Photo-graphies et un peu plus…

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C’est un fa, j’aime travailler en musique. Ne pas être en mesure d’en écouter dans ce contexte studieux est même susceptible de me perturber. Souvent, je suis du genre mélomane monomaniaque. A écouter le même album en boucle pendant des semaines jusqu’à en connaître par cœur les notes, les transitions, les rythmes et les mots, comme si je me préparais à réciter une poésie. Je sais, à chaque nouvelle seconde qui passe, quel son va résonner à la suivante. Il n’y a pas vraiment de surprise, ce qui a quelque chose de rassurant, de réconfortant, d’efficace. Dans la vie, ne fonctionnons-nous pas un peu comme cela aussi ? En allant finalement toujours dans les mêmes quartiers, en empruntant à peu près les mêmes chemins pour y aller, en ingurgitant régulièrement les mêmes menus… D’agréables petites habitudes qui, progressivement, se muent en routine.

A l’inverse, j’aime tout autant l’expectative dans laquelle me plonge le mode aléatoire, ce fameux shuffle auquel Monsieur Lazhar n’entend rien dans le film éponyme, et ce, malgré son nom qui lui fait écho. Avec le shuffle, tout d’un coup, des pistes oubliées remontent à la surface, ressuscitées ; d’autres, ignorées, se font connaître ! Le requiem de Mozart côtoie le râle d’Eminem, les chants diphoniques d’Huun-Huur-Tu les vocalises de Björk, sans que quiconque ne crie au scandale, sans que cela soit une aberration musicale, sans que cela n’altère l’attention malgré les divergences de tempo, de voix, d’ambiances… Le hasard crée sa propre polyphonie et s’avère être un DJ plutôt avisé.

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Peut-être une sacrée gourmande ? Ou encore une samaritaine encapuchonnée ? Eventuellement une sardine desséchée, une sainte-nitouche, une sale menteuse ? P’têt bien même une saltimbanque du dimanche ou une salutaire voisine ? Une sangsue malicieuse ? Une sans-cœur même pas un petit, une saumure d’anchois de crise ou bien encore une sauvageonne hirsute ? Celui qui taguait sa flamme à Hortense – prénom qui a connu un pic d’attribution en 1901 et qui signe une belle remontée depuis la fin des années 1970 (216 quand même en 2006 ; rien à voir avec les 7 100 Emma nées la même année, je vous l’accorde, mais quand même, Hortense !) – directement sur son mur n’a pas pu aller au bout de sa pensée. A-t-il été interrompu par une panne d’encre – fluchtefluche, j’ai plus d’bombe ! -, un fiancé jaloux – dis donc, Robert, t’as pas l’impression d’être de trop là ? -, un modérateur bien renseigné – cher Robert, je me vois dans l’obligation de censurer par anticipation la fin de vos propos car je crois deviner ce que vous allez écrire et ce n’est pas très joli ? Le mystère restera donc entier…

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Cinq minutes après le décollage pour la première plongée, autant avant l’atterrissage pour la seconde… Mer d’huile et terres artificielles contre océan de verdure et tapis de colza. Comme ces deux mondes semblent littéralement aux antipodes l’un de l’autre ! Un monde totalement nouveau, sortant tout droit des dunes du désert imbibé d’or noir, certes encore embryonnaire mais suffisamment avancé pour laisser filtrer sa folie des grandeurs, sa démesure, son inaccessibilité… D’en haut, un vaste chantier que l’on imagine aisément contre-nature et en même temps, fascinant. Face à cet animal étrange à l’appendice pustulaire mais probablement réservé aux hyper-nantis, impossible pour nos mignonnes petites maisons aux toits pentus de brique rouge, toutes collées les unes aux autres pour mieux se tenir chaud et entourées d’une forêt combattive mais sans cesse grignotée, de ne pas prendre un sacré coup de vieux… Le voyage a beau être géographique, curieusement, il revêt aussi les atours d’un voyage dans le temps. Sommes-nous déjà le passé de ce monde à venir ?

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