Photo-graphies et un peu plus…

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… la photogénie naturelle des musées. Toujours le même, qui, après avoir honoré l’horizontalité, passe au vertical lumineux…

Les expositions temporaires du Musée d’art moderne de la ville de Paris, dont les collections permanentes sont en accès libre (ne pas hésiter à leur rendre visite…), m’a parfois (souvent ?), plongée dans une certaine perplexité, voire, comme dirait Dupont ou Dupond, dans une perplexité certaine… Il doit me manquer certains codes pour bien saisir toute la puissance de certaines des œuvres dépouillées présentées aux yeux de tous avec beaucoup déférence.

Dans ces cas-là, le plus énigmatique se trouve parfois dans le petit texte accolé à l’œuvre… J’en avais noté un à l’occasion de l’exposition de celles de Carsten Höller et Rosemaire Trockel (ce qui remonte à quelques années déjà). Juste une phrase : « Certaines pièces apparaissent comme la nouvelle formulation d’un dispositif montré précédemment dans un contexte différent, répondant ainsi à la nécessité interne du développement d’une réflexion. » Quelle structure alambiquée pour se défendre du fait que ce travail a déjà été exposé, et peut-être sous une forme moins aboutie ! Voilà, je me souviens avoir été agacée par ce pseudo snobisme contemporain. C’est toujours le cas ! Un de mes anciens professeurs d’université, un homme qui avait officiellement la tête dans les étoiles et qui du coup était souvent en retard, avait l’habitude de railler ceux qui utilisaient des mots compliqués pour dire des choses simples et se donner des airs plus intelligents… Il n’y a pourtant rien de déshonorant à être compris !

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L’info est arrivée hier matin, comme une fleur, sur ma boite mail (merci !)… Envoyé de mon iPhone, dit le message. Une image inédite, un coup de pub de génie : des canapés suédois posés le long d’un quai de métro, devant une bibliothèque fictive. Alternative moelleuse aux sièges plastiques rigides. Il paraît que certaines personnes passaient à côté sans se rendre compte de leur présence… Le métro-boulot-dodo n’a jamais été aussi condensé !

Un quai, qui affiche parfois le visage le plus triste au monde, déguisé en salon, ça ne se loupe pas. Une petite boucle par le sous-sol parisien et hop, me voilà, en fin de journée, sur le quai d’en face. Le plus drôle, c’est la réaction des gens… Certains regardent les canapés comme s’ils n’en avaient jamais vu de leur vie, passant au large comme s’ils pouvaient mordre… D’autres s’y jettent nonchalamment, comme s’ils étaient déjà chez eux. Quelques personnes s’en approchent discrètement, déchiffrant les étiquettes accrochées aux accoudoirs, comme si c’était déjà samedi après midi dans la boutique de Franconville… Et puis, il y a celles qui s’y lovent tendrement, qui ne peuvent s’empêcher de sourire, car, quelque part, elles ont la sensation de vivre quelque chose d’original… et qui, portées par cette allégresse inopinée, se mettent à discuter cordialement entre elles ! Ce qui, ceux qui prennent le métro le confirmeront, est chose rare… Il faut au moins marcher sur le pied de son voisin pour que quelques sons, voire des mots, soient émis… Mettez un canapé, et ça change tout. Vive le canapé, le nouveau créateur de lien social !

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Je me souviens avoir croisé cet ange, qui, bizarrement, voire étrangement, filait vers la Cathédrale Notre Dame. Je me souviens m’être retournée, avoir rapidement sorti mon appareil, et déclenché tout aussi vite donc maladroitement. Un ange qui passe, c’est rare, ça s’immortalise… Même si c’est déjà fait !

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… ou, de l’eau ! Il est des endroits où l’on revient régulièrement et auquel l’on trouve toujours quelque chose de spécial. Ce bassin où se reflètent les humeurs du ciel, et d’où cette photo a été prise, en est un. Il reviendra !

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Parfois, on est attiré par une scène sans en avoir identifié la raison. Parfois, cette raison ne se dévoile que longtemps après avoir immortalisé cette scène… A posteriori, le plus étrange, dans cet immeuble de logements, se trouve du côté des fenêtres. Hormis celle où discutent deux ouvriers, elles sont toutes ouvertes de la même manière et vers l’extérieur !

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Le métro, ce paradis des amateurs de symétrie

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Un monsieur fait des bulles de savon géantes en ce moment (enfin, pas littéralement) sur la Piazza Beaubourg. Nombreuses sont celles qui éclatent à peine nées… Mais ce qui fait rester les badauds et leur fait sortir l’appareil photo, ce sont celles qui arrivent à s’échapper de son filet… Ces bulles géantes (littéralement), difformes, lourdes assurément, réussissent, tant bien que mal, à prendre leur envol. Parfois, elles ne décollent que de quelques centimètres et viennent s’échouer sur les jambes d’un observateur surpris. Parfois, portées par une bise amicale, elles se hissent dans les hauteurs, suivies dans leur fuite à durée limitée par le regard des quidams admiratifs. Et parfois, le soleil aidant, la ville s’y reflète étrangement…

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« A la vitesse de la lumière »… Quatre de mes photos ont été publiées dans la rubrique « Paris vu par vous » du magazine des Aéroports de Paris, ADP Mag’. Celui-ci est disponible gratuitement à Roissy et Orly, après avoir passé l’enregistrement. Pour ceux qui ne prennent pas l’avion en février, voici les six pages que ces photos occupent fièrement !

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Hoooo !

MJ ciréHistoire d’histoire de photos… L’interrogation : une photo a-t-elle une histoire intrinsèque, ou est-ce le contexte dans lequel la photo a été prise qui constitue son histoire ? Les deux mon capitaine me répond Kloklo. Kloklo a raison.

La preuve avec Michael Jackson. Sur les Grands Boulevards. Samedi soir. Le 29 août. Il aurait eu 51 ans s’il n’était pas mort. Ce sont des choses qui arrivent. Tout un tas de gens se sont ainsi retrouvés pour fêter son non-anniversaire. Je passais par là un peu par hasard, entre deux « positions intermédiaires », comme le claironnerait le GPS de la Volvo paternelle. Mais le hasard existe-t-il encore quand s’ouvre, juste devant soi, une porte d’immeuble et qu’en sort un Michael Jackson fringant, quoiqu’un peu figé ? Un Jackson de cire et d’antan tout droit sorti du Musée Grévin… Epoque pas trop lointaine marquée par les stigmates du bistouri. Incrédule, la foule. Elle s’amasse autour du quatuor qui fait glisser le Roi de la Pop jusqu’au Grand Rex. On y passe l’intégrale de ses clips pour les plus que fans serrés comme des sardines le long de la rue Poissonnière. Passons sur l’exploitation du morbide, qui n’en est qu’à ses débuts. L’odyssée est filmée, photographiée, officiellement. Les « là par hasard » en profitent. Pour poser aux côtés de la poupée de cire qui n’émet plus aucun son. Et puis, la star disparaît derrière un cycliste.

La double histoire est bouclée : moi, ici au bon moment alors que tous les chemins mènent à des positions intermédiaires ; le sosie, exceptionnellement de sortie, car l’original a rejoint ses partenaires de Thriller, les créatures d’outre-tombe, sans y être vraiment encore… dans la tombe.

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Bonsoir bonjour !

Petit à petit, en glanant ça et là les brindilles abandonnées, l’oiseau fait son nid. Et le temps passe, toujours. Toujours, vite. Ces quelques images-là attendaient dans un dossier que je daigne leur accorder quelque attention.

C’est fait.

A tantôt !

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