La marée a trouvé plusieurs fois écho en ces p(l)ages virtuelles (notamment La marée, Coquillages et juste assez, Salmigondis marin, La photographie est un sport de combat). Un sujet qui va, qui vient, au gré des humeurs, du calendrier lunaire et des heures de la journée. La mer aux deux visages… Inlassablement, la marée recouvre et découvre des étendues, offrant un spectacle en perpétuelle métamorphose à ceux qui la suivent. Pas de demie-mesure, de mer à moitié vide ou à moitié pleine. Elle ne s’arrête jamais en route ! Sable fin ou rochers habités de mollusques, d’anémones et autres algues glissantes sont ce que dévoile la marée descendante la plupart du temps…
De fait, cette marée basse-là est particulièrement étonnante, étrange voire inquiétante. Un labyrinthe de pics acérés, résidu d’une mangrove en décomposition, champ de bataille marin… Un véritable piège et une mauvaise surprise pour le nageur attiré par les eaux chaudes et bleutées très accueillantes à marée haute de cet océan Indien et qui se jetterait, pieds nus, dans ses courants. Quand une peau lisse révèle en fait une hostilité pas si profonde… Les apparences sont parfois bien trompeuses.
Alors, en effet, cette rencontre inter-saison n’est pas une science complètement exacte : pour bien faire, il eut fallu que je fasse des tirages des photos hivernales et que, grâce à eux, je retrouve les points exacts où je m’étais postée en ce soir d’hiver neigeux pour reproduire exactement les mêmes cadrages un an et […]
Share on FacebookLorsque j’ai pris cette photo, alors bringuebalée à l’arrière d’une jeep en direction d’Antelope Canyon, ce que j’ai voulu voir, c’est le reflet du conducteur dans le rétroviseur ainsi que celui du paysage sur le dos du phare supplémentaire greffé à l’avant de la carlingue. Evidemment, je savais qu’il était Indien, l’ayant vu monter dans […]
Share on FacebookA l’heure où le soleil se couche, comme les étourneaux avec leurs étourdissantes et magiques murmurations vespérales, les nuages se rassemblent avant de s’effilocher en silence derrière les hauts plateaux tabulaires de cette île, injustement dite de la désolation, où l’on a parfois l’étrange et fascinante sensation d’être seul sur Terre. 4 Share on Facebook
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