussi vite les toilettes bien fermées de l’ancien monde, où les cloisons vont du sol au plafond, les portes sont lourdes et se ferment derrière elle en la nous coupant du monde extérieur.  Etrangement, cette différence culturelle – motivée par des contraintes de sécurité peut-être ? – me renvoie à la question de la mort et aux cimetières d’ici et d’ailleurs, en particulier nord-américains. Ouverts sur le monde, sans tabou, sans barrière, comme s’il n’y avait rien à cacher car, au final, rien n’est plus naturel que mourir ou … ! Est-ce vraiment comparable ?

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A l’heure où beaucoup sont à dénicher des cœurs dans des choux-fleurs, des nuages de lait ou même des miches de pain, c’est une tête de mort qui me saute aux yeux au cœur de ce tronc scié de dépit… N’est-ce pas là un fait bien étrange, qu’un arbre, qui n’est plus, fasse ainsi apparaître la tête d’un humain, qu’il n’a jamais été, mais a fait qu’il n’est plus, sur ses plus jeunes cernes ? Peut-être un clin d’arbre pour nous rappeler que, quoi qu’il en soit, nous finirons tous entre quatre planches de son bois…

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… cet endroit est fascinant ! N’allons pas pour autant dire qu’il est perdu au milieu du désert, même si c’est un peu le cas ; ni qu’il n’est pas très connu, même si Kolmanskop remporte certainement moins d’écho que Tataouine… Ce village fantôme est situé à quelques encablures ensablées de Lüderitz. Le point d’interrogation est toujours là ? Windhoek est la capitale de ce pays où, autrefois, on allait à la pêche au diamant. Certains mineurs croient d’ailleurs toujours au miracle à Kolmanskop, officiellement abandonnée au mitan des années 50 après 42 ans de vie plus ou moins intense, ou plus précisément, après 10 ans de rêve éveillé et 32 années de désenchantement continu. A l’époque faste, la ville a même été la première de l’hémisphère sud à équiper son hôpital d’une machine à rayon X et la première d’Afrique à se doter d’un tram.

Passé ultra moderne. Solitude présente. Entre les deux, le Namib a fait son chemin. Et quand le désert avance, c’est la vie qui s’en va. (!) Et qui revient, parfois, des années après, sous une autre forme, avec d’autres rêves. Non pas celui de trouver une de ces précieuses pierres mais de pouvoir découvrir avec ses propres pieds, avec ses propres yeux, avec son propre cœur curieux cet univers qui s’effrite, s’effondre, se craquelle de tous côtés, se fait engloutir, avaler par le sable, et même transpercer par les rayons du soleil, qui, lui, comme demain, ne meurt jamais. Contrairement aux diamants, faussement éternels…

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Je me suis toujours demandé qui établissait la programmation de ces séances gratuites de panneaux publicitaires déroulant, tant les enchaînements proposés sont parfois audacieux. Ainsi en est-il de celui-ci, monté façon express pour être quasi subliminal (donc fatiguant) et rendre encore plus évident le sarcasme des presses et papiers. Même typologie d’image. Une silhouette sur fond uni : blanc versus noir. Même gestuelle : bras écartés,  en l’air versus à terre. Même message en bandeau avec un jeu de question-réponse qui paraît étrangement calculé. Même conclusion : l’un comme l’autre ont franchi la frontière violemment, de façon non naturelle, celle dont on nous dit, nous répète, qu’elle est la seule dont on ne peut revenir. La mort.

