Le temps, a dit le physicien Richard P. Feynman un beau matin, c’est ce qui se passe quand rien ne se passe. Un Prix Nobel ne doit pas dire que des bêtises… Même si d’autres empêcheurs de tourner en rond le définissent d’une manière diamétralement opposée, j’aime bien cette idée, que, quoi que l’on fasse, que l’on s’affole ou que l’on s’affale, pour le temps, objectivement, c’est du pareil au même… Il s’écoule, imperturbable, imperméable aux douceurs comme aux coups, même s’il en réserve à tous ceux qui le vivent. Et donc, vivent.
On a pourtant parfois l’impression qu’il triche un peu, qu’il cherche à casser le rythme, et se pose, de temps en temps, en des lieux très particuliers, un peu à l’écart du tumulte, à l’abri des regards, pour mieux se ressourcer… Comme sur ce carrelet accroché à l’estuaire de la Gironde, toujours debout et fier malgré les tempêtes, les crues, les passages et les années… Regardez-le, assis sur le banc, bercé par le bruissement des feuilles ballotées par le vent et le craquement du bois sous son poids, celui des années. On s’attendrait presque à voir les poissons se jeter directement sur le ponton, tant la sérénité y est palpable…
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Share on FacebookLes abords des gares sont des livres ouverts : ils débordent de messages et de témoignages en tous genres, plus ou moins pérennes, dont certains appellent de réels développements. A l’instar de celui-ci, « Bienvenue o’ zoo ! », que le passager très attentif peut découvrir en s’approchant de la Gare Saint-Lazare à Paris. D’emblée, ce statut […]
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