Photo-graphies et un peu plus…

Why Detroit?

Après le calme et la nature infinie dégagés par Chili-Bolivie : entre ciel et terre, je vous propose un voyage diamétralement opposé avec ce nouveau récit photographique. Direction la ville de Detroit, dans le Michigan aux Etats-Unis, ville souvent présentée comme l’incarnation de la faillite du rêve Américain. Prétendre le contraire serait une insulte à ses habitants. Réduire cette cité fascinante et ambiguë à cette image décadente en serait une autre.

Je ne suis pas restée longtemps à Detroit. D’un jeudi à un dimanche d’août 2013. Juste le temps de traverser ses différents quartiers. Je me suis posée mille questions avant d’y arriver, la première étant de comprendre ce qui m’attirait là. Si ma curiosité, qui a l’habitude de me conduire dans des endroits très divers, n’était pas, cette fois-ci, un peu malsaine… A priori non. Tout simplement parce que Detroit est bien plus que ce que l’on en montre généralement et que, heureusement, un certain espoir, une vraie énergie s’en dégagent.

Aussi était-il important pour moi de partager cette traversée, les émotions et les questionnements personnels qu’elle a générés, avant, pendant et après…

Why Detroit? est à découvrir en cliquant directement sur le livret ci-dessous…

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C’est aujourd’hui qu’a lieu le vernissage de mon exposition OUAT…

Qu’est-ce que OUAT ? Une plongée photo-textuelle au cœur des trois semaines de résidence de recherche réalisée par la compagnie Le Bouc sur le Toit autour de leur pièce Henry V, on pourrait commencer comme ça, laquelle est librement inspirée de Henry V de Shakespeare. De la découverte de l’espace si singulier de L’Avant-Rue, où s’est déroulée la résidence, à la représentation finale en passant par les phases d’écriture, de répétitions, ou encore la vie du groupe, je m’attarde sur le processus de création dont je suis le témoin extérieur privilégié… N’hésitez pas à y faire un tour si vous êtes dans le coin !

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Un jour de février 2010, le 22 précisément, près d’un an après la création de ce site où il ne se passait pas grand chose à vrai dire, j’ai pris une décision : celle de m’imposer un rendez-vous quotidien avec deux de mes passions, les mots et les images, et de me servir tour à tour de l’une ou de l’autre, pour servir l’autre ou l’une à travers ce que j’ai appelé, quelques mois plus tard, des duos. Des micro-histoires photographiques. Une photo, un texte, rarement en rapport avec l’instant présent, même si toujours dictés par l’humeur du moment. Des duos jetés en pâture dans la jungle du Web, totalement invisibles donc. Au fil du temps, je me suis laissée prendre à mon propre jeu, celui d’avoir, chaque jour, quelque chose à dire ou du moins à présenter. Et de révolution en révolution, notre planète a fait le tour du Soleil. Quand le 22 février 2011 est arrivé, j’en étais donc à mon 365e duo. Je bouclais la boucle, comme on dit, assez fière d’avoir tenu le rythme sur la durée. Que s’est-il passé le 23 février ? Rien. J’ai laissé passer un jour sans, histoire de. Et puis, je me suis remise à l’ouvrage, chaque jour, sauf quelques uns (la petite liberté que je me suis donnée à l’issue de la première année…). Mais c’est une autre histoire.

Il y a quelques mois, j’ai lié ces 365 premiers duos entre eux, par leurs mots, faisant subjectivement écho à un autre duo, de telle sorte qu’il suffit, en théorie, de piocher un duo dans cette période pour que, de lien en lien, on en fasse le tour. Une porte d’entrée pour découvrir ou redécouvrir ces histoires. Qui s’accompagne aujourd’hui d’une deuxième approche, visuelle cette fois-ci, rendue réelle grâce, à nouveau, à Coralie Vincent (la webmestre de ce site). Il est toujours plus facile d’avoir des idées que de les réaliser… Et quand je dis : « ça pourrait être beau d’avoir toutes les images des duos sur une seule page, de passer dessus pour qu’elles s’agrandissent et que l’on ait le début du texte, et que l’on puisse cliquer sur l’image pour accéder au duo dans un autre onglet… », suivi d’un « c’est possible ? » qui ne laisse pas vraiment d’autre choix qu’un « oui », elle répond « oui ! Je ne sais pas trop comment pour le moment, mais je vais trouver. » Et évidemment, elle trouve. Je la remercie donc infiniment car, sans son aide plus que précieuse, mes petites idées resteraient virtuelles… C’est, à mon sens, la pire chose qui soit dans la vie d’une idée. Sauf pour les mauvaises.

