tags: contre plongée, Etats Unis, femme, immeubles, lampadaire, sculpture, Seattle, silhouette
Il y a quelque chose d’étrangement trompeur dans cette photographie. Tout semble être irrésistiblement attiré vers le ciel par une sorte de gravitation inversée s’exerçant sur chacune de ses composantes. Une force si puissante qu’elle déforme, qu’elle étire tout, buildings, tour, sculpture, arbres… Rien n’y résiste. Tout devient élastique et malléable. On s’attendrait presque à les voir s’arracher de terre, déracinés, littéralement aspirés par cette force invisible.
Ce n’est pourtant qu’une illusion, une impression conditionnée par la forme élancée de tout ce qui se retrouve dans notre champ de vision et ce, sans qu’un quelconque élément de l’image vienne apporter de repère habituel et ainsi alerter nos sens. Cette sculpture de dos, une tête en fait, au visage parfait, c’est elle qui, dès le premier regard, jette le trouble. Du fait de ses proportions, anormalement allongées, bien sûr, mais surtout de la sérénité qui s’en dégage, sérénité que le tumulte enivrant de la ville qui ne s’arrête jamais ne parvient pas à altérer…
Ils sont beaux, là, tous alignés, les yeux rivés sur le spectacle en train de se jouer devant eux. On leur a demandé de se presser exactement là, à une distance très précise de l’estrade. « Vous verrez mieux ! » qu’ils disent. Il est vrai que ce mur de lumière, réalisé avec des phares récupérés sur […]
Share on FacebookAu même titre que l’on remercie plus que naturellement celui qui nous libère d’un bout de salade en 12, quelqu’un devrait peut-être lui dire qu’il est suivi de près, voire de très près, par un serpent à voile… 7 Share on Facebook
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