– Bah oui, là, impossible de faire autrement mon gars ! T’as vu ton allure ? Et celle de ton pote ? Quel beau vieux couple vous faites quand même ! Même pour une insensible au charme animal (domestique, je précise) comme moi, c’est irrésistible !
– Allez, file avant que je ne goutte tes mollets !
– Ok ok ! Mais quand même, tes maîtres n’ont pas peur du ridicule.
– Oui, c’est sûr que parler à un chien, c’est beaucoup plus sain…
Je déambulais nonchalamment dans les rues de Lens – bien sûr que c’est possible, ne faites pas vos parisiens 😉 ! – quand, tout à coup, une vague d’indignation a déferlé sans prévenir ! « Oh non ! » a-t-il lâché ! De mon point de vue de photographe à l’affût d’étrangetés visuelles, cette maison sûrement anthropomorphisée involontairement a directement trouvé sa place sur ma carte mémoire (et aujourd’hui, dans ces pages). En pleine rue, une incroyable tête de la taille d’une maison qui n’en était plus une puisque l’on ne pouvait manifestement plus y entrer, ses portes et fenêtres ayant subtilement été remplacées par des yeux – clos, ouverts, allez savoir ? – et une grande bouche arborant un sourire franc ! Bel esprit en des circonstances si cloisonnées… Un peu plus et j’engageais la conversation avec ses briques et parpaings ! Il en était bien évidemment tout autrement, et c’est bien normal, pour l’architecte avec lequel je foulais le macadam. En tant que créateur d’espace(s) de vie(s), qu’un édifice fasse malencontreusement penser à un être humain – et d’une certaine manière, fasse rire – était une véritable faute de goût, un manquement indéniable à la charte officieuse de déontologie des architectes, un sacrilège, voire une hérésie ! En tout cas, un échec cuisant. (Bien sûr, j’en rajoute !) Il n’empêche, voilà donc une nouvelle démonstration de la relativité du point de vue, toujours dépendant du référentiel adopté…
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Un tour du Soleil en duos : 6e année en cours
Pour (re)découvrir en un clin d’œil et sur une seule page les micro-histoires photographiques publiées en ces lieux virtuels :
- entre le 22/02/2010 et le 22/02/2011, voici Un tour du Soleil en duos…
Vous ai-je déjà dit combien j’aimais les briques ? Et bien, voilà, sachez que je suis fan des briques ! Des briques de toutes formes, de toutes couleurs, de tous pays. Et savez-vous ce qui m’attire tant dans la brique ? Son potentiel ! Tout le bonheur qu’elle porte en elle sans le savoir, encore… […]
« Petite bourgade côtière classe et paisible. (…) En contrebas du phare, jolie plage avec des bancs de sable blanc. (…) C’est là que Mary Higgins-Clark situe son roman Souviens-toi. » Je l’ai lu, ne me souviens plus vraiment de l’intrigue, mais j’ai conservé intacte l’envie de venir voir à quoi ressemblait ce fameux bras de mer, […]
Sournoise, la lumière, tapie dans l’ombre et affamée, les grignotait tous, les uns après les autres, en de parfaites bouchées rondes, sans qu’ils ne s’en rendent vraiment compte et ne s’en effraient… 5 Share on Facebook