Photo-graphies et un peu plus…

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… il y a toujours un calme étonnant voire détonant. Une sorte de havre de paix pour le visiteur, le touriste à dire vrai, las de jouer des coudes sur des sites – places, temples, sanctuaires, rues, plages… – surpeuplés car prétendument « d’intérêt ». Et ils le sont effectivement. Mais lorsque tout le monde y converge, que tout le monde regarde et marche dans la même direction, que tout le monde s’arrête au même endroit pour prendre la même photo, l’intérêt perd nettement de sa substance. Ainsi, face aux parcours tout tracés par les guides ou autres signalétiques urbaines, absolument indispensables par ailleurs, j’aime savoir qu’il suffit d’emprunter une route transversale, une simple parallèle au flux migratoire, ou de continuer à marcher là où les autres s’arrêtent généralement pour découvrir un autre pan d’une ville, aussi digne d’intérêt que ses illustres monuments…

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Cinq minutes après le décollage pour la première plongée, autant avant l’atterrissage pour la seconde… Mer d’huile et terres artificielles contre océan de verdure et tapis de colza. Comme ces deux mondes semblent littéralement aux antipodes l’un de l’autre ! Un monde totalement nouveau, sortant tout droit des dunes du désert imbibé d’or noir, certes encore embryonnaire mais suffisamment avancé pour laisser filtrer sa folie des grandeurs, sa démesure, son inaccessibilité… D’en haut, un vaste chantier que l’on imagine aisément contre-nature et en même temps, fascinant. Face à cet animal étrange à l’appendice pustulaire mais probablement réservé aux hyper-nantis, impossible pour nos mignonnes petites maisons aux toits pentus de brique rouge, toutes collées les unes aux autres pour mieux se tenir chaud et entourées d’une forêt combattive mais sans cesse grignotée, de ne pas prendre un sacré coup de vieux… Le voyage a beau être géographique, curieusement, il revêt aussi les atours d’un voyage dans le temps. Sommes-nous déjà le passé de ce monde à venir ?

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La première fois que je suis passée devant ces étranges maisons sur pilotis dispersées le long de la Kuhio Hwy, côté océan, au bout du bout du monde sur l’île hawaïenne de Kauai, j’ai tout de suite imaginé le pire : les tsunamis ! Planter sa maison à quelques mètres au-dessus de la mer ne pouvait être qu’une parade à ces vagues géantes, qui s’étaient montrées dévastatrices de l’autre côté du Pacifique… Après discussion avec un autochtone, ma gentille naïveté – pléonasme ? – a pris un nouveau coup. Je n’y étais pas tout. Si les propriétaires de ces jolies bâtisses les avaient hissées vingt pieds sur terre, c’était tout simplement et de façon très pragmatique pour qu’elles soient plus élevées que celles qui se trouvaient entre elles et la vue sur l’océan… Je suis tombée de haut !

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category: Actus
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