Photo-graphies et un peu plus…

Il y a titre et titre… Il y a des titres énigmatiques et des titres transparents. Il y a des titres qui nous font comprendre le sens de l’image – qu’il s’agisse d’une photographie, d’un tableau, d’une sculpture, d’une installation, … – et des titres qui nous laissent perplexes – « ah oui, je vois mieux maintenant ! Heureusement que c’est écrit car je n’aurais pas reconnu ! ». Il y a des titres qui nous permettent de dépasser ce que nous voyons, ajoutent une dimension à l’image, et des titres qui ne font que verbaliser ce que l’artiste nous montre déjà. Est-ce volontaire ? Une manière pour l’artiste de pousser le contemplateur à ne se focaliser que sur son œuvre et à faire en sorte qu’il ne soit pas distrait par des mots qui l’emmèneraient ailleurs ? Comment ce dernier choisit-il la nature du titre qu’il va donner à son œuvre ? Est-ce seulement une question d’inspiration ? Et pourquoi existe-t-il des images « Sans titre » ? Est-ce par fainéantise ? – après tout, le mot et l’image sont deux entités bien distinctes – ou, parce qu’elles se passent de commentaire ?

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Une chose est certaine : vous aurez beau lire, relire, re-relire, re-re-relire et même re-re-re-relire un article, un journal, une lettre, un mail, un cartel, un texte lambda que vous avez rédigé et qui est destiné à être diffusé, il restera toujours au moins une couille timide. Une coquille si vous préférez. C’est comme ça ! Au bout d’un certain nombre de relectures, certaines lettres en trop ou en moins, certains espaces oubliés ou ajoutés, certaines fautes grossières ou totalement innocentes, deviennent irrémédiablement invisibles. Ce que vous savez parfaitement car ce n’est pas la première fois que vous écrivez un article, un journal, une lettre, un mail, un cartel, un texte lambda destiné à être diffusé. D’où l’intérêt, à un moment d’épuisement visuel absolument normal, de poser le papier en question sur un bureau qui n’est pas le vôtre, mais idéalement celui d’une personne douée avec les lettres, pour qu’elle puisse y jeter un regard neuf, celui-là même qui vous a quitté après la 6e relecture… Pourtant, malgré cette ultime précaution, il arrive que de vulgaires erreurs survivent au quintuple passage du peigne fin orthogrammairiphique… Heureusement, une fois l’article, le journal, la lettre, le mail, le cartel aux yeux de tous, il y a toujours une bonne âme pour vous annoncer, avec un grand sourire ou avec dépit, que vous en avez oublié une voire, quand c’est possible, pour vous corriger plus ou moins élégamment et discrètement… Maintenant, le but est de savoir où se trouve la coquille de ce texte !

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