Photo-graphies et un peu plus…

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Pendant quelques secondes, j’ai bien cru qu’un seul et unique architecte était à l’origine de cet immeuble hybride où se côtoient cariatides et colonnades faussement anciennes et balcons bétonnés flanqués de quelques traces de patriotisme réellement récents. Heureusement  – car l’ensemble ne me semble pas très heureux -, il s’agit de deux bâtiments différents, même si l’on a l’étrange impression que le clair s’est intercalé entre la route, son arrêt d’autobus et la barre, comme une enveloppe glissée dans une boîte aux lettres.

Ceci dit, le soulagement est de bien courte durée : qui a bien pu autoriser cette juxtaposition et proximité entre ces deux édifices aux styles si opposés ? Opposés vraiment ? L’un comme l’autre fonctionne en effet par la symétrie et la répétition d’un même motif : un triptyque balcon, fenêtre et porte-fenêtre pour le plus récent, un triptyque de fenêtres intercalées de sculptures ou de colonnes pour le plus ancien. Et entre ces motifs, des montants de pierre lisse découpant les façades en parties égales.  Ainsi, même si emprunts d’époques différentes dotées de ses propres codes, ces deux-là sont bien plus proches que l’on voudrait le croire au premier regard… Ce n’est pas une raison suffisante pour en faire des voisins. Mais est un exemple parmi tant d’autres dans cette ville de Winnipeg, centre géographique du Canada, où les belles constructions érigées en des temps plus prospères sont tristement abandonnées aux caprices du temps et doivent coexister avec une architecture plus modeste…

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Un jour, en regardant cette photo pensée en fonction des diagonales, j’ai vu le logo d’une célèbre marque d’équipement sportif se détacher dans les tribunes… « Juste fais-le ! », qu’ils disent. Tout d’un coup, c’était évident. C’était il y a plusieurs mois déjà, et depuis, je suis incapable de penser à autre chose en la mettant sous mes yeux. Ainsi, de semaine en semaine, ai-je déplacé cette image pressentie pour un duo dans le dossier en cours, en espérant la disparition de cette idée fixe. Sans succès. Mais, peut-être, est-ce aussi ainsi que naissent les logos…

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… Bir Hakeim, on y danse, on y danse… Sur le pont Bir Hakeim, on y danse et puis voilà ! Ce soir-là, j’y mettais les pieds pour la première fois. Je me demande encore comment cette omission a pu être possible autant d’années, tout en ayant conscience, qu’au fil des jours, finissent par s’auto-élire quelques quartiers de prédilection au sein desquels on dérive…

C’est d’abord la symétrie de la structure qui m’a attirée, les poteaux magnifiés par l’éclairage, la piste cyclable bien scindée en deux, les routes de part et d’autre et les filets des phares blancs et rouges de voitures, les immeubles au loin et leurs petites cases éclairées. Cette symétrie a déterminé ma position. Puis, les lumières se sont imposées. Avec elles, l’envie de donner vie à cette scène a priori figée. Et la vie, c’est le mouvement. Un petit mouvement maîtrisé de l’appareil, une petite pause et la ville se transforme en forêt d’arbres de lumière. Reflet d’une réalité déformée et enchanteresse.

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category: Actus
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Petite note d’humour dominicale… Dupond et Dupont en chair et en os en pleine rue ! Tout en symétrie : la même combinaison blanche immaculée – qui, en soi, n’est pas une tenue que l’on rencontre tous les jours – ; la même tignasse brune ; la même démarche – le pied droit au sol pour l’un, le gauche pour l’autre – ; le même jeu de bras, bras plié retenant l’autre, ballant, – le droit pour l’un, le gauche pour l’autre ; et pour clore le tableau, le portable bien au chaud dans la paume de la main – gauche pour l’un, droite pour l’autre… Un mimétisme d’autant plus amusant que le plus intéressant se passe de dos. Que l’un cale son pas sur l’autre est normal, cela arrive à tout duo ou trio de personnes marchant côte à côte. Plus, c’est le retour à l’anarchie des cadences. Mais cette position de bras inversée ! Il faut bien un minimum de coordination pour la partager, non ? Enfin, c’est notamment pour ce genre de cliché que mon appareil a une place permanente dans mon dos.

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Le métro, ce paradis des amateurs de symétrie

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