Photo-graphies et un peu plus…

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C’est sûrement à cause des vaches françaises, assurément bien plus valeureuses que les autres, ou alors de la densité de leur lait, qui oblige les garçons de café à faire des efforts musculaires supplémentaires, ou mieux encore, de sa qualité incomparable, qui mérite salaire comme tout travail… Peut-être une taxation spéciale sur ce pourvoyeur de calcium dans la capitale ou une propension partagée par les cafetiers à prendre leurs clients pour des pigeons (j’ai pourtant cherché, sur l’encyclopédie libre universelle, mais le columba parisianis n’existe pas)… Je ne vois en effet que cela – surtout la dernière – pour expliquer que le café au lait, le café crème, le cafe con leche, le coffee with milk or cream, ou encore le latté, cette combinaison simple mais néanmoins délicate de café et de lait donc, coûte deux fois plus cher qu’un petit noir à Paris alors qu’il l’est à peine plus partout ailleurs, surtout à l’étranger. Si l’on rapporte la quantité de liquide blanchâtre versée dans chaque tasse à son prix, le lait devrait avoir le goût du safran, le vrai ! Je sais, il y a des choses bien plus préoccupantes dans la vie, mais cette cruelle injustice m’exaspère… Peut-être moins, ceci dit, que le fait de devoir payer l’eau chaude pour un café allongé. « Bah oui, le dérèglement climatique, ma bonne dame, il faut bien compenser les émissions de carbone qui s’échappent en chauffant votre eau, payer l’électricité de plus en plus chère et puis l’eau surtout… On dirait que vous ne vous rendez pas bien compte : la Terre va bientôt en manquer ! » Ah la la, elle a bon dos la planète !

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Marguerite, alias 8511, à en croire le nom de code gravé sur sa belle boucle d’identification en polyuréthane (oui, oui, je crâne). En tout cas, belle vache, belle présence, malgré ce charmant strabisme. Ou peut-être même, grâce à ce charmant strabisme. « Une vache, quoi ! » me rétorquent certains en me narguant. C’est que la citadine que je suis le plus clair de mon temps n’est pas habituée à ce type de vache-là… Et de fait, s’émerveille de toute expression naturelle de la Nature. Quelques heures plus tard, la Voie Lactée se laissant admirer dans un ciel pur parsemé d’étoiles (mais pas prendre en photo…) provoque le même effet. Ce qui me vaut une nouvelle vacherie…

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