Insondable satisfaction du photographe autant que micro-victoire personnelle : ce moment où l’image qu’il s’est imaginé composer en découvrant un élément de décor particulier prend vie devant lui. Ici, cette bouche béante réclamant sa dîme et attendant le passage d’une innocente proie prête à se faire gober.
Ce que le photographe ne maîtrise absolument pas en revanche : le temps à attendre pour que ce que son esprit a déjà créé et ancré dans sa mémoire rencontre en effet le monde réel, étant entendu que lorsque tous les signaux convergeront vers l’image fantasmée – une fille marche d’un pas décidé le long du mur sur lequel a été peinte la bouche affamée -, il lui faudra être aussi rapide et vif que l’éclair pour capter un instant forcément fugace qui, peut-être, ne se reproduira pas.
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Share on FacebookTout a commencé par L’ombre de moi-même, le 22 février 2010, et s’est terminé par La lectrice un an plus tard jour pour jour. C’était le but, l’objectif. Ecrire chaque jour sur une image et réciproquement. Entre les deux, 365 duos photo-texte que j’ai enfin réussi à tous lier les uns aux autres. Associations quand […]
Share on FacebookQuand, pour la première fois, mes yeux sont tombés sur la campagne d’affiches du film « Les infidèles », mettant notre Jean Dujardin au firmament de sa gloire et son compère Gilles Lellouche dans des positions suggestives… enfin, mettant deux bouts de femmes – littéralement : une paire de jambes et un ensemble cou-tête – dans des […]
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