Photo-graphies et un peu plus…

Bulle en fugue

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Coup de génie – un peu limite quand même – de l’inventeur de cette attraction étonnante puisqu’il a trouvé comment faire pour que les enfants s’arrêtent de jouer sans avoir à le répéter 36 fois… Il les fait entrer dans une bulle – jusque là, tout va bien même si c’est un peu étrange -, il gonfle la bulle à l’aide d’une machine bruyante qui pulse l’air à la vitesse de la lumière – les petits sont tout ébouriffés mais ce n’est rien comparé à ce qui les attend – puis il les envoie valdinguer dans un bassin de 60 cm de profondeur (rempli d’eau bien sûr, sinon ce serait vraiment cruel). Les voilà donc à tournebouler dans leur bulle, à tenter de se redresser – en vain souvent – pour avancer, à faire des bonds sur l’eau sans se mouiller, à rire aux éclats, à s’essouffler à force de pédaler dans le vide comme des hamsters dans leur roue… Cela pourrait durer des heures ! Et c’est là que l’inventeur est brillant donc : la dose d’air qu’il envoie dans la bulle au début correspond plus ou moins – cela dépend de l’ardeur des enfants – à 15 minutes. Au-delà, après s’être ainsi dépensés, ils commencent à suffoquer, à manquer d’air, à paniquer et donc à se diriger naturellement vers la sortie ! Certes, c’est un peu radical mais c’est très efficace !

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Il est des questions que l’on se pose chaque jour – hum, quelle cravate pourrait bien aller avec cette chemise ? (même si, soit dit en passant, ni l’une ni l’autre n’est nouvelle) – et d’autres que l’on ne se pose jamais (et qui, par principe, n’ont pas de réponse au moment où on se la pose). Si je donnais un exemple, je me contredirais puisque j’évoque cette famille de questions que l’on ne se pose jamais… Et le mot s’arrêterait là. Trop facile. Donc, un exemple. Prenons ce beau poisson aux reflets argentés. Raide mort sur une couche de glace que l’on devine épaisse, qui a aussi capturé quelques bulles  alors même qu’elles tentaient désespérément de remonter à la surface. De l’air ! Il y a même un sac en papier ! La glace est impitoyable. On ne le voit pas ici, mais il faut me faire confiance : cette portion de glace fait partie du lac Michigan. Il est là, tout autour, partiellement gelé.

Et sur les bords du lac, près de la marina, quelques poissons, surgelés, jonchent mystérieusement le sol. Comme surpris par la glace alors qu’ils faisaient un triple salto arrière. Le temps d’imiter leur ami Flipper (ils ont vu la série dans le bocal), la surface de l’eau gelait et les voilà qui tombaient à pic (à glace, ah ah ah) sur une masse fraîchement solidifiée, incapables alors de regagner les eaux encore liquides du lac. Congélation lente et sans douleur (poisson assommé au moment de sa chute) pour ces vertébrés aquatiques dont ne veulent même pas les mouettes. Elles savent bien qu’il ne faut pas consommer de produits  déjà congelés… D’où la question que l’on ne se pose jamais : comment font les poissons pour (sur)vivre sous une épaisse couche de glace, sans eau (en tout cas, moins), sans chauffage (aucun échange avec l’extérieur), sans électricité (le soleil ne peut plus passer à travers) et forcément moins de vivres ? Car c’est sûr, ils peuplent toujours le fond des lacs figés puisque certains les pêchent… Alors ? Des idées ?

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Totalement prise de court, c’est le moins que l’on puisse dire… Elle voletait, nonchalamment, au dessus d’une flaque quand, sans crier gare, une vague l’a saisie d’effroi. En quelques minutes, la glace s’est agglutinée autour d’elle, créant un épais pays-sage dont elle n’allait, malheureusement, pas réussir à s’échapper. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Une bulle d’air a, en effet, bien plus de ressources que l’on ne le suppose. Comprenant malgré tout rapidement ce qui lui arrivait, elle a pris une grande respiration pour pouvoir rester en apnée un maximum de temps. Au fur et à mesure que l’atmosphère se durcissait autour d’elle, elle exerçait une pression inverse de toutes parts, pensant être suffisamment puissante pour repousser les assauts du gel, bombant le torse, se créant des jambes pour mieux courir et des bras pour battre l’air… La riposte du funambule. Celle-là même qu’elle avait apprise étant petite et qu’elle n’avait jamais eu, fort heureusement, la nécessité d’essayer. Cela n’a pas suffi. Reste un mince espoir… Dans quelques jours, quand les glaces fondront, si elle a pris suffisamment d’air, la métamorphose pourra s’opérer dans l’autre sens et la bulle reprendra son chemin dans les airs, comme si cette hibernation forcée n’avait pas existé…

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Une petite mise à jour de la rubrique « Photographie » et l’occasion d’une nouvelle visite ou d’une découverte…

Au programme, Montréal, quelques clichés suédois, l’exposition Viva Cités, des briques, des bulles, des feux d’artifice, des trains, des arbres, la mer, et tout et tout…

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Construction extraordinaire fruit d’une agitation ordinaire. Occupation parfaite et complète d’un volume restreint ! Pour faire nos valises, nous devrions tous prendre des cours avec des bulles de savon ! Au sens large, les polyèdres enchevêtrés les uns sur les autres élaborés par Dame Nature ici ressemblant à tout sauf à l’image que nous avons des bulles. Ces globes parfaits irisés flottant librement dans l’air car ils n’y sont soumis à aucune pression. Enfin, temporairement… Les histoires de bulles finissent mal, en général.

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Pris en flagrant délit de production de bulles de pensées et d’idées en pleine descente d’escalier ! Ce n’est pas chose courante, et quand cela nous arrive, évidemment, impossible de s’en rendre compte ! On ne peut pas voir son dos en se regardant dans le miroir… il y a, normalement, quelque chose qui cloche. Avec les bulles, c’est pareil ! Quand on bulle, souvent, on ne voit rien passer. Essayez de le souffler au « bulleur » et elles disparaissent automatiquement ! La photographie est le seul moyen de les capturer, ce qui oblige l’opérateur à adopter une certaine discrétion, car ces bulles éclatent dès qu’elles se sentent observées… Je dois avouer que cet homme à rayures est un beau spécimen, il phosphore plutôt bien, probablement inspiré par les toiles du musée : regardez les, ces bulles en essaim, elles réussissent même à atteindre le plafond tant ses pensées sont légères… C’est fascinant !

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Un monsieur fait des bulles de savon géantes en ce moment (enfin, pas littéralement) sur la Piazza Beaubourg. Nombreuses sont celles qui éclatent à peine nées… Mais ce qui fait rester les badauds et leur fait sortir l’appareil photo, ce sont celles qui arrivent à s’échapper de son filet… Ces bulles géantes (littéralement), difformes, lourdes assurément, réussissent, tant bien que mal, à prendre leur envol. Parfois, elles ne décollent que de quelques centimètres et viennent s’échouer sur les jambes d’un observateur surpris. Parfois, portées par une bise amicale, elles se hissent dans les hauteurs, suivies dans leur fuite à durée limitée par le regard des quidams admiratifs. Et parfois, le soleil aidant, la ville s’y reflète étrangement…

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