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Il arrive parfois que l’on vive des instants inédits sans s’en rendre compte… J’ai ainsi mis un étage et demi à réaliser que cet escalator, ensemble de métal et de verre banal en apparence, épousait la forme de la lumineuse rotonde qui l’accueillait et était donc circulaire ! C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. Une grande première est toujours un événement dans une petite vie ! Certains font des vœux, comme au premier abricot de l’année…
Passé l’étonnement mêlé de joie, l’escalator circulaire a surtout fait émerger un flot d’interrogations, essentiellement techniques je dois l’avouer. La marche, quand elle entame sa descente comme le fait toute marche d’escalator rectiligne, n’a forcément pas la même forme que lorsqu’elle est à mi-parcours, au beau milieu de la courbe, où logiquement, son bord intérieur est plus petit que son bord extérieur au risque de casser. Bien conscient d’avoir les pieds sur quelque chose d’extra-ordinaire, on se met alors à scruter ces marches espérant assister à leur métamorphose en direct. Que nenni ! Elles restent impassibles. Ce qui est impossible ! Et comment se passe la remontée des marches ? Dans un escalator droit, c’est facile, elles se replient, comme des chaises de jardin, et font le chemin inverse par en dessous, avant de refaire un tour de manège. Mais là ? Il y a vraiment de quoi tourner en rond !
Laisser le passé derrière nous – irrévocable et singulier -, ne pas conjecturer sur l’avenir – indéterminé et pluriel -, l’un comme l’autre hors de notre vue, pour canaliser notre énergie et nos efforts sur la seule fenêtre ouverte au direct : le présent – ici et maintenant -, là où tout se joue, là […]
Share on FacebookTrop d’informations ! Aucune hiérarchie entre les messages. Les yeux ne savent plus où donner de la tête, essayant de tout gober d’un coup, en dépit de leur incapacité manifeste à tout comprendre. Dans la masse, ils distinguent malgré tout un trio de panneaux, qui déclenche presque l’hilarité du passant. Là, à gauche, bien accrochés […]
Share on FacebookLorsque je pousse la porte vitrée d’un cinéma banalisé – j’entends par là, un cinéma situé dans l’enfilade des immeubles d’une rue et non pas un bloc massif à part déconnecté de tout et se suffisant à lui-même -, donc, lorsque je pousse la porte d’un tel cinéma, que je traverse son hall plus ou […]
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