Nous allons peut-être devoir revoir nos classiques à la lumière de tout ce qui a été entrepris depuis la disparition de MJ pour que la flamme (les billets verts) reste toujours allumée (continuent à couler à flot) chez les fans (dans les poches de tous ceux qui en ont des bien placées). Ainsi s’annonce donc la 4e tournée de Mike, Bambi, le Roi de la pop : « The immortal world tour ». Qui est, il faut le dire, un titre hautement cynique ! Qu’est-ce que c’est que ce cirque, vous direz-vous (peut-être) ? Et bien, justement, c’est le Cirque du Soleil, connu pour ses shows magnifiques mais doté d’un contrôle qualité un peu trop pointilleux à mon goût, qui est à l’origine de ce projet humaniste et philanthropique. Enfin, qui a « uni ses forces avec la succession de Michael Jackson » pour créer ce spectacle, dont un premier tour de piste aura lieu en Amérique du Nord en 2011 et 2012. A peine un an et demi qu’il est décédé, et il ne se passe pas un jour sans qu’on ne le sorte de sa tombe. Si ce n’est une chanson inédite exhumée par ce héros récurrent, cet-ami-qui-lui-veut-du-bien-enfin-pas-à-lui, c’est un concours pour trouver « le nouveau Michael Jackson », puis un album posthume (dont la voix n’est potentiellement pas la sienne), des coffrets, un jeu vidéo, et donc ce spectacle. Bientôt, un clip en hologramme 3D j’imagine pour « matérialiser » un peu ces duos pré-enregistrés… Tout cela me renvoie à quatre phrases prononcées par l’artiste expérimentale Laurie Anderson lors de son spectacle « Le délire » donné à la Cité de la Musique (grand écart culturel, oui) et qui disaient, en substance : on meurt trois fois ; la première, quand on s’éteint ; la deuxième, quand on nous enterre ; la troisième, quand notre nom est prononcé pour la dernière fois. Finalement, le titre choisi par le cirque n’est peut-être pas si douteux. Car, il n’est pas encore né le jour où le nom de Michael Jackson ne sera plus émis (ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, aaaahh…) !

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Trois cimetières, deux incarnations de la mort, un océan entre les deux. Un monde même. Les cimetières font, étrangement, partie des lieux que je visite systématiquement dans une ville où j’ai le temps de rester plus de deux jours. Il y a quelques années, j’avais même un rendez-vous hebdomadaire avec celui du Père-Lachaise à Paris. Rien de morbide pour autant, l’idée était de suivre l’évolution, sur une révolution de notre bonne vieille Terre fertile, de quelques arbres remarquables qui y avaient grandi en paix. Si feuillus en été que l’on arrive sans peine à oublier que l’on erre entre les défunts. L’hiver redonne alors au lieu sa réalité, pas nécessairement mélancolique ou triste, sa fonction, de rassemblement des morts.

Paradoxalement, je trouve que ce sont des sites plein de vie. D’une certaine forme de vie, certes. Les fleurs, aux couleurs vives qui nous font penser que l’instant final n’est pas très loin, ou au contraire fanées, ce qui nous incite à croire que la tombe n’a pas reçu de visite depuis un certain temps ; les arbres qui bourgeonnent, s’ouvrent au monde, vibrent, puis perdent leurs feuilles avant de prendre leur pause, caduques ; les tombes qui se fissurent, se couvrent de mousse, de lichen ; les médaillons représentant ceux qui y reposent qui palissent ; les gravillons qui sont traînés d’allées en allées par les pas des promeneurs… Dans la vieille Europe, comme dans ce beau cimetière maltais, une vie à l’abri des regards des vivants, cachée derrière de hauts et épais murs, séparée du reste du monde par d’imposantes grilles ou portes. Une forteresse. Comme si l’on ne voulait pas avoir sous les yeux ce qui nous attend tous, sans exception. Comme si, ne pas voir, pouvait l’éloigner. De ce côté de l’Atlantique, a priori, changement total de perception. Les cimetières s’offrent au monde, à leur regard, à leurs corps aussi. Sans tabou. Sans malaise. Quelle surprise la première fois que j’ai vu des gens assis sur des tombes comme s’ils étaient sur un banal banc public… Des lieux aussi au cœur des villes (c’est historique j’imagine, comme ce vieux cimetière new-yorkais préservé alors que tout a changé autour de lui), dont ils font surtout partie. Comme un élément parmi les autres, et non en dehors. Sur les pierres tombales, des squelettes creusés comme ici à Boston. Représentation on ne peut plus directe et crue de la mort, que je n’ai pas le souvenir d’avoir rencontré ailleurs. Est-ce une question de respect de ceux qui ne sont plus ? Je ne le crois pas. Au contraire même. D’image que l’on se fait de la mort alors, qui reste tragique où que l’on soit. Probablement, mais là, cela nécessite de… creuser.

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