Au fond, ce ne sont que des 0 et des 1, cela devrait me passer au dessus de la tête, il y a plus réel, plus palpable que des 0 et des 1 ! Et pourtant, je suis contrariée. Et sceptique. J’ai l’impression que tout le monde peut pousser la porte de ma maison sauf moi, que c’est la fête à l’intérieur mais que je ne suis pas la bienvenue dans ma propre demeure ; qu’au contraire, ma place est au bord du gouffre (tout est relatif bien sûr). Ma maison, présentement, c’est mon site internet, auquel je ne peux plus accéder depuis ce matin. J’ai suivi les formules obscures du grimoire de Maître N., succès en demi-teinte. Il faut se méfier des caches paraît-il, qui se planquent là où on ne les cherche pas. Je n’ai pas encore tout trouvé. Mais là où cela frise l’irrationnel, c’est lorsque les différentes machines en présence ne réagissent pas de la même manière aux mêmes stimuli. Me voilà donc à faire des tours de passe-passe pour publier un duo mise en abyme dans lequel je ne partage que ma détresse numérique (help!) : envoyer texte et image (celle-là même et celui-là même) par mail à un vaillant téléphone (comprenez smartphone ayant largement dépassé son espérance de vie), le seul qui accepte de répondre à la formule consacrée « sésame ouvre-toi » (alleluia !), m’échiner tant bien que mal à faire des copier-coller efficaces de lilliputiens (c’est du futur, de l’anticipation, de la projection dans l’avenir, je suis encore en train d’écrire ce texte, je n’ai pas encore passé l’étape du mail) et espérer que cela donnera quelque chose… En somme, que j’arriverais à poster ce duo sur mon site, sachant que je ne pourrai pas le partager, ou alors, si difficilement. Tout cela, parce que je n’ai pas envie de manquer à l’appel, c’est-à-dire, « manquer un jour ». Ce serait comme trahir le contrat tacite conclu entre moi et moi . Je trouve cela tout à fait ridicule, ce qui ne m’empêche pas d’aller au bout de ma bêtise… Demain est un autre jour…
Applaudir, comme cela s’entend parfois quand l’avion dans lequel on se trouve pose les roues sur le tarmac après quelques heures à filer à haute altitude sans filet laisse planer un doute quant aux sombres pensées qui ont traversé les esprits des plus enthousiastes alors même que le vol s’est déroulé sans encombre… Car enfin, applaudit-on un […]
Share on FacebookC’est sûrement à cause des vaches françaises, assurément bien plus valeureuses que les autres, ou alors de la densité de leur lait, qui oblige les garçons de café à faire des efforts musculaires supplémentaires, ou mieux encore, de sa qualité incomparable, qui mérite salaire comme tout travail… Peut-être une taxation spéciale sur ce pourvoyeur de […]
Share on Facebook“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’écho-munauté… Pour poursuivre la journée, Gilles Rieu. Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Pendant longtemps je n’ai pas voulu prendre de photo car je préférais être vraiment là où j’étais sans être préoccupé par ce petit appareil qui me demanderait […]
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