On a beau savoir que Los Angeles est une ville aux dimensions titanesques, il est difficile de se rendre réellement compte de sa démesure avant d’y mettre les pieds… Ou de la découvrir depuis les airs, de nuit de surcroit, donnant un coup de projecteur aux lumières colorées de cette cité des anges aux rues si interminables qu’elles finissent par s’évanouir dans l’obscurité.
Manifestement, l’homme et la nature n’adoptent absolument pas la même méthode pour aller d’un point A à un point B. Si la première apparaît diaboliquement efficace et d’une arrogance kilométrique, la seconde séduit par ses tergiversations, sa patience, son sens du compromis et du passage en douceur. Et voilà que, tout d’un coup, je me sens beaucoup plus proche d’elle et de sa façon d’aborder les éléments !
Là, flirtant nonchalamment avec les 10 000 mètres d’altitude, dans un monde où le ciel est toujours bleu, je me prends à rêver de l’impossible : m’extraire de cet aéroplane pour dévaler cette longue aile inclinée, filer droit vers cette mer de nuages infinie au charme aussi irrésistible que celui déployé par Charybde et Scylla face aux navigateurs et poursuivre ainsi le voyage jusqu’au bout du bout du monde en sautant de flocon en flocon comme s’il s’agissait de trampolines célestes…
Tout commence par quelques notes de musique passe-muraille (comprendre, venant de l’appartement du voisin de la maison d’à côté…) entendues ce matin. Elles me rappellent vaguement le thème d’Avatar, le film de James Cameron qui a ouvert une deux fois huit voies au développement du cinéma en 3D. Une musique efficace composée pour être mémorisée […]
Share on FacebookLa neige fraîche, tombée, contre toute attente, en cette veille d’Halloween, alors même que le temps n’a pas encore sonné le glas du mois d’octobre, est un vrai détective saisonnier. Avec une facilité totalement déconcertante, elle révèle en effet le passage de ceux qui l’ont foulée, un peu comme la poudre d’oxyde de cuivre ferait […]
Share on FacebookJ’adorerais, chaque matin, pouvoir attendre mon bus en me posant, comme ce monsieur en chemisette jaune, sous les branches sculpturales de cet arbre gigantesque qui continue à se déployer malgré les troncatures régulières que lui infligent les hommes qui sont pourtant arrivés après lui… Ceci dit, si je pouvais effectivement patienter sous cet arbre, je […]
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