Se retourner avec promptitude pour capturer les tâches informes de ce chien bicolore hors gabarit, et se rendre compte, avec une joie toute contenue car la configuration va brutalement disparaître et requiert donc une concentration sans faille, qu’il est cerné de fleurs blanches, de pois rouges et de rayures blanches, tous sur fond noir…
Le temps, c’est un peu comme une valise. Ou un sac à dos, selon le voyageur que vous êtes. Tant que nous n’avons pas essayé de la/le fermer, nous sommes toujours tentés de lui ajouter un ou deux ou trois petit(s) « quelque chose »… De fait, tant qu’un intervalle de temps défini – prenons une journée pour plus de simplicité – n’est pas réellement achevé, nous pensons toujours être en mesure de venir à bout de la liste des missions du jour inaugurée le matin même avec l’enthousiasme frétillant du débutant et une naïveté d’autant plus déconcertante qu’elle s’auto-reconduit. Or, dans ces circonstances un brin myopes, peu importe qu’au cours de cette même journée, les lignes de cette to-do-list ne se noircissent que bien trop lentement par rapport à leur nombre. Dans ce mode de fonctionnement en effet, tant qu’il y a des minutes, il y a de l’espoir !
Le glas sonnant, nous devons pourtant nous rendre à l’évidence : cette valise – ou ce sac à dos donc – est bien trop petit(e) ! Tout comme cette journée est bien trop courte… Evidemment, nous pourrions aussi admettre que prévoir 11 T-Shirts, 3 pulls, 7 paires de chaussettes, 5 pantalons, 3 chemisiers, 2 vestes, 8 slips, 3 ceintures, 4 foulards, 3 paires de chaussures pour 5 jours était franchement exagéré, mais ce serait faire preuve d’un sens des réalités et d’une conscience de soi bien trop aigus. Tout comme concéder que nous ne sommes finalement pas si efficace à la tâche ou que nous avons encore été bien trop optimiste dans l’organisation de notre journée relèverait d’une insupportable honnêteté intellectuelle, laquelle entraînerait, dans le meilleur des cas, une remise en question, elle-même chronophage… Blâmer ceux qui ne peuvent se défendre – la valise, le temps en l’état – est assurément plus réconfortant !
Ce soir, je ne suis pas d’humeur à écrire plus que le fait que je ne suis pas d’humeur à écrire ce soir. 8 Share on Facebook
Share on Facebook“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… On poursuit la journée avec Jean-Charles Queffelec… Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Initialement musicien, la photo est arrivée dans ma vie à la fin de l’année 2006 suite à l’arrêt de mon projet musical de l’époque. […]
Share on Facebook… et du ciel bleu, comme tout lundi qui se respecte. Evidemment, certaines personnes n’aiment pas le lundi. Notamment car c’est le jour de retour au travail. Je leur ferais donc une toute petite suggestion : qu’elles fassent débuter leur semaine au dimanche. Par un jour chômé donc. Changement total de perspective ! Cette légère […]
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