Arrivée à ce point de l’histoire, je me hâte donc de vous inviter à un petit voyage dans le temps et l’espace avec Un tour du Soleil en duos. Là, sous vos yeux ébahis (si, si…), vous pourrez donc papillonner de jour en jour, ne faire que survoler les images pour les voir en grand ou aller plus loin, en cliquant sur elles et découvrant les textes entiers dans un autre onglet… Bonne visite !

PS 1 : La page peut mettre un certain temps à se charger, proportionnel à l’efficacité de votre connexion Internet… D’avance, merci pour voter patience…

PS 2 : N’hésitez d’ailleurs pas à cliquer sur les « + » à côté du cœur sous chaque duo… C’est une sorte de baromètre qui me permet de savoir, d’une part, que vous existez, et d’autre part, que vous avez apprécié.

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Cela rappelle quelque chose à certains ? Objectif_3280, le projet photographique participatif qui a secoué la planète en décembre 2010 et juin 2011 ! Si, si… Une première mondiale ! L’idée était de mettre en commun nos imaginaires, où que nous soyons, pour créer une œuvre photographique inédite et collective fondée sur des associations d’idées. Cela a bien eu lieu : plus de 450 personnes (il faudrait recompter, en vrai) vivant dans 35 ou 36 pays ont participé à ces deux éditions.

Grâce à Coralie Vincent, maître d’œuvre technique de ce projet, vous pouvez désormais (re)découvrir les histoires créées lors de ces deux éditions sur une seule et même page. On a plusieurs fois comparé Objectif_3280 à de la poésie. Aussi ai-je appelé ces histoires, des photopoèmes. Ils sont composés de huit échos légendés au maximum, un pour chaque génération. Il y en a eu 728 pour l’édition n°1 et 695 pour l’édition n°2. Cette nouvelle présentation offre un autre regard sur ces deux premières éditions très différentes l’une de l’autre, mais tout aussi riches, étonnantes et émouvantes. Le chargement de toutes les photos peut être long, donc, merci de vous armer de patience…

Pour compléter, voici les deux éditions en mosaïque ou comment reconstituer l’image d’origine à partir de toutes celles qui en ont découlé…

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Rien sur la couverture. Rien sur la tranche. Ludovic Ligot existe cependant sur la 4e de couverture. Et est ainsi présenté : «Ludovic Ligot, qui a recueilli les propos, est journaliste scientifique. Il écrit pour la presse généraliste et scientifique. Il a publié un livre en collaboration avec Etienne Klein (Pourquoi je suis devenu chercheur scientifique, éd. Bayard).»

Les premières pages se livrent.

Une fenêtre sur le ciel
Dialogues d’un astrophysicien et d’un théologien
Avec la collaboration éditoriale de Ludovic Ligot.

Voilà qui est intrigant. En tout cas, voilà qui m’intrigue. Que veut dire « collaboration éditoriale », que signifie « propos recueillis » ? Enfin, qu’y a-t-il réellement derrière ces mots ? C’est pour avoir une réponse à ces questions que j’ai recueilli les propos de Ludovic Ligot, l’homme invisible. Un créateur de l’ombre parmi d’autres sur lesquels j’avais envie que la lumière, fut-elle faible, se pose.

« L’homme invisible » n’est pas une histoire photographique comme ont pu l’être Autour de Gilles, La chute du mythe de Times Square, Le tour du Cartier ou Otages de la nuit. Ici, à l’origine, il y a des mots et non pas des images. Des mots mis en images donc et qui donnent matière à penser.

Et la première occasion, pour moi, d’utiliser Issuu… Il vous suffit donc de cliquer sur l’image au-dessus et de découvrir cet entretien, en tournant les pages, comme vous le feriez, avec un magazine…

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Je commence par lui envoyer un mail avec une série de questions. La séance a été si rapide que je n’ai pas vraiment eu le temps de l’interroger correctement, c’est-à-dire, en retenant tout ce qu’il me disait… Il me répond qu’il a présenté son dernier livre récemment dans une grande librairie et qu’il y a parlé « poïétique ». Un nouveau mot… Sa définition ? « La poïétique est l’étude des processus de création et du rapport de l’auteur à l’oeuvre. » Cela tombe bien, tourner autour de l’artiste à l’oeuvre pour tenter de saisir un peu du mystère de la création, c’est un peu ce que je suis venue faire en débarquant, avec plus d’une heure de retard, dans son atelier de Brooklyn à New York le 2 janvier dernier. Il ? Gilles Rieu. Peintre à l’accent chantant et au rythme entraînant. De Toulouse donc. (…)

Après Otages de la nuit, Le tour du Cartier, et La chute du mythe de Times Square, voici une nouvelle histoire photographique en 24 tableaux, fruit de ma récente rencontre avec l’artiste Gilles Rieu : Autour de Gilles !

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